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Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villiers-le-Bâcle

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Église dans l'EssonneÉglise dédiée à Notre-Dame de l'Assomption

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villiers-le-Bâcle est une église du diocèse d'Evry, située dans la commune de Villiers-le-Bâcle, dans le département de l’Essonne, en France. Elle est dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, et une chapelle Saint-Louis y est consacrée depuis le XIVe siècle.

Extrait de l'article de Wikipedia Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villiers-le-Bâcle (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villiers-le-Bâcle
Chemin de l'Église, Palaiseau

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N 48.7250206 ° E 2.1270224 °
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Chemin de l'Église

Chemin de l'Église
91190 Palaiseau
Île-de-France, France
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Proserpine (réacteur)

Proserpine était un réacteur nucléaire expérimental français utilisant initialement du plutonium comme combustible nucléaire et l'eau légère comme modérateur. Il a été construit au centre CEA de Saclay et divergea pour la première fois le 17 mars 1958. Proserpine avait pour but de poursuivre des études de criticité avec des solutions aqueuses de sulfate de plutonium, notamment pour l'étude de la criticité de l’usine d'extraction du plutonium de Marcoule. Puis elle a servi à la comparaison de deux éléments fissiles, le plutonium et l'uranium-235, en utilisant de l'uranium enrichi à 90% fourni par les États-Unis. Proserpine a permis de déterminer la masse minimale critique la plus petite jamais atteinte : 257 grammes de plutonium. Proserpine était constituée autour d'un cœur cylindrique, une cuve en Zircaloy de 25 cm de diamètre, contenant au début des expériences environ 300 grammes de plutonium en solution. Le plutonium provenait du traitement du combustible usé du réacteur expérimental EL2. Le cœur de la pile était entouré de matériaux réflecteur de neutrons en glucine et graphite. En cas de nécessité des barres de sécurité mues par une arbalète pouvaient s'abaisser en un dixième de seconde pour stopper la réaction en chaîne. Les techniciens utilisaient des boites à gants ou des combinaisons en plastiques pour la manipulation du plutonium. De nombreuses précautions avait été prise pour confiner le plutonium, afin d'éviter toute contamination radioactive. La première barrière de sécurité était le circuit contenant la solution, dont la résistance était préalablement testée. La seconde barrière était un circuit fermé pour récupérer la solution en cas de fuite, et des boites à gants en dépression. La troisième barrière était une enceinte scellée recouvrant complètement la pile et les circuits associés. Le tout était confiné dans un bâtiment sans fenêtre dont l'air était renouvelé 5 fois par heure. La pile proserpine était abrité par un bâtiment entouré de murs de béton de 1,30 m d'épaisseur et de 5 m de hauteur. Au-dessus et jusqu’à 10 m ou trouve des épaisseurs de 60 ou 30 cm de béton. Le bâtiment comporte en outre un atelier, plusieurs laboratoires et une salle de décontamination. Dans le hall de ce bâtiment a aussi été installé le dispositif expérimental Alecto.

EL2

EL2 (pour Eau Lourde n°2) - dénommée initialement aussi pile P2 - était un réacteur nucléaire de recherche français utilisé au centre CEA de Saclay de 1952 à 1965. Il s'agit du second réacteur nucléaire français après la pile Zoé (EL1). Après avoir développé une puissance de 500 kW pendant 3 heures le 18 février 1953, EL2 atteignit 850 kW puis 1020 kW par amélioration du refroidissementD'une puissance nominale de 2,8 mégawatts, EL2 fut le premier réacteur nucléaire à eau lourde du centre de Saclay, dont la construction datait de 1949. Avec le premier accélérateur de particules Van de Graaff, il constitua le point de départ du développement du centre CEA de Saclay. Le réacteur EL2 a produit environ 500 grammes de plutonium par an. Contenu dans une cuve cylindrique de 2 mètres de diamètre et 2,5 mètres de hauteur, EL2 utilisait comme combustible nucléaire environ 3 tonnes d'uranium métallique provenant de l'usine du Bouchet, et 6 à 7 tonnes d'eau lourde comme modérateur. Le refroidissement de la pile était assuré par de l'azote sous pression, lui-même refroidi par de l'eau ordinaire. Les difficultés rencontrées avec EL2 ont contribué à orienter les programmes du CEA vers la filière des réacteurs à l'uranium naturel graphite gaz. EL2 était destinée aux expériences de physique et de métallurgie, à la production de radioéléments artificiels, tels que le carbone 14, et à la production de plutonium utilisé notamment pour la pile proserpine. Le démarrage du réacteur EL2 fut suivi par celui du réacteur EL3 en 1957. Le démantèlement nucléaire d'EL2 a été effectué, ce réacteur a été rayé de la liste des installations nucléaires françaises. Les combustibles usés d'EL2 sont actuellement stockés dans une station d’entreposage des déchets radioactifs de Cadarache (CASCAD).