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Stade Toa Payoh

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Le Stade Toa Payoh (en anglais : Toa Payoh Stadium, en malaisien : Stadium Toa Payoh, en chinois : 大巴窑体育场, et en tamoul : தோ பாயோ ஸ்டேடியம்), est un stade omnisports singapourien (servant principalement pour le football et l'athlétisme) situé dans le quartier de Toa Payoh, dans le centre de Singapour. Le stade, doté de 3 896 places et inauguré en 1974, sert d'enceinte à domicile à l'équipe de football du Balestier Khalsa Football Club.

Extrait de l'article de Wikipedia Stade Toa Payoh (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Stade Toa Payoh
Balestier Road, Singapour Novena (Central)

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Coordonnées géographiques (GPS)

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N 1.325 ° E 103.8528 °
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Adresse

Balestier Road 346
329779 Singapour, Novena (Central, Ritz Mansions)
Singapour
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Meurtres rituels de Toa Payoh

Les meurtres rituels de Toa Payoh sont une affaire criminelle survenue à Singapour en 1981. Le 25 janvier, le corps d'une fillette de neuf ans fut découvert près de l'ascenseur d'un immeuble résidentiel dans le district de Toa Payoh et, deux semaines plus tard, un garçon de dix ans fut retrouvé mort à proximité. Les deux enfants avaient été tués lors d'un rituel en l'honneur de la déesse hindoue Kali, dont le rôle traditionnel consiste à protéger les fidèles contre les démons et les calamités. Or, l'adoration de cette déesse ne s'accompagne pas de sacrifices. Les meurtres avaient été planifiés par Adrian Lim, un « médium » auto-proclamé qui avait convaincu plusieurs femmes qu'il détenait des pouvoirs surnaturels. Ses victimes lui offraient de l'argent et des services sexuels en échange de cures, de promesses de beauté et de chance. Deux de ces femmes devinrent des assistantes fidèles : Tan Mui Choo, que Lim épousa, et Hoe Kah Hong, qui devint l'une de ses « femmes saintes ». Lorsque la police enquêta sur une plainte pour viol déposée par l'une des victimes de Lim, celui-ci décida de tuer des enfants pour faire échouer l'enquête. À chaque fois, Hoe attirait un enfant dans la résidence de Lim, puis le trio le droguait avant de le tuer. En outre, Lim abusa sexuellement d'une petite fille avant de la tuer. Le trio fut arrêté lorsque la police découvrit une trace de sang qui menait à la résidence. Le procès de 41 jours fut le plus long qui eut jamais lieu devant une cour de Singapour à l'époque. Aucun des avocats de la défense ne parvint à établir l'innocence de Lim et de ses comparses, mais ils tentèrent de leur éviter la peine capitale en exposant que leurs capacités étaient diminuées et en plaidant la maladie mentale, afin qu'ils ne puissent être entièrement tenus responsables des meurtres. Pour étayer leur défense, les avocats firent venir des médecins, des psychologues et des psychiatres, qui conclurent que les accusés montraient des symptômes de schizophrénie, de dépression psychotique et d'hypomanie. Cependant, l'expert du procureur réfuta ces conclusions et affirma que les accusés jouissaient de toutes leurs facultés lorsqu'ils avaient planifié et commis les meurtres. Les juges penchèrent en faveur du procureur et le trio fut condamné à la pendaison. Installées dans le couloir de la mort, les femmes firent appel au comité judiciaire du Conseil privé à Londres et demandèrent leur grâce au président de Singapour, en vain. Les trois furent pendus le 25 novembre 1988. Lim, qui n'avait pas demandé de grâce, se dirigea vers la potence en souriant. Ces meurtres choquèrent le public de Singapour : les gens furent surpris que de tels comportements puissent survenir dans leur société. Les rapports sur les activités du trio et les procédures judiciaires furent suivis avec attention. Les actions du trio furent régulièrement mentionnées dans les échanges publics pendant plusieurs années. À deux reprises, des studios de cinéma tentèrent de profiter de l'engouement causé par les meurtriers. Cependant, les critiques furent sévères, selon lesquels les films comportaient des scènes de violence et de sexe superflus, et ils firent piètre figure au box-office. Les actes et le comportement des trois tueurs furent étudiés par des spécialistes en criminologie, et les jugements rendus firent jurisprudence en cas de capacités diminuées.