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Plac Politechniki (Varsovie)

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Gmach Główny Politechniki Warszawskiej 2018a
Gmach Główny Politechniki Warszawskiej 2018a

Plac Politechniki est une place située dans l'arrondissement de Śródmieście (Centre-ville) à Varsovie.

Extrait de l'article de Wikipedia Plac Politechniki (Varsovie) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Plac Politechniki (Varsovie)
Plac Politechniki, Varsovie Śródmieście

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 52.2201 ° E 21.0121 °
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Adresse

Plac Politechniki
00-653 Varsovie, Śródmieście
Voïvodie de Mazovie, Pologne
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Gmach Główny Politechniki Warszawskiej 2018a
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Lieux à proximité

Służba Bezpieczeństwa
Służba Bezpieczeństwa

Le Służba Bezpieczeństwa (SB, c’est-à-dire : « service de sécurité »), appelé jusqu'en 1954 : Urząd Bezpieczeństwa (UB), était le service de renseignement et la police secrète du régime communiste de la République populaire de Pologne. C'était une section en civil du ministère des Affaires intérieures (Ministerstwo Bezpieczeństwa Publicznego) avec le droit d'enquêter sur quiconque était perçu par le gouvernement comme un élément subversif, tant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. Il fut mis en place en 1944 sous le nom de Urząd Bezpieczeństwa (UB), d'où dérive l'expression argotique polonaise pour désigner un policier secret : « Ubek ». De 1945 à 1954, l'UB était sous la dépendance stricte du NKVD puis du KGB. Elle était alors notamment chargée, entre autres, des enquêtes et des poursuites contre ceux suspectés d'être des sympathisants des Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut renommée SB en 1956. S'ensuivit alors une relative période d'inaction lors des réformes de Władysław Gomułka. À partir de 1968, le service est réactivé et est chargé de l'élimination des opposants. Dans les années 1980, le SB s'occupa surtout du mouvement syndical Solidarność, dont les leaders étaient sous la surveillance constante du SB, jusqu'à son remplacement par l’Urząd Ochrony Państwa en 1990 après la chute du communisme. Il est à noter que le camp de concentration nazi de Zgoda (section du camp d'Auschwitz basée à Świętochłowice) a été récupéré par le SB en novembre 1945 pour servir de prison pour les opposants au régime. La torture était courante, et près de 2 000 personnes y seraient mortes. Le directeur du camp, Salomon Morel, a été recherché par les autorités polonaises à la chute du communisme pour crimes contre l'humanité, jusqu'à sa mort en février 2007. Parmi les mouvements éliminés ou les personnes exécutées par le SB figurent Witold Pilecki (cofondateur de TAP) et le prêtre catholique Jerzy Popiełuszko. Depuis 1990, beaucoup d'agents du SB ont été jugés pour leurs crimes.

Insurrection de Varsovie
Insurrection de Varsovie

L'insurrection de Varsovie est un soulèvement armé contre l'occupant allemand organisé par la résistance polonaise dans le cadre du plan militaire national « opération Tempête » (Burza en polonais), qui dure du 1er août au 2 octobre 1944. Il s'accompagne de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l'État clandestin ainsi que de l'établissement des institutions de l'État polonais sur le territoire de Varsovie libre. Côté militaire, le soulèvement est dirigé contre les forces allemandes, mais le but de ce plan est l’ultime essai de préserver la souveraineté de la Pologne face à l'avancée de l'Armée rouge et la position ambiguë des Alliés occidentaux vis-à-vis des intentions de l'Union soviétique. Plus de 50 000 combattants de l'Armia Krajowa (armée de l'intérieur) prennent part à l'insurrection, mais ils sont mal équipés (la moitié n'a pas d'armes) et peu entraînés face aux troupes allemandes. Très rapidement, les combats de rue deviennent défensifs. Les exactions allemandes sur les civils se multiplient, comme le massacre de Wola, pour terroriser la population et décourager les combattants. Les Britanniques tentent d'approvisionner les insurgés par voie aérienne, mais face aux pertes, arrêtent leurs opérations ; l'Armée rouge n'intervient presque pas, ce qui laisse le champ libre aux forces allemandes pour écraser l'insurrection. La résistance polonaise se sent abandonnée. L'insurrection prend fin le 2 octobre 1944, avec la signature d'un accord entre les parties assurant l'évacuation de tous les civils et la reddition des groupes de résistants polonais présents dans Varsovie. Une grande partie d'entre eux quitte alors la ville et une petite minorité devient les « Robinson Crusoé de Varsovie ». Cependant, les Nazis détruisent complètement la ville en représailles.