La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Avion. Les travaux commencent en 1920, et la fosse commence à produire en 1923. De vastes cités, comptant un grand nombre de corons sont bâties à proximité de la fosse, au nord et à l'ouest.
La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. Sept mineurs périssent le 10 septembre 1948 dans l'explosion qui a suivi l'incendie. En 1952, le Groupe de Liévin fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse est modernisée en vue de devenir un siège de concentration, un lavoir est également construit sur le carreau. Le terril no 76, 7 de Liévin, est édifié à l'ouest de la fosse. La fosse no 4 - 4 bis est concentrée en 1955, la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter l'est trois ans plus tard. Vingt-et-un mineurs périssent dans une explosion dans la nuit du 1er au 2 février 1965. Le puits no 7 est approfondi à 1 045 mètres en 1965, le lavoir ferme l'année suivante.
La fosse no 7 - 7 bis cesse d'extraire en 1973, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19 sise à Loos-en-Gohelle. Elle assure le service et l'aérage jusqu'en 1984, puis est conservée pour les travaux du fond jusqu'à la fermeture de la fosse no 11 - 19 en 1986, c'est à cette même date que les puits sont remblayés, les chevalements sont détruits en 1987.
La fosse est alors exploitée pour son grisou par Gazonor. Le terril conique est exploité, jusque dans les années 2010. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Les cités sont rénovées. Bien que le bâtiment de la machine d'extraction du puits no 7 bis a été détruit à la fin de l'année 2007, il subsiste sur le carreau de fosse de nombreux bâtiments. Le cavalier minier reliant ce terril à la fosse no 7 - 7 bis, la cité-jardin du Bouvier et son école, et la cité de corons des Pinchonvalles ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.