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Gare de Berlin Pichelsberg

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Gare allemande de catégorie 5Gare dans l'arrondissement de Charlottenbourg-WilmersdorfGare mise en service en 1911Ligne 3 du S-Bahn de BerlinLigne 9 du S-Bahn de BerlinPage avec des cartesZone B des transports en commun de Berlin-Brandebourg
Pichelsberg 01
Pichelsberg 01

La gare de Berlin Pichelsberg est une gare ferroviaire sur le réseau de S-Bahn à Berlin, située dans le quartier de Westend.

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Berlin Pichelsberg (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Berlin Pichelsberg
Sarkauer Allee, Berlin Westend

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 52.51035 ° E 13.227125 °
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Adresse

Pichelsberg

Sarkauer Allee
14053 Berlin, Westend
Allemagne
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Pichelsberg 01
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Lieux à proximité

Clocher du Stade olympique de Berlin
Clocher du Stade olympique de Berlin

Le clocher du Stade olympique de Berlin est aujourd'hui une tour d'observation de 77,17 mètres de haut. Il a été construit en 1934 selon les plans de Werner March. La structure en acier est recouverte de plaques en calcaire. La cloche a été fabriquée à Bochum le 14 août 1935 et pendue à Berlin le 11 mai 1936. Le transfert de la cloche de Bochum à Berlin est l'objet d'une tournée à travers différentes villes allemandes, une propagande pour les Jeux Olympiques de 1936 retransmise par la radio. Elle a une masse de 9,6 tonnes. Elle est décorée des représentations de l'Aigle allemand, de la Porte de Brandebourg et des anneaux olympiques et porte le texte : « Jeux Olympiques de 1936 » et « Je convie la jeunesse du monde » (« Ich rufe die Jugend der Welt »). Sa note est un fa♯. Après un incendie à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la tour n'était pas stable et est abattue le 15 février 1947 par les Britanniques. Entre 1960 et 1962, la tour est reconstruite d'après des anciens plans. On y accroche à l'intérieur une autre cloche qui vient du stade Hanns-Braun sur le site olympique. Elle mesure 4,28 mètres de haut avec un diamètre d'environ 2,80 mètres et pèse 4,5 tonnes. La cloche originale n'avait pas été enlevée au moment de la destruction en 1947, sa chute l'a tellement endommagée qu'on ne pouvait la réutiliser. Pour éviter le vol, on l'avait enterrée. On la retrouve avec des détecteurs en 1956 et on la déterre le 16 décembre. Au pied de la tour se trouve Langemarckhalle (de). Les autres salles servent de lieu d'exposition en 2006 sur le site des Jeux olympiques d'été de 1936. À long terme, il deviendra un musée du sport à Berlin. Le clocher est ouvert à la visite tous les jours de la mi-mars à mi-novembre et de mi-novembre à mi-mars le week-end s'il n'y a pas de neige. Un ascenseur amène les visiteurs à une plateforme d'observation qui donne une vue panoramique, entre autres, sur le Parc olympique, le stade olympique, le Waldbühne ainsi que sur la ville de Berlin et le Brandebourg.

Jeux olympiques d'été de 1936
Jeux olympiques d'été de 1936

Les Jeux olympiques d'été de 1936, Jeux de la XIe olympiade de l'ère moderne, sont célébrés à Berlin, en Allemagne du 1er au 16 août 1936. La capitale allemande est désignée pour la seconde fois comme pays organisateur, mais les Jeux olympiques de 1916 ont été annulés en raison de la Première Guerre mondiale. Dans le contexte du moment, les JO de Berlin prennent vite une signification très politique, même si personne ne peut encore prévoir les changements politiques qui vont survenir en Allemagne quand, en 1931, le CIO confie à Berlin et à la République de Weimar l'organisation des jeux. Après l'instauration du régime nazi en 1933, plusieurs pays demandent le boycott de ces Jeux olympiques et organisent des jeux alternatifs, les Olympiades populaires, à Barcelone, dont le déclenchement de la guerre d'Espagne la veille empêchent l'inauguration. Les Jeux de Berlin se déroulent dans une atmosphère de xénophobie et d'antisémitisme, Adolf Hitler voulant se servir de cet événement pour faire la propagande du nazisme et la promotion de l'idéologie de la supériorité de la race aryenne, notamment à travers le documentaire Les Dieux du stade de Leni Riefenstahl. Ces jeux sont souvent cités comme exemple de « blanchiment par le sport » organisé par un gouvernement autoritaire et belliqueux. Sur les 49 nations et 3 967 athlètes (dont 335 femmes) qui prennent part à 129 épreuves dans 19 sports, l'Allemagne est le pays le plus médaillé. Dans le contexte particulier des « Jeux nazis », les quatre médailles d'or remportées par l'athlète noir américain Jesse Owens en sprint et saut en longueur représentent un important symbole dans l'histoire des Jeux olympiques modernes. Mais l'athlète le plus médaillé est le gymnaste allemand Konrad Frey (six médailles dont trois d'or). Au tableau des médailles, les athlètes allemands imposeront leur large domination tout au long des Jeux, remportant 89 médailles dont 33 d'or, devant les États-Unis, avec 56 médailles dont 24 d'or.