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Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires

Architecture néo-classique en ArgentineArticle géolocalisé en ArgentineArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxCathédrale à Buenos Aires
Monument historique national en ArgentinePage avec des cartesTourisme à Buenos AiresÉdifice religieux achevé en 1791
Buenos Aires Catedral Metropolitana (exterior)
Buenos Aires Catedral Metropolitana (exterior)

La Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires est la principale église catholique de Buenos Aires, en Argentine. Siège de l'archidiocèse de Buenos Aires, elle est située à l'intersection de la rue Calle San Martín et de l' Avenida Rivadavia, dans le quartier de San Nicolás, face à la Plaza de Mayo (ou place de Mai). Elle est consacrée à Notre-Dame de Buenos Aires (« Nuestra Señora del Buen Aire »). L'édifice, de style néoclassique, possède un profil qui n'est pas utilisé habituellement pour les cathédrales, car elle ne possède pas de tours, et ressemble plus à un temple grec qu'à une église catholique typique. Le cardinal Jorge Mario Bergoglio, devenu pape sous le nom de François, en fut l'archevêque du 28 février 1998 au 13 mars 2013.

Extrait de l'article de Wikipedia Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires
San Martín, Buenos Aires San Nicolás

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N -34.607408 ° E -58.373277 °
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Catedral Metropolitana

San Martín 27
C1004AAA Buenos Aires, San Nicolás
Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Argentine
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Site web
catedralbuenosaires.org.ar

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Buenos Aires Catedral Metropolitana (exterior)
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Cabildo de Buenos Aires
Cabildo de Buenos Aires

Le cabildo de Buenos Aires est un édifice historique, pour partie vestige et pour partie reconstitution d’un ancien bâtiment de même nom, situé sur la place de Mai, dans le centre historique de la capitale argentine. Autrefois, le terme cabildo de Buenos Aires désignait la mairie, c’est-à-dire le corps exécutif municipal de la ville, incarnation locale d’une institution politique spécifiquement coloniale qui, à Buenos Aires, resta en vigueur de la fondation de la ville en 1580 jusqu’à sa suppression en 1821. Actuellement, ce même terme se réfère uniquement à l’édifice qui hébergea cette institution et qui, déclaré monument historique national en 1933, abrite aujourd’hui, après d’importantes modifications dans sa structure, le Musée historique national du Cabildo et de la révolution de Mai (en esp. Museo Histórico Nacional del Cabildo y de la Revolución de Mayo). Le cabildo de Buenos Aires fut le théâtre principal de la révolution de Mai de 1810, qui entraîna la destitution du vice-roi espagnol Baltasar Hidalgo de Cisneros et à laquelle s’enchaîna ensuite la longue guerre aboutissant à l’indépendance des Provinces-Unies du Río de la Plata. Le bâtiment du cabildo est sis au n° 65 de la calle Bolívar, où il occupe une parcelle de terrain qui lui fut jadis assignée par le fondateur de la ville, Juan de Garay, et fait face à la place de Mai, le site originel et fondateur de la ville. Érigé dans la première moitié du XVIIIe siècle, il fit l’objet de multiples remaniements au cours de son histoire, échappa de justesse à la démolition totale dans les années 1930, et ne prit son aspect actuel qu’en 1940.

Bombardement de la place de Mai
Bombardement de la place de Mai

Le bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, en Argentine, fut la partie la plus visible et la plus sanglante d’un ensemble d’événements violents constitutifs d’une tentative (avortée) de coup d'État commise le 16 juin 1955 par un groupe de militaires et de civils opposés au gouvernement du président Juan Perón. Le projet de coup d’État avait germé quelques années auparavant chez plusieurs officiers supérieurs anti-péronistes appartenant principalement à l’aéronavale argentine, auxquels vinrent s’associer quelques personnalités politiques de l’opposition, et prévoyait de bombarder par un raid aérien le palais de gouvernement, la Casa Rosada, sis sur la place de Mai, dans le but d’assassiner le président Perón, pendant que des troupes rebelles au sol et les dénommés Commandos civils s’empareraient de certains édifices stratégiques dans le centre-ville de la capitale. L’opération, médiocrement préparée, qui dut être hâtée en raison de soupçons qui avaient commencé à peser sur les conspirateurs et de la survenue d’une occasion jugée propice, se heurta à la résistance des troupes loyalistes et de civils péronistes venus nombreux leur prêter main-forte à l’appel du syndicat CGT, de sorte que les combats au sol tournèrent bientôt au désavantage des séditieux, et qu’il devint clair à la fin de l’après-midi du même jour que le coup d’État avait échoué. Du reste, Perón, prévenu d’un coup de force imminent, avait trouvé refuge dans le ministère de la Guerre, sis à 200 mètres de la Casa Rosada. Le bombardement à proprement parler de la place de Mai fut effectué à partir de 10 heures du matin en deux grandes vagues par plusieurs escadrilles d’avions de l’aéronavale qui prirent pour cible, au moyen de projectiles aériens de 20 mm, non seulement le palais du gouvernement, l’édifice de la CGT et ce qui était alors la résidence présidentielle, mais aussi la place de Mai sur toute son étendue, où une foule nombreuse était rassemblée en vue d’une cérémonie, provoquant ainsi la mort de plus de trois centaines de personnes, en grande majorité civiles, et en blessant plus de 700 autres,,. Le mépris absolu pour la vie humaine et la violence avec laquelle le coup de force fut exécuté, d’une ampleur sans précédent en Argentine, ont fait qu’on a pu le relier avec le terrorisme d'État apparu quelques années plus tard dans le pays. Le 17 juin à 3 heures du matin, il fut communiqué aux meneurs du soulèvement — savoir : Aníbal Olivieri (alors ministre de la Marine), Benjamín Gargiulo et Samuel Toranzo Calderón —, qu’ils seraient jugés selon la loi martiale, et qu’une arme serait offerte à chacun d’eux pour mettre fin à leur vie ; seul le vice-amiral Benjamín Gargiulo accepta la proposition, Olivieri et Toranzo préférant assumer pleinement leurs actes devant une cour de justice. Nonobstant que la peine de mort eût dû être appliquée pour haute trahison, la peine la plus sévère, prononcée contre Toranzo Calderón, sera l’emprisonnement à perpétuité. Les militaires réfugiés en Uruguay, privés de leurs titres sur l’accusation de rébellion, seront dans la suite réintégrés dans l’armée par les nouvelles autorités issues du coup d’État militaire (réussi) du 16 septembre 1955, lesquelles iront jusqu’à affirmer que « la principale cause du nombre élevé de victimes » fut « la détermination absurde » de la CGT à appeler ses adhérents à se rendre sur la place de Mai.