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Pont Mosca

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Pont emprunté par un tramwayPont à Turin
Ponte Mosca
Ponte Mosca

Le pont Mosca est un pont historique à Turin, région du Piémont, en Italie. Ce fut le premier pont en pierre construit dans la ville. Le pont est érigé sur la Doire Ripaire.

Extrait de l'article de Wikipedia Pont Mosca (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Pont Mosca
Corso Giulio Cesare, Turin Aurora

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N 45.08127 ° E 7.68654 °
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Corso Giulio Cesare
10152 Turin, Aurora
Piémont, Italie
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Ponte Mosca
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Porte palatine
Porte palatine

La porte Palatine est un monument ancien de Turin, en Italie. Une partie de sa structure date de l'époque romaine et le reste de l'époque médiévale. C'est une des quatre portes de la ville romaine, accès nord de la ville d'Augusta Taurinorum, aujourd'hui Turin. Elle est située près du Duomo et du Palais royal. Dans son aspect actuel, le bâtiment comprend deux tours polygonales, de seize faces chacune, et une porte centrale. Seule cette dernière et la tour droite sont des structures originales romaines, la tour gauche ayant été ajoutée à l'époque médiévale. Les créneaux datent de 1404. Le nom de Porta Palazzo vient de Porta Palatii, en latin « porte du palais », se référant au palais impérial proche, qui abrita de nombreux personnages historiques, y compris les rois lombards et Charlemagne, et qui fut ensuite le siège des autorités communales. Au cours du début du XVIIIe siècle lors de la reconstruction urbaine à Turin, la porte n'a été préservée que grâce à l'intervention personnelle de l'architecte Antonio Bertola. Elle a été l'un des monuments les plus vieux à être sauvé de la destruction. Deux statues en bronze (copies de statues anciennes) ont été placées en face du monument au cours de l'ère fasciste. En 2006, la Ville de Turin a lancé une requalification en zone archéologique, ce qui rend les tours accessibles au public avec la création d'un parking souterrain pour les voitures du marché à proximité de Porta Palazzo.

Suaire de Turin
Suaire de Turin

Le Suaire de Turin, ou Linceul de Turin, est un drap de lin jauni de 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large montrant l'image floue (de face et de dos) d'un homme présentant les traces de blessures compatibles avec un crucifiement. La représentation figurant certains détails de la Crucifixion de Jésus de Nazareth décrite dans les évangiles canoniques est l'objet de piété populaire et est considérée par l'Église catholique comme une icône. Certains croyants la vénèrent comme une relique insigne, le « Saint-Suaire ». Les premières mentions documentées et non contestées de ce drap proviennent de la collégiale de Lirey, en Champagne, dans la seconde moitié du XIVe siècle. Les ostensions de l'objet aux fidèles sont interdites à deux reprises par les évêques de Troyes, qui affirment avoir découvert le faussaire responsable de la supercherie. En 1390, le pape Clément VII publie une bulle autorisant l'ostension du linge, mais il défend que soient faites « les solennités en usage lorsqu'on montre une relique » et exige que la foule soit avertie qu'on ne montre pas l'objet en tant que relique, mais en tant que « figure ou représentation du Suaire du Christ ». Après diverses pérégrinations, l'objet devient en 1453 la propriété du duc de Savoie Louis Ier ; à partir de la seconde moitié du XVe siècle, il est vénéré comme une relique de la Passion. Il est conservé depuis 1578 dans la chapelle de Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin. L'essor de la photographie amène en 1898 Secondo Pia à publier une image du linceul dont le négatif offre toutes les qualités d'un positif, suscitant dès lors d'âpres débats sur l'authenticité du linceul et sa datation : le Suaire de Turin devient l'« artéfact le plus étudié de l'histoire » pendant près d'un siècle. Les techniques modernes d'analyse relancent le sujet en 1978 avec une équipe de scientifiques du Shroud of Turin Research Project qui, le 18 avril 1981, conclut à l'impossibilité d'exclure que le suaire soit celui décrit dans les évangiles. En 1988, la datation par le carbone 14 fait consensus pour donner une origine médiévale du suaire (XIIIe – XIVe siècle), qui ne peut donc pas être qualifié comme une relique authentique. Dès leur publication, ces résultats sont acceptés par le pape Jean-Paul II et l'évêque de Turin. En 1998, le Pape Jean-Paul II qualifie le linceul de « provocation à l'intelligence » et invite les scientifiques à poursuivre leurs recherches (néanmoins, l'Église catholique, propriétaire du linceul depuis 1983, ne s'est jamais prononcée officiellement sur son authenticité). Les partisans de l'authenticité contestent la validité de l'échantillon ou les conditions de la datation au carbone 14, ou bien fondent leur argumentation sur des hypothèses, notamment une supposée image du linceul datant du XIIe siècle, des pièces de monnaie qui auraient été placées dans les orbites ou l'existence d'inscriptions qui figureraient sur le tissu. Pour d'autres, comme les historiens Andrea Nicolotti et Gary Vikan, le suaire est bien une image fabriquée au milieu du XIVe siècle pour la collégiale de Lirey, et correspond à l'aspiration de l'art de cette époque pour une description détaillée des souffrances de la Passion du Christ,.