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Vestiges du Pont-Perrin

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Porte Pont Perrin au loin
Porte Pont Perrin au loin

Les vestiges du Pont-Perrin sont des vestiges d'un pont datant du Moyen Âge reliant les communes de Châteauroux et de Déols dans l'Indre. Ces vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 20 septembre 2011.

Extrait de l'article de Wikipedia Vestiges du Pont-Perrin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Vestiges du Pont-Perrin
Avenue du Général de Gaulle, Châteauroux

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 46.8250561 ° E 1.6983526 °
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Adresse

Vestiges du pont Perrin

Avenue du Général de Gaulle
36130 Châteauroux
Centre-Val de Loire, France
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Porte Pont Perrin au loin
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Abbaye Notre-Dame de Déols
Abbaye Notre-Dame de Déols

L’abbaye Notre-Dame de Déols ou abbaye Notre-Dame de Bourg-Dieu est une ancienne abbaye bénédictine, maintenant très largement en ruines, située à Déols en Bas-Berry, dans le département de l'Indre, près de Châteauroux. Elle est fondée le 2 septembre 917 par Ebbes le Noble, seigneur de Déols. Il imite en cela son seigneur Guillaume Ier d'Aquitaine, comte d'Auvergne de Berry, de Limousin, de Lyon et de Mâcon, qui peu d'années auparavant avait fondé l'abbaye de Cluny en Saône-et-Loire,,,. Tout comme son puissant modèle bourguignon, l'abbaye est placée sous l'autorité directe du pape, et non sous celle de l'archevêque de Bourges. L'abbaye devient rapidement un établissement prospère. Elle est la plus puissante du Berry avec celle de Massay et une des plus importantes de France au Moyen Âge. Les moines de Déols reçoivent de nombreux dons de paroisses, de terres, de chapelles, gèrent des prieurés, et bénéficient ainsi de revenus réguliers. Cet enrichissement considérable se reflète dans l'édification de la grande église abbatiale, aujourd'hui presque entièrement disparue. L'apothéose de l'abbaye se situe aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles. Le régime de la commende instauré au début du XVIe siècle est le reflet d'une perte d'influence. La période des guerres de religion (1562-1594) se révèle calamiteuse pour l'abbaye Notre-Dame de Déols. Elle est en partie détruite par les protestants. Elle ne s'en relève pas et, en 1622, le prince Henri II de Bourbon-Condé, après accord du roi de France Louis XIII, obtient du pape Grégoire XV une bulle prononçant la sécularisation de l'abbaye. Celle-ci devient effective en 1629. Les bâtiments de l'abbaye deviennent alors une carrière où le prince Henri II de Condé, et à sa suite les autres administrations, puisent des matériaux de construction. Les vestiges subsistants sont le clocher, la quatrième travée du collatéral nord, la crypte, le mur sud de la nef et la porte de jonction avec le cloître, la prison des moines, la salle capitulaire, la salle carrée avec ses têtes murales, le réfectoire, la cuisine et les autres bâtiments conventuels. Ils permettent de se faire une idée de la puissance et de la richesse de l'ancienne abbaye Notre-Dame de Déols, et constituent de précieux témoignages du style roman. Les projets de restauration débutent en 1843, quand Prosper Mérimée s'intéresse à l'abbaye et « veut sauver de la ruine l'unique tour subsistante ». Après une longue procédure, le clocher, le mur sud de la nef et la partie encore visible du mur nord sont classés au titre des monuments historiques en 1862,. Enfin, les fouilles archéologiques effectuées de 1924 à 1926 sous la direction de l'archéologue Jean Hubert ont permis pour la première fois de restituer le plan de la grande église abbatiale de Déols. Des sculptures romanes de l'abbaye Notre-Dame de Déols sont exposées dans la salle lapidaire du musée-hôtel Bertrand à Châteauroux.