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Musée des Beaux-Arts de Tours

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Le musée des Beaux-Arts de Tours est situé dans l'ancien palais épiscopal, à proximité de la cathédrale dans le Vieux-Tours. Le musée est notamment connu pour ses collections variées qui vont de l'Antiquité à l'art contemporain. Il est également réputé pour son jardin à la française, pour abriter Fritz, un éléphant d'Asie empaillé, et son cèdre du Liban classé. Le site est classé au titre des monuments historiques depuis 1983.

Extrait de l'article de Wikipedia Musée des Beaux-Arts de Tours (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Musée des Beaux-Arts de Tours
Place François Sicard, Tours Cathédrale

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 47.395031 ° E 0.694564 °
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Adresse

Musée des Beaux-Arts

Place François Sicard 18
37000 Tours, Cathédrale
Centre-Val de Loire, France
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Numéro de téléphone

call+33247056873

Site web
mba.tours.fr

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Enceinte gallo-romaine de Tours
Enceinte gallo-romaine de Tours

L'enceinte gallo-romaine de Tours est une muraille entourant la ville de Civitas Turonorum (le quartier de la cathédrale de l'actuelle ville de Tours) et construite à l'époque du Bas-Empire romain ; elle est généralement dénommée « enceinte du castrum ». C'est la seule construction gallo-romaine de Tours dont des vestiges soient encore visibles et librement accessibles au public. L'enceinte est partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927. Elle a été construite dans la première moitié du IVe siècle dans le quartier nord-est de la ville ouverte du Haut Empire, en réponse à l'insécurité qui régnait en Gaule à cette période. De nombreuses cités adoptaient alors des dispositifs similaires. Sa mise en place ne s'est cependant pas opérée dans l'urgence. Cette enceinte d'un périmètre de 1 245 mètres, édifiée au moyen de matériaux de réemploi prélevés sur les bâtiments en place, prenait appui sur l'amphithéâtre de Tours qui fut aménagé en porte monumentale au sud de la ville nouvelle ; une quinzaine de tours la renforçaient et elle était percée de plusieurs portes et poternes ; la Loire baignait sa muraille nord. Quand Tours s'agrandit et se dota de nouvelles enceintes au XIIe siècle puis deux siècles plus tard, la muraille du castrum servit de base à la partie est des nouvelles réalisations. Les fouilles archéologiques minutieuses réalisées de 1974 à 1978 sur le site du château de Tours (appelé « site 3 » par les archéologues), suivies des études exhaustives du début des années 1980, complétées à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, permettent de bien appréhender son architecture. L'incertitude est cependant encore presque totale quant à la structuration de l'espace à l'intérieur de la Cité, les neuf hectares enclos par l'enceinte, le nombre et les caractéristiques sociales de ses résidents ; une hypothèse semble toutefois prendre corps, qui verrait la moitié nord de l'espace habitée par des « civils », dont des représentants du pouvoir administratif, la moitié sud étant réservée aux religieux, autour du pôle épiscopal. Enfin, la ville de Tours du Bas-Empire ne se résolvait certainement pas à ce réduit fortifié, mais l'organisation de l'espace hors-les-murs reste en 2014 une énigme.

Amphithéâtre de Tours
Amphithéâtre de Tours

L'amphithéâtre de Tours est un monument de spectacle antique situé dans le centre historique de la ville, derrière la cathédrale. Il est construit au Ier siècle, à l'époque où Tours, sous le nom de Caesarodunum, est le chef-lieu de la petite cité des Turons. L'emplacement retenu, le sommet d'une petite colline en marge de la zone urbanisée antique, le met à l'abri des crues, facilite la circulation à ses abords et le signale de loin comme un symbole ostentatoire de la puissance de la ville. Édifice de structure massive et de forme sensiblement elliptique, ses dimensions estimées sont alors de 112 × 94 m. Agrandi au IIe siècle (156 × 134 m), il devient l'un des plus vastes de tout l'Empire romain au point d'être parfois qualifié de « monstre architectural », et au XXIe siècle ses dimensions colossales ne sont pas explicables au regard de la taille de Caesarodunum et de la cité des Turons. Transformé en forteresse au IIIe siècle, il est intégré au rempart défensif du Bas-Empire, dont il constitue l'élément structurant, dans la première moitié du IVe siècle. Il tombe progressivement en ruine au cours du Moyen Âge en même temps que des habitations prennent appui sur ses structures et le dissimulent peu à peu. Totalement oublié jusqu'au XIXe siècle, il est redécouvert en 1853 grâce aux actions menées par la Société archéologique de Touraine, dans un contexte national très favorable aux sociétés savantes et aux études archéologiques. Les caves des maisons qui se sont construites sur ses murs font l'objet de relevés et d'observations à partir de 1962 et jusqu'au milieu des années 1970, complétées par un travail de fond sur l'évolution topographique et architecturale du quartier au cours des siècles, dans les années 2000. Vers la même époque, la découverte fortuite de nouveaux vestiges jusque-là inconnus est l'occasion de reprendre les données archéologiques et bibliographiques plus anciennes, de les réinterpréter pour proposer une nouvelle histoire du monument ; ce réexamen, qui comprend entre autres la constitution de plans de l'amphithéâtre aux échelles 1/1000 et 1/20, est toujours en cours en 2024. Les vestiges actuels de l'amphithéâtre de Tours sont enfouis dans des maisons du quartier canonial de la cathédrale ; ses vomitoires réaménagés en caves, parfois sur deux niveaux superposés, sont inaccessibles au public. Seules des rues témoignent de son existence : l’une emprunte partiellement le tracé du pourtour de sa cavea tandis qu'une autre traverse l'arène presque en son centre ; les deux dernières soulignent, mais de façon moins suggestive, son pourtour du nord-ouest au nord-est. Le parcellaire rayonnant du quartier, si caractéristique en vue aérienne ou sur un plan cadastral, ainsi que des pans de murs modernes plaqués contre la partie sud de son ellipse en proposent un autre témoignage. Si certaines des maisons qui se sont construites à son emplacement font partie des édifices inscrits comme monuments historiques, les vestiges de l'amphithéâtre, en eux-mêmes, ne font à ce titre l'objet d'aucune mesure de protection. Toutefois, le périmètre et le quartier de la cathédrale où se trouve l’amphithéâtre font partie du secteur sauvegardé de la ville.