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Siège de Jébus

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David (roi d'Israël)Guerre dans l'Israël antiqueHistoire militaire du XIe siècle av. J.-C.Page avec des cartesSiège de Jérusalem dans l'AntiquitéSiège du XIe siècle av. J.-C.

Le siège de Jébus, également appelé siège de Jérusalem, est un récit biblique dans le Deuxième Livre de Samuel qui évoque le siège de la ville de Jébus par les Hébreux, conduits par le roi David. L'identification de Jébus à Jérusalem est traditionnelle ; elle est contestée par des historiens modernes, de même que le caractère militaire de la conquête. Selon la Bible hébraïque les Hébreux auraient pris la ville en menant un assaut par surprise, à l'issue duquel Jébus (ou Jérusalem) serait devenue la capitale du Royaume d'Israël sous son nom initial de Cité de David.

Extrait de l'article de Wikipedia Siège de Jébus (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Siège de Jébus
אגריפס, Jérusalem Nahalaot

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Latitude Longitude
N 31.783333 ° E 35.216667 °
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אגריפס 8
9422904 Jérusalem, Nahalaot
District de Jérusalem, Israël
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Jérusalem
Jérusalem

Jérusalem (prononciation française /ʒe.ʁy.za.lɛm/), en hébreu : יְרוּשָׁלַיִם, Yerushaláyim (dénomination israélienne officielle) ; en arabe : القدس, al Quds ou اورشليم, Ûrshalîm (dénomination israélienne officielle en arabe), est une ville du Proche-Orient ; sa vieille ville occupe une place centrale dans les religions juive et chrétienne, et une place importante dans la religion musulmane ainsi que dans le conflit en cours depuis la création d'Israël en 1948. En 1947, dans son plan de partage de la Palestine mandataire, l'ONU dote Jérusalem d'un statut international, mais la guerre israélo-arabe de 1948-1949 aboutit à un partage de la ville entre occupation israélienne (Jérusalem-Ouest) et jordanienne (Jérusalem-Est). Le 31 janvier 1950, le gouvernement israélien proclame Jérusalem capitale de l'État d'Israël et y transfère les organes de l'État (le gouvernement en 1949 puis dans les années 1950 la Knesset et la Cour suprême), mais la plupart des pays maintiennent leur ambassade à Tel Aviv-Jaffa, internationalement reconnue comme capitale. Après la guerre des Six Jours (1967), Israël occupe la totalité de la ville (ainsi que la Cisjordanie et la bande de Gaza) et prononce unilatéralement l'annexion de Jérusalem-Est en 1980, mesure non reconnue internationalement. Chef-lieu du district de Jérusalem, la ville est donc aujourd'hui aussi de facto la capitale d'Israël, tandis que sa partie Est est la capitale proclamée et revendiquée par l'État de Palestine. La ville abrite également les territoires enclavés du domaine national français en Terre sainte. La municipalité de Jérusalem s’étend sur 125,1 km2 pour une population de 966 346 habitants en janvier 2022. Cette population est très variée, avec des religions, des origines et des conditions socio-économiques diverses. La vieille ville, d'une superficie de moins de 1 km2, est historiquement composée de quatre quartiers : un quartier musulman, un quartier arménien, un quartier chrétien et un quartier juif. Ces quartiers sont entourés de remparts dont la partie visible aujourd'hui a été construite entre 1535 et 1538. Cependant, les recherches menées par Vincent Lemire montrent le caractère exogène (apportée par les pèlerins et les visiteurs) de cette cartographie tardive (XIXe siècle) qui met de côté la complexité des dynamiques de peuplements des différentes parties de la vieille ville. Située à environ 800 m d'altitude, Jérusalem est éloignée de 33 km de la mer Morte, dont l'altitude est de 400 m au-dessous du niveau de la mer.

Siège de Jérusalem (636-637)
Siège de Jérusalem (636-637)

Le siège de Jérusalem ayant lieu de 636 à 637 est un épisode du conflit qui oppose l'Empire byzantin au Califat des Rachidoune. Il commence quand l'armée du calife Omar dirigée par Abu Ubayda ibn al-Djarrah met le siège devant Jérusalem en novembre 636. Après six mois, le patriarche Sophrone accepte la reddition de la cité, à la condition qu'elle se fasse devant le calife. En avril 637, le calife Omar ibn al-Khattâb arrive devant Jérusalem pour recevoir la reddition de la ville. La conquête musulmane de la ville renforce le contrôle arabe sur la Palestine. Cette domination n'est remise en cause que plusieurs siècles plus tard avec la Première croisade. La ville de Jérusalem en vient aussi à devenir un lieu saint de l'islam en plus d'être déjà un sanctuaire important du christianisme et du judaïsme. Plus généralement, cette conquête stabilise la situation de la région, particulièrement tourmentée depuis une vingtaine d'années. En 613, la révolte juive contre l'empereur Héraclius avait entraîné la prise de Jérusalem par les Sassanides en 614. La révolte se termine avec le départ des Perses et le massacre des Juifs par les Byzantins en 629. Les Juifs venaient alors de connaître 15 ans d'autonomie. Après la conquête musulmane de Jérusalem, les Juifs reçoivent à nouveau l'autorisation de vivre et de pratiquer leur religion librement dans la ville, huit ans après leur massacre par les Byzantins et près de 500 ans après leur expulsion de Judée par les Romains. La conquête aurait aussi entraînée la signature de la Convention d'Omar en 637, qui décrit les droits et les restrictions des Chrétiens et des Juifs vivant sous l'autorité musulmane et leur conférant le statut de dhimmis.