place

Melox

Article géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox OrganisationArticle utilisant une InfoboxArticle à illustrer OrganisationOrano
Page avec des balises de coordonnées mal forméesPage avec des cartesUsine française du cycle du combustible nucléaire

Orano Melox est une entreprise filiale d'Orano Recyclage et une usine qui fabrique des assemblages de combustibles à base de plutonium - le combustible MOX - utilisés dans les réacteurs à eau sous pression (REP) et à eau bouillante (REB) pour des clients français et étrangers. L'usine Melox est située dans le Gard, sur environ 11 ha en limite du site nucléaire de Marcoule. À partir d'oxyde de plutonium et oxyde d’uranium, l'usine a produit, entre 1995 et 2021, 3000 tonnes de ce combustible nucléaire, utilisé dans certains réacteurs français et étrangers. Il s'agit du principal débouché pour le retraitement du plutonium issu des combustibles usés. Fin 2013, Melox est devenu un établissement d'Areva NC. Orano Melox est aujourd’hui un établissement d’Orano Recyclage, qui rassemble toutes les activités du cycle du combustible nucléaire. En 2022, 800 personnes sont directement employées par l'entreprise Orano Melox, qui génère 500 emplois induits. L'usine a réalisé en 2013 une production de 124 tonnes, tombée à 60 tonnes en 2021. En 2022, un programme de remise à niveau a été lancé pour repasser au-dessus des 100 tonnes de production par an.

Extrait de l'article de Wikipedia Melox (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 44.1453 ° E 4.71288 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

D 138A
30200 Nîmes
Occitanie, France
mapOuvrir sur Google Maps

Partager l'expérience

Lieux à proximité

Astrid (réacteur)
Astrid (réacteur)

Astrid ou ASTRID (acronyme de l'anglais Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration) est un projet de prototype de réacteur nucléaire français de quatrième génération, de type réacteur rapide refroidi au sodium, porté par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) dans les années 2010 et arrêté en 2019. À la suite des réacteurs expérimentaux Rapsodie, Phénix (250 MWe) et Superphénix (1 240 MWe), le projet Astrid, prototype de puissance intermédiaire (600 MWe), vise à démontrer la possibilité d'un passage au stade industriel de la filière des réacteurs à neutrons rapides au sodium. Le projet est alors présenté comme « doté des meilleurs standards de sûreté du moment ». Il doit tirer « de la ressource disponible cent fois plus d'énergie que ne le font les réacteurs actuellement déployés sur le parc nucléaire français », constitué uniquement de réacteurs à eau pressurisée. Il utilise, pour ce faire, « comme matières premières, les énormes stocks d'uranium 238 constitués par l'exploitation du parc EDF durant des décennies, ainsi que le plutonium extrait des combustibles usés ». S'inscrivant, au-delà d'une perspective historique d’indépendance énergétique, dans un objectif de durabilité, Astrid vise à permettre non seulement d'économiser les ressources fissiles en valorisant l'uranium 238 et en multi-recyclant le plutonium, mais aussi à réduire la quantité de déchets nucléaires à vie longue en incinérant les actinides mineurs. La construction du réacteur Astrid doit ainsi s'accompagner de la mise en service d'un nouvel atelier spécialisé de fabrication de combustible MOx à l'usine de La Hague. Le coût du projet est estimé à plus de cinq milliards d'euros. La décision politique de cet investissement et sa rentabilité, comme pour tout projet de cette envergure, suscitent des controverses. Du fait de contraintes budgétaires, le CEA propose en 2018 de réduire la puissance du réacteur à 100–200 MWe, puis abandonne le projet en 2019. L'organisme précise que « le projet de construction d'un réacteur prototype n'est pas prévu à court ou moyen terme ». Il envisage plutôt de s'en occuper « dans la deuxième moitié du siècle ».

Réacteur nucléaire G3

Le réacteur nucléaire G3 est un réacteur nucléaire militaire construit à partir de 1956 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Marcoule, et actuellement en phase de démantèlement nucléaire. Il utilisait de l'uranium naturel (non enrichi) comme combustible nucléaire, et était modéré par du graphite, dont il tient son nom G3 (G pour graphite). Plus gros que leur prédécesseur G1, les réacteurs G2 et G3 - d'une puissance thermique de 250 mégawatt chacun - étaient refroidis non pas par de l'air comme G1 mais par un gaz sous pression en circuit fermé, le dioxyde de carbone (CO2), à l'instar du réacteur EL2 fonctionnant depuis 1952 au centre CEA de Saclay. Il s'agit donc des deux premiers réacteurs de la filière française des réacteurs à l'uranium naturel graphite gaz (UNGG). Le réacteur G3 a été mis en service le 8 juin 1959. Son combustible nucléaire était fourni par l'usine du Bouchet puis l'usine de Malvesi. Le plutonium produit par G3 fut extrait à l'usine de plutonium UP1 puis employé pour des essais nucléaires français. Pour modérer la réaction de fission nucléaire, les 12 000 barres de combustible de G3 étaient insérées dans un bloc de 1 200 tonnes de graphite percé d'environ 50 puits verticaux prévus pour le passage des barres de contrôle et de sécurité. Avec G1 et G3, G2 produisit environ 100 kg de plutonium par an. L'utilisation du combustible de G3, comme G1 et G2, n'était pas optimale d'un point de vue économique, parce qu'il était maintenu juste assez longtemps dans la pile pour produire du plutonium. Dès mai 1955, EDF était associée aux études du projet d'une installation de production d'électricité de 40 mégawatts électrique. L'installation fut couplée au réseau électrique en avril 1960. Cette collaboration avec le CEA a permis à EDF de construire le réacteur EDF1 dans la centrale nucléaire de Chinon, qui produira de l'électricité à partir du 14 juin 1963. Le réacteur G3 est arrêté définitivement en 1984. Les opérations d’assainissement puis de démantèlement de G3 ont débuté en 1986. La première phase de démantèlement a consisté à déposer l’ensemble des circuits externes, notamment celui de refroidissement, et à assurer le confinement des blocs réacteurs. Elle s’est achevée en 1996. Selon le CEA, le démantèlement complet reprendra en 2020 lorsque la radioactivité résiduelle aura décru et que le stockage des déchets sera possible, pour s'achever en 2035.