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Temple expiatoire du Christ-Roi

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Bâtiment à MexicoNotre-Dame de GuadalupePage avec des balises de coordonnées mal forméesPage avec des cartesÉdifice religieux achevé en 1709Édifice religieux au MexiqueÉglise dédiée au Christ-Roi
Antigua Basilica de Guadalupe 18
Antigua Basilica de Guadalupe 18

Le Temple expiatoire du Christ-Roi ((es) Templo Expiatorio a Cristo Rey) aussi connu sous le nom de la Vieille Basilique de Notre-Dame de Guadalupe, est une basilique catholique consacrée à la Vierge de Guadalupe, située dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe, au nord de Mexico (Mexique). Cette église a été construite spécifiquement pour recueillir et exposer la relique de l'image de Notre-Dame de Guadalupe. En 1749 elle reçoit le titre de « collégiale », et en 1904 le pape Pie X l'élève au rang de basilique mineure. L'église est le lieu d'événements historiques pour le pays comme la signature du traité de Guadalupe Hidalgo mettant fin à la guerre américano-mexicaine en 1848, ou le couronnement canonique de la Vierge de Guadalupe en 1895, et même un attentat contre l'image de la Vierge en 1921. Déstabilisée dans sa structure à la suite de la construction du couvent des capucines en 1797 (et par un sol trop meuble), l'édifice subit plusieurs restaurations (1895, 1938 et 1979). Certaines restaurations ont amené des modifications notables dans la structure du bâtiment (extension vers le nord de l'église, relèvement du transept, création d'un dôme). La dernière phase de travaux en 1979 A entrainé la fermeture complète du bâtiment jusqu'en 2000 où il a pu être remis en service, bien que les travaux de restauration ne soient toujours pas terminés. Depuis la construction de la nouvelle basilique, cette église a été renommée en Temple expiatoire du Christ-Roi, mais elle reste connue sous le nom de la Vieille Basilique. Construite dans le style baroque, et faisant 77 m de long par 37 de large et 30 m de haut, c'est au début du XVIIIe siècle la plus grande et la plus somptueuse église construite en l'honneur de la Vierge Marie de tout le Mexique. La restauration faite à la fin du XIXe siècle redécore le sanctuaire dans un style néoclassique. Les diverses restaurations du bâtiment ont amené des changements successifs dans le mobilier de l'église. Certains éléments du mobilier retirés ont été préservés et installés dans la chapelle ou la sacristie de l'église. À l'occasion de la première restauration, six grandes toiles ont été réalisées pour présenter l'histoire de la dévotion à la Vierge de Guadalupe. Ces toiles ont été restaurées en 2000.

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Temple expiatoire du Christ-Roi
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Antigua Basilica de Guadalupe 18
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Basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico
Basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico

La basilique Notre-Dame-de-Guadalupe est une basilique catholique consacrée à la Vierge de Guadalupe, située dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe, autour de la colline de Tepeyac, au nord de Mexico. Cette église moderne a été construite en 1976 pour permettre d'accueillir un plus grand nombre de pèlerins que dans la Vieille Basilique de Notre-Dame de Guadalupe, devenue trop petite et qui menaçait de s'effondrer. L'église a une capacité de 10 000 places et le nombre de fidèles peut être porté à 100 000 en utilisant les différentes chapelles, ainsi que l'atrium et l'esplanade devant l'église. Le site rassemble régulièrement plusieurs millions de visiteurs lors des grands événements (en particulier autour du 12 décembre, pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe), et près de 20 millions de pèlerins se rendent tous les ans dans cette basilique, ce qui en fait le monument catholique le plus visité après la cité du Vatican. L'église expose la tunique de Juan Diego Cuauhtlatoatzin où s'est imprimée l'image de la Vierge Marie, à la suite de son apparition à cet indigène. Cette église a une forme circulaire de 100 mètres de diamètre, avec un toit couvert de plaques de cuivre (devenu vert avec le temps) dont la forme évoque une tente. L'église, construite et financée par l’Église catholique, a été nationalisée par le gouvernement mexicain, du fait d'anciennes lois anticléricales datant du début du XXe siècle.

Sanctuaire Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico
Sanctuaire Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico

Le sanctuaire marial Notre-Dame-de-Guadalupe est un sanctuaire national de l'Église catholique consacré à la Vierge de Guadalupe, situé dans le secteur Gustavo A. Madero à Mexico au Mexique, sur la colline de Tepeyac réputée être le lieu des apparitions mariales de 1531. Dans le sanctuaire, la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe expose la tunique de Juan Diego Cuauhtlatoatzin où se serait imprimée l'image de la Vierge Marie, à la suite de son apparition. Depuis 1531, plusieurs chapelles et églises, de plus en plus grandes, ont été construites pour accueillir les fidèles venant en pèlerinage. Les plus importantes sont les deux dernières construites à cet effet : la « grande église baroque » connue sous les noms de Vieille Basilique et de Temple expiatoire du Christ-Roi, construite en 1709 et qui a subi plusieurs phases de réparations-restaurations, et la basilique actuelle qui a été construite en 1976, en remplacement de la précédente. Plusieurs papes se sont rendus sur place pour des célébrations particulières donnant lieu à des grands rassemblements de plusieurs millions de fidèles. Aujourd'hui, près de 20 millions de pèlerins se rendent tous les ans à la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe (dont près de la moitié les jours précédant le 12 décembre, fête de la Vierge de Guadalupe), ce qui en fait le lieu de pèlerinage catholique le plus visité après la cité du Vatican.

Image de Notre-Dame de Guadalupe
Image de Notre-Dame de Guadalupe

L'image de Notre-Dame de Guadalupe ou la tilma de Juan Diego est une image acheiropoïète établie sur un tissu de 1,70 mètre par 1,05 sur lequel est représentée l'image de Notre-Dame de Guadalupe. Ce tissu remonte au XVIe siècle ; la tradition catholique (appuyée sur le Nican mopohua) indique qu'il est le fruit d'un miracle lors des apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe à Juan Diego en 1531, devant l'évêque de Mexico Juan de Zumárraga. D'après le manuscrit daté du milieu du XVIe siècle, l'image serait apparue « miraculeusement » sur la tilma de l'Indien, alors que celui-ci remettait à l'évêque Zumarraga des roses d'Espagne, en preuve des apparitions mariales dont il disait avoir été le témoin. Ces apparitions, ainsi que le « miracle de la tilma » ont fait l'objet d'une enquête officielle par l'Église catholique en 1666, et ils ont été officiellement reconnus par les autorités de l’Église en 1784. Cette « version catholique » des événements a fait l'objet de publications un siècle après les « apparitions ». Seuls quelques codex et manuscrits mexicains sont quasi contemporains (à 20 ou 30 ans) des événements. Dès la fin du XVIIIe siècle, des historiens ont mis en doute la version officielle, s'appuyant sur des écrits de religieux du milieu du XVIe siècle accusant l'image d'être « un faux », une peinture réalisée par un artiste local. Ce débat historico-critique n'est aujourd'hui pas clos, entre des historiens argumentant que cette dévotion est un syncrétisme mis en place au début de la conquête espagnole appuyé par une image de facture humaine, et d'autres historiens et experts reconnaissant comme « authentiques » les manuscrits et codex, datés de la même période et rédigés en langue nahuatl. L'image présente sur ce tissu est reprise comme « l'image officielle » de Notre-Dame de Guadalupe. La grande dévotion populaire au Mexique, depuis le XVIe siècle, a amené de nombreuses personnes politiques, militaires et de simples citoyens à reproduire cette image sur des bannières et des drapeaux. Son « utilisation » comme étendard fut importante durant la guerre d'indépendance et les multiples révolutions que connut le pays jusqu'à la guerre des Cristeros dans les années 1920. Pour abriter l'image, une série d'églises et de basiliques ont été construites sur et autour de la colline de Tepeyac, le lieu des apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe en 1531. Cette image, officiellement reconnue comme « miraculeuse » par l’Église catholique a reçu plusieurs signes de reconnaissance officiels, comme la reconnaissance de l'apparition en 1754 par Benoît XIV, le couronnement canonique de l'image en 1895. En 1966, le pape Paul VI, puis en 2013, le pape François ont offert une rose d'or à l'image de la Vierge. En 2016, lors d'une visite au sanctuaire, le pape François a offert personnellement une seconde couronne à la Vierge. Depuis le XVIIe siècle, l'image a été l'objet de plusieurs études et analyses scientifiques, les dernières ayant lieu à la fin du XXe siècle. Si les résultats de ces études apportent des points de convergence et des consensus à certaines conclusions partielles, ces études font également, entre les chercheurs, l'objet de divergences profondes sur certains points, et surtout sur la conclusion finale. Parmi les points de convergence, nous pouvons citer : l'image a fait l'objet de retouches/restaurations partielles avec reprise de peinture (locale) au cours de l'histoire (la retouche la plus criante étant la disparition de la couronne à la fin du XIXe siècle), l'image n'a jamais été vernie et les zones retouchées montrent des marques d'écaillement de peinture. Parmi les points de désaccord, ou relevés par une partie des scientifiques seulement (les autres ne disant rien sur ce point ou étant contre), nous pouvons indiquer : la nature de la toile (faite en fibre d'agave pour les un ou en lin et coton pour un autre), la toile présente une couche d'amorce (ou non pour d'autres), les parties non retouchées de l'image sont dans un très bon état de conservation, sans écaillage ou pelage avec des valeurs de couleur une luminosité en bon état. Un phénomène optique d'iridescence de la surface de l'image aurait également été observé. À partir des différentes études scientifiques, de leurs résultats et de l'analyse historico-critique des sources documentaires, les experts et commentateurs tirent des conclusions diamétralement opposées : soit toute l'image est l’œuvre d'une création humaine par un peintre du XVIe siècle, soit l'image est d'une origine non explicable humainement ayant fait l'objet de retouches ponctuelles (voire maladroites) au cours des siècles.