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Villa du Pont d'Oly

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BéarnPage avec des cartes
Mosaïque du Pont d'Oly, à Jurançon
Mosaïque du Pont d'Oly, à Jurançon

La villa du Pont d'Oly, à Jurançon en Béarn, dans le département des Pyrénées-Atlantiques désigne des vestiges gallo-romain de l'époque du IVe siècle, situés sur la rive gauche du Neez. Les premiers vestiges retrouvés sont indubitablement des thermes, le bâtiment mesurant 38 mètres et comprenant 16 pièces, dont la moitié mosaïquées. Sur la rive gauche du Neez ont été retrouvés les vestiges d'une station thermale avec une pièce mosaïquée aux motifs figuratifs dont un Neptune entouré d’animaux marins, et sur la rive droite une construction comprenant une galerie en hémicycle d’où partaient des pièces chauffées au sol orné de mosaïques polychromes. La station thermale pourrait avoir été construite dans le but de satisfaire les chefs du camp militaire construit sur le site de Guindalos. Toutefois, si ces vestiges étaient dans un bel état de conservation en 1850, ils ont été fortement endommagés par la suite. La villa a été découverte vers 1770, à un moment où l’archéologie préventive n’existait pas. En effet, la précipitation avec laquelle furent conduites les fouilles menées par les Anglais Bradshaw et Hodgson et les cantonniers de la ville en 1850, a occasionné des dommages inestimables. Des morceaux de tête du dieu Neptune ont ainsi été arrachés. Quelques années plus tard en 1875, les fortes crues du Neez endommagent gravement les sols en mosaïque. Ces dommages sur ces vestiges historiques, conduisent la commission nationale des monuments historiques à radier le site de la liste des Monuments historiques en 1886. Enfin en 1989, les restes d’une villa gallo-romaine sont mis au jour sur la rive droite du Neez, où apparait une grive sur un cep de vigne,,. D'autres vestiges d'une villa romaine de 166 m² équipée de thermes ont été mis au jour au quartier Las Hies en 1958,,. Dans les bains de la villa de Las Hies à Jurançon, une salle de 12,90 m2 était chauffée et remplissait la même fonction que la précédente. La salle du bain froid était deux fois plus vaste que le tepidarium et le caldarium réunis, dénotant sans doute une utilisation pour des exercices physiques. Les mosaïques retrouvées sur le site font remonter la culture de la vigne à l'antiquité en Béarn, puisque des plants Petit verdot, ancêtre du petit manseng, cépage traditionnel du vignoble du jurançon y sont représentés. Le terme Oly signifie « huile » en béarnais, témoignant du fait que les eaux calmes du Neez contrastent avec les eaux tumultueuses des gaves descendant des Pyrénées que l'on trouve généralement en Béarn.

Extrait de l'article de Wikipedia Villa du Pont d'Oly (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 43.271523350453 ° E -0.38743263762669 °
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Adresse

Déchèterie intercommunale de Jurançon

Chemin Soubacq
64110 Pau
Nouvelle-Aquitaine, France
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Numéro de téléphone
COVED

call+33559320499

Mosaïque du Pont d'Oly, à Jurançon
Mosaïque du Pont d'Oly, à Jurançon
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Stade de la Croix du Prince
Stade de la Croix du Prince

Le stade de la Croix du Prince, officiellement stade Albert-Cazenave depuis 1982, fut jusqu'au début des années 1990 le principal stade de la ville de Pau, et l'antre de la Section de 1910 à 1990. Aujourd'hui détruit, la Croix du Prince reste néanmoins l'un des stades mythiques du rugby français, surnommé le « Twickenham béarnais » par le journal L'Équipe. Stade à l'anglaise avec des tribunes en bois inauguré en 1913 à la fin de la l'âge d'or du tourisme climatique qui a marqué la ville, la Croix du Prince était réputé pour la ferveur et la proximité des supporters,,. Propriété de la Section paloise jusqu'en 1993, la Croix du Prince est depuis mars 2019 un stade centenaire amputé de ses tribunes, même si le terrain d'honneur continue d'accueillir des rencontres de jeunes. Situé sur le territoire de la commune de Pau, non loin de la Gare de La Croix-du-Prince, dans le quartier du 14-Juillet, ce complexe sportif est désormais propriété de la Ville de Pau et accueille les équipes de jeunes de la Section paloise, le club étant désormais résident du stade du Hameau. Au début des années 1990, les tribunes en bois ne présentent plus les garanties de sécurité nécessaires à l'accueil des fidèles de la Section, et le cout de mise aux normes des infrastructures vieillissantes est trop important pour les finances du club, alors en difficulté financière. La Section doit alors se résoudre à quitter son antre historique pour devenir locataire du Stade du Hameau, mis à sa disposition par la mairie. La Section est finalement contrainte de vendre la Croix du Prince à la mairie en 1993. Le dernier match à la Croix du Prince devait initialement se jouer face au RC Toulon de Daniel Herrero, cependant la Section revint dans son antre le temps d'un match de barrage face au Stade montchaninois en 1992. En effet, le club comptait sur la pression populaire et l'engouement généré dans ce stade pour impressionner l'adversaire. C'est dans ce stade que Denis Lalanne découvrit le rugby.

Champ Bourda
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Le Champ Bourda, autrement connu sous le nom de Pelouse de la Ligue Girondine à partir de 1908, a été le stade prédominant de la ville de Pau jusqu'au début des années 1910. Implanté dans le quartier du 14-Juillet, en bordure de la rive gauche du gave de Pau, ce complexe sportif trouve ses racines dans les années 1890, une période marquée par l'engouement pour le polo parmi les visiteurs hivernaux à Pau. En outre, il constitua le berceau de la Section paloise, qui y fit ses premiers pas dans le domaine de la barette. Officiellement inauguré le 21 octobre 1906 par Joseph Ruau, Ministre de l'Agriculture, et Louis Barthou, à l'occasion de la Fête de la Mutualité Agricole de Pau, le Champ Bourda devint un lieu emblématique de l'histoire sportive locale. Au fil des années, ce complexe versatile a accueilli une multitude de disciplines, du polo à la barette, en passant par le rugby, le football, et l'athlétisme. Il servit de terrain de jeu à la Section paloise jusqu'à la construction du stade de la Croix du Prince en 1910. De plus, il fut utilisé par des unités militaires, notamment le 18e Régiment d'Infanterie. D'une capacité de 5 000 personnes, le Champ Bourda comprenait deux tribunes, détruites lors de la démolition intégrale du site en 1928 pour céder la place à des lotissements. Actuellement, seul le square Mazoyer demeure, situé à l'ouest de la rue du XIV juillet, entre les rues de Jurançon et la rue de l’Abattoir, préservant ainsi la mémoire de ce lieu historique au cœur de la vie sportive paloise.