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Birmingham (Anderlecht)

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Birmingham est un quartier de la commune d'Anderlecht (Région de Bruxelles-Capitale). Il se situe au nord-est de la commune. Le quartier est petit en superficie et une grande majorité de celle-ci est occupée par des industries. Au nord, on trouve le Birmingham Palace.

Extrait de l'article de Wikipedia Birmingham (Anderlecht) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Birmingham (Anderlecht)
Quai Fernand Demets,

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.842597 ° E 4.320057 °
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Adresse

Quai Fernand Demets 35
1070
Belgique
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Abattoirs d'Anderlecht
Abattoirs d'Anderlecht

Les Abattoirs d’Anderlecht, ou de Cureghem à Bruxelles (en néerlandais : Het Slachthuis van Anderlecht), toujours en activité, constituent un exemple remarquable de l’architecture industrielle du XIXe siècle. En 1887, la décision est prise de remplacer les abattoirs communaux, qui posent de gros problèmes d’acheminement du bétail et d’hygiène (installation vétuste et rejet des déchets dans la Senne au détriment des autres activités qui y puisent l’eau), par un nouvel établissement. L’emplacement choisi, est situé à Cureghem où il subsiste d’importants terrains marécageux qui ont l’avantage d’être longés par le canal Bruxelles-Charleroi et de pouvoir être reliés au chemin de fer. La société anonyme des Abattoirs et Marchés d’Anderlecht-Cureghem est fondée en mai 1888. Les travaux débutent par le détournement d’un bras de la Senne et par l’assèchement des terrains réalisés grâce à l’édification de remblais. La nature meuble du terrain impose la construction de fondations de quatre mètres de profondeur qui constituent de vastes caves voûtées. Connues aujourd’hui sous le nom de Caves de Cureghem, elles serviront de glacière[réf. nécessaire] et de champignonnière. La grande halle métallique construite par-dessus et qui forme un carré de cent mètres de côté, est conçue par l’architecte Émile Tirou. La charpente de la toiture est soutenue par une centaine de colonnes de fonte. L’entrée principale est ornée de deux taureaux de fonte bronzée signés du sculpteur Isidore Bonheur (fonderie du Val d'Osne), copie de ceux des anciens abattoirs de Vaugirard, parc Georges-Brassens. Différents bâtiments complètent l’ensemble qui sera inauguré en 1890. La présence de l’abattoir dynamise le quartier en favorisant la création de nombreuses activités, tanneries et entreprises agro-alimentaires. Les autres abattoirs de Bruxelles ne résistent pas longtemps à la concurrence. En 1920, la gestion de l’abattoir est reprise par la commune d’Anderlecht. À la suite de gros problèmes économiques, le site est cédé dans les années 1980 à une société coopérative de négociants et abatteurs qui entreprend sa modernisation. La grande halle est classée en 1988. L’abattoir emploie 1 500 personnes (chiffre 2006). En plus de ses activités, la halle sert de marché couvert de produits alimentaires et de brocante. Les Caves de Cureghem, rénovées en 1992, accueillent différents événements (salons, expositions, séminaires…).

Molenbeek-Saint-Jean
Molenbeek-Saint-Jean

Molenbeek-Saint-Jean (prononcé [moː.lən.ˌbeːk sɛ̃ ˈʒɑ̃] ; en néerlandais Sint-Jans-Molenbeek ; en bruxellois Meulebeik), couramment appelée « Molenbeek », est une des dix-neuf communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale en Belgique. Ses habitants sont appelés les Molenbeekois. Située dans l'ouest de la région, la commune est bordée par la Ville de Bruxelles, dont elle est séparée par le canal Charleroi-Bruxelles, ainsi que par les communes d'Anderlecht, Berchem-Sainte-Agathe, Dilbeek, Jette et Koekelberg. Le ruisseau Molenbeek, d'où elle tire son nom, traverse la commune. Comme dans toutes les communes bruxelloises, l'administration est officiellement bilingue (français-néerlandais). Depuis ses origines au Moyen Âge jusqu'au xviiie siècle, Molenbeek était un village rural à la périphérie de Bruxelles, mais au tournant du xixe siècle, il connut une croissance importante provoquée par l'essor du commerce et de l'industrie pendant la révolution industrielle. Sa prospérité déclina après la Seconde Guerre mondiale, en raison de la désindustrialisation, entraînant d'importants plans d'investissements et de régénération. De nos jours, c'est une commune principalement résidentielle composée de plusieurs quartiers historiquement et architecturalement distincts. Molenbeek a acquis une notoriété médiatique mondiale au xxie siècle en tant que base de terroristes islamistes qui ont mené des attentats à Paris (2015) et à Bruxelles (2016). Au 1er janvier 2020, la commune comptait 97 979 habitants. La superficie totale est de 5,89 km2, ce qui donne une densité de population de 16 314 hab./km2, soit le double de la moyenne bruxelloise. Sa partie supérieure est plus verte et moins densément peuplée. Plus de la moitié de la population est d'origine étrangère. Molenbeek portera la candidature au titre de capitale européenne de la culture en 2030.