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Quartier Grammont de Tours

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Salengro Tours
Salengro Tours

Le quartier Grammont, parfois appelé Grammont-Prébendes, voire Prébendes d'Oé ou encore Blaise-Pascal-Grammont, est une subdivision de la ville française de Tours. Situé dans la partie centrale de la commune, il est frontalier avec le quartier du Vieux-Tours au nord et le Sanitas à l'est. Il doit son nom à l'avenue de Grammont et au jardin des Prébendes d'Oé. En 2018, il compte près de 11 000 habitants. Bien que présentant dans son ensemble une population relativement mixte, le vaste secteur des Prébendes est le quartier le plus riche de la ville et souvent vu comme un quartier privilégié et bourgeois. Il contient surtout des maisons individuelles, alors que l'avenue de Grammont compte davantage de grands immeubles et des commerces. L'avenue est par ailleurs la plus grande de la ville et en est l'axe principal et central. Il est en partie traversé par le tramway de Tours depuis 2013.

Extrait de l'article de Wikipedia Quartier Grammont de Tours (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Quartier Grammont de Tours
Rue des Prébendes, Tours Prébendes

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 47.385871 ° E 0.686195 °
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Adresse

Rue des Prébendes 4
37000 Tours, Prébendes
Centre-Val de Loire, France
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Salengro Tours
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Jardin des Prébendes d'Oé
Jardin des Prébendes d'Oé

Le jardin des Prébendes d'Oé est un jardin public, situé au cœur de Tours, créé en 1872 par les frères Bühler. Placé entre la rue des Prébendes, la rue Roger Salengro, la rue Lakanal et la rue du Boisdenier, c'est un jardin à l'anglaise qui offre une belle diversité d'arbres et de fleurs, avec deux kiosques à musique et des statues d'écrivains tourangeaux comme Pierre de Ronsard, celle de Jean-Baptiste Marie Meusnier de La Place, puis Honorat de Bueil de Racan. Le jardin a été créé sur un site marécageux où se trouvaient des jardins potagers dont les revenus – les prébendes – étaient, sous l'Ancien régime, versés au prévôt d'Oé. Il était traversé par le ruisseau de l'Archevêque qui a été canalisé par la ville. À l'exemple des programmes de grands travaux entrepris sous le Second Empire à Paris, les villes de province se dotent progressivement de parcs paysagers à la manière anglaise. Les jardins publics sont un lieu de promenade privilégié pour les familles citadines, un espace récréatif pour les enfants, où les adultes se rencontrent à l'occasion de concerts donnés dans le kiosque par les musiques municipales ou militaires. C'est dans cet esprit qu'un projet vieux de 10 ans est adopté à Tours après la guerre de 1870. La réalisation du jardin a été entreprise de 1872 à 1874 pour employer les nombreux ouvriers au chômage à la suite de la crise économique due à la guerre. La création du parc a été confiée à Eugène Bühler. Conformément à la manière des Bühler, le parc se compose de grandes allées sinueuses dont l'une parcourt toujours le tour du jardin. Les arbres sont regroupés par essences, cèdres, platanes, séquoias géants et tilleuls qui forment des semblants de bois contrastant avec de vastes pelouses. Des cyprès chauves agrémentent l'île centrale (la présence d'un cours d'eau est traditionnelle dans les créations des Bühler). Il est labellisé « Jardin remarquable ».

Enceinte bastionnée de Tours
Enceinte bastionnée de Tours

L'enceinte bastionnée de Tours est une enceinte fortifiée construite entre 1591 et 1685 autour de la ville moderne de Tours. Le principe de la construction de cette enceinte, remontant au début du XVIe siècle sous le règne de François Ier car la ville s'est étendue au-delà de l'enceinte médiévale, prend corps à l'époque où Henri III est réfugié à Tours pendant les guerres de Religion pour des raisons de sécurité. L'accord d'Henri IV une fois obtenu, le chantier démarre mais il s'étale sur près d'un siècle même si le plan définitif est moins ambitieux que prévu, faute de moyens. L'enceinte, à peine achevée, est éventrée en plusieurs endroits pour laisser place à des aménagements urbanistiques aux XVIIIe et XIXe siècles (percement de voies, creusement d'un canal, construction d'une gare ferroviaire). Ces modifications favorisent l'envahissement de la ville par les eaux de la Loire lors des crues du milieu du XIXe siècle. Très vite, donc, le rempart ne remplit plus les fonctions pour lesquelles il a été construit : protection contre les attaques armées et contre les crues de la Loire. Son entretien est progressivement délaissé. L'enceinte disparaît ensuite peu à peu, démolie ou absorbée dans de nouvelles constructions, sauf quelques rares vestiges situés principalement sur sa face occidentale. Son empreinte dans la ville reste toutefois importante : c'est le long de son flanc sud que sont aménagés ultérieurement les boulevards Béranger et Heurteloup, à l'emplacement de mails installés sur des terrasses contre la muraille. Le rempart bastionné de Tours est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel en 1991.