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Prieuré Saint-Jean-du-Grais

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Prieure st jean grais 37
Prieure st jean grais 37

Le prieuré Saint-Jean-du-Grais, ou prieuré de Saint-Jean-du-Gray et prieuré Saint Jean du Grais, est un ancien monastère situé dans la forêt de Bréchenay, sur la commune d'Azay-sur-Cher dans le département français d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Le prieuré, qui a été dépendant de l'abbaye Saint-Paul de Cormery, est fondé dans la première moitié du XIIe siècle par deux ermites après une donation de Foulques V d'Anjou, roi de Jérusalem en 1120. D'abord cistercien, le prieuré devient ensuite augustinien du début du XVIIe jusque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Durant cette période, comme pendant l'époque précédente, les prieurs se succèdent et Victor Le Bouthillier, archevêque de Tours, est élu à tête de l'établissement monastique dans les années 1660. Saint-Jean-du-Grais est administré par les oratoriens en 1771, et ce jusqu'aux événements révolutionnaires aux cours desquels le prieuré est vendu comme bien national. Un clocher, vestige de l'église démantelée au XIXe siècle, un dortoir, une salle capitulaire, un réfectoire et un puits sont les seules structures demeurées intactes de ce prieuré de style roman construit au Moyen Âge,. Les bâtiments du prieuré, et une peinture murale représentant un christ en majesté font l'objet d'un classement au titre de monument historique en 1928. Au début des années 2000, les fenêtres du réfectoire, du dortoir et de la salle capitulaire ont été aménagées de vitraux monochromatiques, pièces d'art contemporain exécutées par le sculpteur d'espace Sarkis.

Extrait de l'article de Wikipedia Prieuré Saint-Jean-du-Grais (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Prieuré Saint-Jean-du-Grais
Chemin des Moines, Tours

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N 47.31877 ° E 0.84431 °
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Chemin des Moines
37270 Tours
Centre-Val de Loire, France
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Prieure st jean grais 37
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Truyes
Truyes

Truyes (prononcé /tʁɥi/) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Depuis le Paléolithique, les preuves d'une présence humaine sur le site de Truyes sont nombreuses, à toutes les époques. Une église y est fondée dès le Haut Moyen Âge et, au IXe siècle, Truyes est une villa carolingienne rattachée à la viguerie d'Esvres. Il est possible que la paroisse de Cormery se soit constituée, vers cette époque, en partie aux dépens de celle de Truyes à laquelle des territoires et les droits rattachés sont soustraits. C'est l'essor de l'industrie papetière, lié au développement de l'imprimerie au XVIe siècle, qui marque un tournant décisif dans l'histoire de la paroisse. Une usine à papier mue par un moulin sur la Truyes s'installe au sud du bourg ; elle se spécialise dans la cartonnerie au XIXe siècle sous l'impulsion de la famille Oudin et, au XXIe siècle, elle est le plus important employeur de la commune. Truyes bénéficie par ailleurs, au XVIIIe siècle, de la percée d'une route à grande circulation de Tours à Châteauroux puis, à partir des années 1960, du développement économique de la capitale tourangelle ; sa population s'accroît régulièrement depuis les Trente Glorieuses pour atteindre 2 436 habitants en 2021 et le nombre de ses résidences principales a triplé depuis 1970. Outre la présence de l'Indre qui limite au sud le territoire communal et dont une crue en 1770 eut des conséquences dramatiques pour la paroisse, le réseau hydrographique communal se singularise par la présence d'un petit cours d'eau affluent du précédent, la Truyes, issu au centre du bourg d'une exsurgence karstique. La vocation agricole de Truyes, développée au Moyen Âge avec le défrichement des forêts qui occupaient une partie du plateau, est moins affirmée à partir du XIXe siècle et le boisement progresse à nouveau, de même que l'emprise de pelouses calcaires qui constituent une part du patrimoine naturel remarquable de la commune. Le territoire troïcien est d'ailleurs concerné par un site de réseau Natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. L'église dédiée à saint Martin et dont le clocher est classé au titre des monuments historiques, une chapelle du XIIe siècle elle aussi protégée, ainsi que le château du début du XXe siècle et un manoir du XVe siècle constituent les éléments les plus notables du patrimoine bâti communal.

Abbaye Saint-Paul de Cormery
Abbaye Saint-Paul de Cormery

L'abbaye Saint-Paul de Cormery est une ancienne abbaye bénédictine située sur le territoire de la commune de Cormery dans le département français d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Simple fondation monastique d'Ithier en 791, elle est élevée en l'an 800 au rang d'abbaye par Alcuin, et adopte la règle de saint Benoît. Elle est dès lors rattachée à l'abbaye Saint-Martin de Tours, et le reste jusqu'à la dissolution de la communauté monastique sous la Révolution. Malgré des dommages causés par les Normands dans la seconde moitié du IXe siècle mais difficiles à quantifier, l'abbaye se développe rapidement, et autour d'elle le bourg de Cormery. Au milieu du Moyen Âge, elle compte de très nombreuses possessions dans plusieurs provinces françaises et ses bateaux peuvent naviguer librement sur tous les cours d'eau du royaume ; forte de cinquante moines, c'est alors l'une des plus puissantes abbayes tourangelles. Elle est affectée par la guerre de Cent Ans, dont elle se relève pourtant, puis par les guerres de Religion, dont elle ne se remet jamais complètement. Malgré l'intervention des mauristes à partir de 1662, elle ne retrouve pas son éclat, ses effectifs diminuent inexorablement et c'est une abbaye déjà bien affaiblie qui succombe à la suppression des congrégations pendant la Révolution, en 1790. Les derniers moines sont dispersés, les bâtiments vendus comme biens nationaux sont détruits ou morcelés puis remaniés. Au XXIe siècle, il reste toutefois d'importants vestiges de l'abbaye Saint-Paul de Cormery, dispersés dans un paysage urbain où leur unité première est parfois difficilement identifiable parmi les constructions récentes : la tour Saint-Paul (le clocher-porche de l'abbatiale), une chapelle gothique du chœur, le réfectoire en grande partie sauvegardé bien que très remanié et une portion de la galerie du cloître sont toujours debout. À la périphérie de la clôture monastique, subsistent les logis de l'abbé, du prieur et du sacristain (logis du sacriste selon la terminologie locale). Par étapes entre 1908 et 1933, tous ces vestiges, à l'exception du logis du sacristain, sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques tandis que les chapiteaux des parties préservées figurent à l'inventaire général du patrimoine culturel. En 2021, c'est l'ensemble des vestiges à l'exception des bâtiments déjà classés qui bénéficient d'une protection au tire de son inscription.