Le 4 mai 2025, lors d'une rencontre pour un match de football de Coupe de Belgique au stade Roi Baudouin à Bruxelles, en Belgique, entre le Club Bruges KV et le RSC Anderlecht, des affrontements ont lieu en marge de la rencontre dans plusieurs quartiers de la capitale belge.
Avant le match, des hooligans du Club Bruges se rassemblent en nombre et se dirigent vers les communes de Molenbeek-Saint-Jean et de Jette. Des incidents sont signalés, incluant des dégradations de commerces et des agressions physiques. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des individus cagoulés s'en prenant à des commerces et à des passants. Les autorités locales qualifient certains de ces actes de violences à caractère raciste « anti-arabe ». Ces attaques suscitent une forte indignation au niveau national et dans la presse belge.
Pendant la rencontre, des appels à la mobilisation circulent sur les réseaux sociaux, incitant des habitants de Bruxelles à se rassembler aux abords du stade et dans les stations de métro pour confronter les supporters brugeois. Vêtus de noir et pour la plupart masqués, les jeunes originaires de plusieurs quartiers bruxellois forment des groupes véhiculés dans le centre-ville, dans une escalade de violence attaquant tout supporter lié de loin ou de près à ce match de football. Des affrontements sporadiques ont lieu entre jeunes bruxellois et des supporters du Club Bruges et d'Anderlecht, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.
Après le match, aux alentours de la gare du Midi, une centaine de personnes se rassemblent pour empêcher le départ des supporters du Club Bruges par train. Une altercation dégénère, et un supporter brugeois est blessé par balle à la cheville dans un coup de feu tiré du camp des jeunes bruxellois. Le parquet révèle 63 arrestations et 80 blessés dont quatre policiers et dont neuf ont été transportés à l'hôpital.
Le lendemain, le 5 mai 2025, des manifestations ont lieu dans le centre-ville de Bruxelles pour dénoncer les violences survenues la veille et l'absence d'une présence policière à Molenbeek lors des attaques. Ces rassemblements dégénèrent en affrontements avec la police, entraînant des dégradations supplémentaires et des interpellations. Lors de cette journée, 14 arrestations supplémentaires ont lieu.