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Église Sainte-Cécile de Raismes

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Édifice religieux du XXe siècle dans les Hauts-de-FranceÉglise du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisÉglise dédiée à sainte CécileÉglise monument historique dans le département du Nord
Raismes Église Sainte Cécile de Sabatier (D)
Raismes Église Sainte Cécile de Sabatier (D)

L'église Sainte-Cécile, appelée localement l'église de Sabatier, est une église catholique de la ville de Raismes, dans le département du Nord. Elle est sise dans la cité du Pinson et a été inscrite aux monuments historiques le 1er décembre 2009, pour ses façades et sa toiture. Elle dépend de l'archidiocèse de Cambrai.

Extrait de l'article de Wikipedia Église Sainte-Cécile de Raismes (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Église Sainte-Cécile de Raismes
Allée H Cité du Pinson, Valenciennes

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.402363 ° E 3.522878 °
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Adresse

Église Sainte-Cécile (Église de la Cité du Pinson Ancienne)

Allée H Cité du Pinson
59590 Valenciennes
Hauts-de-France, France
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Raismes Église Sainte Cécile de Sabatier (D)
Raismes Église Sainte Cécile de Sabatier (D)
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Lieux à proximité

Fosse Sabatier
Fosse Sabatier

La fosse Sabatier ou Maurice Sabatier de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Raismes. Les puits nos 1 et 2 sont commencés en juillet 1910, la fosse commence à extraire en 1913, mais elle est détruite durant la Première Guerre mondiale. Reconstruite similaire à la fosse Agache, elle recommence à extraire le 16 octobre 1920 et devient rapidement très productive, malgré les nombreuses venues d'eau qui entravent la bonne marche des travaux. Celle du 25 mai 1925 arrête l'extraction dans la plupart des chantiers. Des vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi qu'une église, un presbytère, un cimetière, et des écoles. Les terrils nos 174, 175 et 175A sont édifiés à proximité de la fosse. La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Des habitations de plain-pied viennent agrandir les cités, à l'est de la fosse, puis des Camus hauts, et d'autres modèles post-Nationalisation. La fosse Sabatier est modernisée en 1955. Le changement le plus visible est l'installation du chevalement du puits no 1 de la fosse no 1 - 1 bis des mines de La Clarence à Divion par-dessus l'ancien chevalement du puits no 2, qui dépassait alors à peine du bâtiment. Elle concentre en 1957 l'extraction de la fosse no 3 des mines de Vicoigne. Cette dernière, avec la fosse no 2, sert au retour d'air du siège Sabatier. La fosse La Grange est concentrée en 1974. L'église, dont le toit et l'intérieur ont été détruits dans un incendie en 1976, est reconstruite à l'identique. Le siège Sabatier cesse d'extraire en 1980. Les puits sont remblayés cinq ans plus tard, et les installations détruites en 1986. Seul le chevalement du puits no 2 est conservé, sans son faux-carré. Le terril no 174 est exploité, mais il est finalement sauvé, seul son sommet a disparu. Le carreau de fosse est reconverti en espace naturel. Les Camus hauts sont détruits. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Sabatier nos 1 et 2. L'église Sainte-Cécile et son presbytère sont inscrits aux monuments historiques le 1er décembre 2009, le chevalement du puits no 2 l'est le 18 mars 2010. Le chevalement, les trois terrils, les cités, l'église, le presbytère et l'école, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse de la Bleuse Borne
Fosse de la Bleuse Borne

La fosse de la Bleuse Borne, anciennement Saint-Léonard ou Bleuse Nord, de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Anzin. La fosse est commencée en 1783, l'épuisement réalisé est tel qu'il assèche les puits des environs et les fossés de la citadelle de Valenciennes. Les terrils nos 189, 189A, 189B et 218 sont édifiés à proximité de la fosse au fil des décennies. Des corons, puis des cités, sont construits. Elle est mise en communication avec les fosses La Cave et Saint-Louis, puis Thiers. Elle cesse d'extraire le 16 février 1935. Elle est alors la fosse ayant le plus produit de la compagnie. La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Des habitations sont construites à proximité de la fosse. Celle-ci sert à l'aérage jusqu'en 1953, date à laquelle le puits est remblayé. La plupart des installations ont été détruites. Une maison d'accueil spécialisée s'installe sur le carreau de fosse. Un sondage de décompression S10 est entrepris en 1991. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits de la Bleuse Borne, il ne subsiste que quelques vestiges de la fosse. Les terrils sont des espaces boisés, et les cités ont été rénovées. La cité pavillonnaire du Mont de la Veine, la cité moderne du Moulin et les terrils nos 189A et 189B ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse La Grange
Fosse La Grange

La fosse La Grange ou Alexis de La Grange de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Raismes. Le premier puits est commencé en 1884 ou en juillet 1886 et la fosse commence à extraire en 1888. L'aérage étant insuffisant, un second puits est creusé à proximité du premier en 1894 ou 1895. Une cité est bâtie à proximité de la fosse. Deux terrils nos 177 et 178 sont édifiés à côté du carreau. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est ensuite reconstruite, avec notamment un nouveau chevalement pour le puits no 1. La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Elle est légèrement modernisée au début des années 1950 et les puits sont ravalés. De nombreuses habitations sont bâties près du carreau. La fosse cesse d'extraire en janvier 1974 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse Sabatier, et cesse le service le 13 septembre 1974. Les puits sont comblés en 1975 et les installations détruites deux ans plus tard. Les terrils sont exploités, dont le no 178, initialement haut de 95 mètres. Un sondage de décompression est exécuté en 1990. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits La Grange nos 1 et 2. Il ne subsiste plus qu'un bâtiment de la fosse. Les cités ont été rénovées, les terrils sont devenus des espaces verts. La cité pavillonnaire Lagrange a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.