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Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement

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LSCE 20231128 133452870
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Le Laboratoire des sciences du climat et l'environnement (LSCE) est une unité mixte de recherche CEA-CNRS-UVSQ, créée en janvier 1998 par la fusion du Centre des faibles radioactivités (CFR) et du Laboratoire de modélisation du climat et de l'environnement (LMCE). Il est rattaché à la très grande fédération de laboratoires de la région parisienne que constitue l'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL), un des ensembles moteurs sur les questions environnementales et principalement climatiques dans le monde. L'activité du LSCE est surtout centrée sur « l'étude des mécanismes de l'évolution du climat et de l'environnement externe de la Terre ». Le LSCE est un des laboratoires les plus reconnus pour l'étude du climat et en particulier des changements climatiques. Il joue un rôle très important dans le cadre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), auquel participent beaucoup de ses chercheurs. Il est très diversifié puisqu'on y trouve modélisateurs comme expérimentateurs, glaciologues comme spécialistes de la télédétection spatiale ou de l'étude de la qualité de l'air.

Extrait de l'article de Wikipedia Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement
Esplanade du Climat, Palaiseau

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91190 Palaiseau, Campus Urbain de Paris-Saclay
Île-de-France, France
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Lieux à proximité

Ulysse (réacteur)

Ulysse était un réacteur nucléaire de recherche implanté sur le centre CEA de Saclay, qui a servi au CEA pendant 50 ans jusqu'en 2007. D'une puissance thermique de 100 kW, ce réacteur est de type argonaute, un modèle de réacteur universitaire développé depuis 1957 aux États-Unis à l'Argonne National Laboratory (en anglais ARGONAUT signifie ARGOnne Nuclear Assembly for University Training). En France, il existait un autre réacteur de type Argonaute qui a été implanté à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, le Réacteur Universitaire de Strasbourg (RUS), dont le démantèlement s’est achevé en 2009. Ulysse fonctionnait avec un combustible à l'uranium enrichi entre 20 % et 90 %, modéré par de l'eau ordinaire et des réflecteurs en graphite. L'opérateur de ce réacteur était l'Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). Il s'agissait d'un réacteur d'enseignement représentant un réacteur de puissance à échelle réduite. Il était utilisé pour l'enseignement et la formation continue et pour des expérimentations sous flux neutronique. Le combustible nucléaire n’a jamais été changé pendant la durée de fonctionnement de l’installation. Le réacteur Ulysse a été construit entre janvier et juillet 1961. Le réacteur a fonctionné du 23 juillet 1961 au 9 février 2007. Le réacteur Ulysse constituait l’installation nucléaire de base n°18 d'après la lettre du 27 mai 1964 au Ministère chargé des questions atomiques et spatiales. Il n'a pas fait l'objet de décret d’autorisation de création, pourtant institué dès 1963.

Proserpine (réacteur)

Proserpine était un réacteur nucléaire expérimental français utilisant initialement du plutonium comme combustible nucléaire et l'eau légère comme modérateur. Il a été construit au centre CEA de Saclay et divergea pour la première fois le 17 mars 1958. Proserpine avait pour but de poursuivre des études de criticité avec des solutions aqueuses de sulfate de plutonium, notamment pour l'étude de la criticité de l’usine d'extraction du plutonium de Marcoule. Puis elle a servi à la comparaison de deux éléments fissiles, le plutonium et l'uranium-235, en utilisant de l'uranium enrichi à 90% fourni par les États-Unis. Proserpine a permis de déterminer la masse minimale critique la plus petite jamais atteinte : 257 grammes de plutonium. Proserpine était constituée autour d'un cœur cylindrique, une cuve en Zircaloy de 25 cm de diamètre, contenant au début des expériences environ 300 grammes de plutonium en solution. Le plutonium provenait du traitement du combustible usé du réacteur expérimental EL2. Le cœur de la pile était entouré de matériaux réflecteur de neutrons en glucine et graphite. En cas de nécessité des barres de sécurité mues par une arbalète pouvaient s'abaisser en un dixième de seconde pour stopper la réaction en chaîne. Les techniciens utilisaient des boites à gants ou des combinaisons en plastiques pour la manipulation du plutonium. De nombreuses précautions avait été prise pour confiner le plutonium, afin d'éviter toute contamination radioactive. La première barrière de sécurité était le circuit contenant la solution, dont la résistance était préalablement testée. La seconde barrière était un circuit fermé pour récupérer la solution en cas de fuite, et des boites à gants en dépression. La troisième barrière était une enceinte scellée recouvrant complètement la pile et les circuits associés. Le tout était confiné dans un bâtiment sans fenêtre dont l'air était renouvelé 5 fois par heure. La pile proserpine était abrité par un bâtiment entouré de murs de béton de 1,30 m d'épaisseur et de 5 m de hauteur. Au-dessus et jusqu’à 10 m ou trouve des épaisseurs de 60 ou 30 cm de béton. Le bâtiment comporte en outre un atelier, plusieurs laboratoires et une salle de décontamination. Dans le hall de ce bâtiment a aussi été installé le dispositif expérimental Alecto.

EL2

EL2 (pour Eau Lourde n°2) - dénommée initialement aussi pile P2 - était un réacteur nucléaire de recherche français utilisé au centre CEA de Saclay de 1952 à 1965. Il s'agit du second réacteur nucléaire français après la pile Zoé (EL1). Après avoir développé une puissance de 500 kW pendant 3 heures le 18 février 1953, EL2 atteignit 850 kW puis 1020 kW par amélioration du refroidissementD'une puissance nominale de 2,8 mégawatts, EL2 fut le premier réacteur nucléaire à eau lourde du centre de Saclay, dont la construction datait de 1949. Avec le premier accélérateur de particules Van de Graaff, il constitua le point de départ du développement du centre CEA de Saclay. Le réacteur EL2 a produit environ 500 grammes de plutonium par an. Contenu dans une cuve cylindrique de 2 mètres de diamètre et 2,5 mètres de hauteur, EL2 utilisait comme combustible nucléaire environ 3 tonnes d'uranium métallique provenant de l'usine du Bouchet, et 6 à 7 tonnes d'eau lourde comme modérateur. Le refroidissement de la pile était assuré par de l'azote sous pression, lui-même refroidi par de l'eau ordinaire. Les difficultés rencontrées avec EL2 ont contribué à orienter les programmes du CEA vers la filière des réacteurs à l'uranium naturel graphite gaz. EL2 était destinée aux expériences de physique et de métallurgie, à la production de radioéléments artificiels, tels que le carbone 14, et à la production de plutonium utilisé notamment pour la pile proserpine. Le démarrage du réacteur EL2 fut suivi par celui du réacteur EL3 en 1957. Le démantèlement nucléaire d'EL2 a été effectué, ce réacteur a été rayé de la liste des installations nucléaires françaises. Les combustibles usés d'EL2 sont actuellement stockés dans une station d’entreposage des déchets radioactifs de Cadarache (CASCAD).