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Changdeokgung

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Patrimoine mondial en Corée du SudRésidence royale
Changdeokgung Injeongjeon
Changdeokgung Injeongjeon

Changdeokgung ou Palais de la Prospérité (en hangeul 창덕궁) ou Palais de Changdeokgung ou Palais de Changdeok, est un palais situé dans un grand parc à Jongno-gu, à Séoul en Corée du Sud. C'est l'un des cinq grands palais construits par les rois de la dynastie Joseon (1392–1897). Comme il se trouve à l'est du Palais de Gyeongbokgung, le Palais de Changdeokgung est souvent appelé Palais de l'Est (동궐, 東闕, Donggwol). Changdeokgung était le palais favori de nombreux rois de la dynastie Joseon et a conservé de nombreux éléments datant de la période des Trois Royaumes de Corée, qui n'apparaissent plus dans l'architecture plus formaliste du Gyeongbokgung. Par exemple, les bâtiments de Changdeokung se fondent avec la topographie naturelle du site au lieu de s'y imposer. Comme les cinq autres grands palais de Séoul, il a été lourdement endommagé pendant l'occupation japonaise de la Corée (1910-1945). Actuellement, les structures pré-japonaises du Complexe du Palais de l'Est (ce qui inclut le Changdeokgung et le Changgyeonggung) ne représentent qu'environ 30% des bâtiments existants.

Extrait de l'article de Wikipedia Changdeokgung (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 37.579355 ° E 126.992964 °
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Adresse

창덕궁

율곡로 99
03131 Séoul, 종로1·2·3·4가동
Corée du Sud
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Numéro de téléphone

call+820236682300

Site web

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Changdeokgung Injeongjeon
Changdeokgung Injeongjeon
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Lieux à proximité

Corée pendant la colonisation japonaise
Corée pendant la colonisation japonaise

La colonisation de la Corée par le Japon commence en 1905 par l'établissement d'un protectorat exercé par l'empire du Japon (actuel Japon) dans l'Empire coréen (Corée). Cependant, depuis 1894, les deux pays étaient déjà liés par un traité d'alliance militaire. Une première ébauche de la colonisation se fait avec le traité de Ganghwa (1876, premier des traités inégaux signé par la Corée) ouvrant les villes de Busan, Chemulpo (Incheon) et Wonsan aux Japonais, calqué sur la Convention de Kanagawa (1853, entre les États-Unis et le Japon). Ce protectorat, d'abord établi par le traité de Portsmouth de 1905, qui clôt la guerre russo-japonaise, est confirmé par divers accords bilatéraux. Le plus important d'entre eux est le pacte Taft-Katsura, signé entre le ministre américain de la Guerre W. H. Taft et le Premier ministre japonais Katsura Tarō. Cette occupation est renforcée par la signature d'un traité d'annexion (un autre des traités inégaux) en août 1910. Bien que les différents actes établissant ce protectorat, puis cette annexion, aient été signés sous la contrainte, dans le cadre d'une « politique de la canonnière », les Japonais désignent cette annexion sous le nom de nikkan heigō, la fusion nippo-coréenne, conforme au droit international de l'époque. L'empire du Japon prit durement en main la péninsule et exerça une domination souvent qualifiée d'impitoyable, nettement freinée par la résistance des Coréens. Avec la Seconde Guerre mondiale, l'enseignement du coréen, qui avait été auparavant obligatoire, est arrêté le 31 mars 1941. La Corée servit de réservoir aux Japonais, qui y puisèrent matières premières, denrées agricoles, et, durant la Seconde Guerre mondiale, de la main-d'œuvre à coût inférieur pour leurs usines. Les Coréens qui s'établirent au Japon subirent des discriminations raciales, tandis que beaucoup de femmes servirent d'esclaves sexuelles (« femmes de réconfort ») aux soldats japonais durant la Seconde Guerre mondiale,. La situation se maintint jusqu'à la Capitulation du Japon le 15 août 1945 (Gyokuon-hōsō). La Corée fut alors divisée en deux zones d'occupation administrées respectivement par l'Union soviétique (au nord) et les États-Unis (au sud), qui furent la première étape vers la division entre Corée du Nord et Corée du Sud.