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Église Saint-Joseph d'Oignies

Article géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxPage avec des cartesÉdifice religieux du XXe siècle dans les Hauts-de-France
Église du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisÉglise dédiée à saint Joseph en FranceÉglise néo-gothique dans le Pas-de-Calais
Oignies Église Saint Joseph (07)
Oignies Église Saint Joseph (07)

L'église Saint-Joseph est une église catholique de la ville d'Oignies dans le Pas-de-Calais. Dédiée à saint Joseph, elle a été construite par la Compagnie des mines d'Ostricourt pour les mineurs immigrés polonais en 1925.

Extrait de l'article de Wikipedia Église Saint-Joseph d'Oignies (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Église Saint-Joseph d'Oignies
Rue des Bruyères, Lens

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N 50.468659 ° E 3.015042 °
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Adresse

Chapelle Saint-Joseph (Église Saint-Joseph)

Rue des Bruyères
62590 Lens
Hauts-de-France, France
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Oignies Église Saint Joseph (07)
Oignies Église Saint Joseph (07)
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Fosse no 1 des mines d'Ostricourt
Fosse no 1 des mines d'Ostricourt

La fosse no 1 dite Auguste Dupire de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. La fosse est commencée le 25 juin 1856 ou en juillet 1856 et commence à produire en 1858. Mais les terrains sont irréguliers, et l'exploitation n'est pas rentable. Aussi, la fosse no 1 est abandonnée en novembre 1864 au profit de la fosse no 2 entrée en production en septembre 1863. La fosse est reprise en 1896 et ses galeries sont dénoyées. Elle peut à nouveau produire en novembre 1901. Elle est, comme les autres fosses de la compagnie, détruite lors de la Première Guerre mondiale. De vastes cités ainsi qu'une église sont bâties au nord de la fosse. Un terril conique est édifié au sud. La concentration de la fosse no 1 sur la fosse no 2 est décidée en 1938, mais à cause de la Seconde Guerre mondiale, la concentration n'est effective qu'en 1949. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. la fosse no 1 est utilisée dans les années 1950 pour l'aérage des travaux de la concentration, et à partir de 1958, elle est utilisée pour la construction et l'aérage de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. La fosse ferme en 1969, et son puits est immédiatement remblayé. Le chevalement est détruit cinq ans plus tard. Le terril no 118, 1 d'Oignies, est entièrement exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 1. Les cités ont essentiellement été rénovées, bien que des habitions ont été détruites. Le site du terril est devenu un espace vert.

Fosse no 2 des mines d'Ostricourt
Fosse no 2 des mines d'Ostricourt

La fosse no 2 dite Henri Charvet de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. Les travaux commencent le 3 juillet 1860, et la fosse entre en exploitation en septembre 1863. Le cuvelage en bois est renforcé par une chemise en fonte en 1870, car il fuyait trop. Les berlines sont ensuite utilisées pour remonter le charbon. Le cuvelage est de nouveau consolidé en 1890. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. En 1937, décision est prise que cette fosse deviendrait un siège de concentration pour la compagnie. Le puits est élargi au diamètre de 5,30 mètres. En ce sens, de vastes cités commencent à être bâties dans les années 1940. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La Seconde Guerre mondiale a ralenti les travaux de modernisation qui ne sont terminés qu'en 1950. La concentration des fosses nos 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne Compagnie des mines d'Ostricourt est effective en à cette date. Les cités sont alors étendues, et une grande variété de logements est construite. Divers lavoirs et usines sont construits sur le carreau de fosse, et les ateliers centraux et les grands bureaux du Groupe d'Oignies sont bâtis à proximité. La fosse cesse d'extraire en 1976, le puits est comblé l'année suivante, et le chevalement est détruit l'année suivante. Le terril no 115 est ensuite partiellement exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Les grands bureaux et les ateliers de la fosse sont respectivement détruits en 2000 et 2003, la passerelle et la lampisterie le sont en 2007. Il subsiste encore de nombreux bâtiments sur le carreau de fosse. En novembre 2009, le bâtiment de la machine d'extraction et la mine-image sont respectivement classés et inscrit aux monuments historiques. Le terril no 115A, 2 d'Oignies, fait partie de l'espace protégé de la mine-image, le terril no 115, 2 du téléphérique, est un espace naturel protégé, le terril cavalier no 247, Cavalier du 2 d'Oignies à A1, a disparu. Au début des années 2010, la cité 1940 est rénovée. Les autres cités l'ont été peu de temps avant. D'une part, le terril no 115, 2 du téléphérique, la cité moderne de la Faisanderie, son école, son église Saint-Henri, la cité moderne de la forêt, la cité pavillonnaire 1940, et d'autre part, la fosse no 2, sa mine-image, et le terril no 115A, 2 d'Oignies, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 7 - 7 bis des mines d'Ostricourt
Fosse no 7 - 7 bis des mines d'Ostricourt

La fosse no 7 - 7 bis dite Alphonse Lecocq de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ostricourt. Les travaux du puits no 7 commencent en 1914, mais la Première Guerre mondiale les interrompt. Ils sont ensuite repris, et la fosse est opérationnelle à partir de décembre 1923. Entretemps, un puits d'aérage no 7 bis a été foncé à proximité. La fosse no 7 - 7 bis est la seule de la compagnie à être dotée de deux puits, mais seul le puits d'extraction a été doté d'un chevalement. Les cités de la fosse no 6 sont étendues en direction de la fosse no 7 - 7 bis. Un terril conique est édifié à l'ouest de la fosse. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La fosse no 7 - 7 bis n'est pas concentrée sur la fosse no 2, mais sur la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges, et à terme, sur la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. Elle assure le service et l'aérage, mais située trop au nord du gisement exploité, elle ferme en 1968. Ses puits, respectivement profonds de 481 et 414 mètres, sont remblayés, et les installations détruites deux ans plus tard. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Les cités de la fosse no 6 où logeaient les mineurs de la fosse no 7 - 7 bis sont partiellement détruites, l'autre partie est rénovée. Le terril no 108, 7 d'Oignies, a été conservé et est entièrement boisé.