place

Escalier de la Pierre-de-Tucé

Le Mans Escalier de la Pierre de Tuce 01
Le Mans Escalier de la Pierre de Tuce 01

L'escalier de la Pierre-de-Tucé est un escalier situé dans la commune française du Mans dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire.

Extrait de l'article de Wikipedia Escalier de la Pierre-de-Tucé (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Escalier de la Pierre-de-Tucé
Escalier de la Pierre de Tucé, Le Mans

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Escalier de la Pierre-de-TucéContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.00847 ° E 0.19639 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Escalier de la Pierre de Tucé 1
72000 Le Mans
Pays de la Loire, France
mapOuvrir sur Google Maps

Le Mans Escalier de la Pierre de Tuce 01
Le Mans Escalier de la Pierre de Tuce 01
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Hôtel de Vignolles
Hôtel de Vignolles

L’hôtel de Vignolles se situe dans le Vieux-Mans, place Saint-Pierre. Il fut construit en 1549 par Jean de Vignolles. L’hôtel ne fut jamais achevé. Son architecture est d'un style gothique locale. Son axe de circulation est résolument vertical du fait de son architecture de transition. L’hôtel s’inscrit dans une position particulière dans la ville, amenant un renouveau au parti traditionnel du XVe siècle. L’hôtel est très largement marqué par l’architecture seigneuriale du Haut-Maine cependant. Pour autant, il atteste des similarités dans les racines des demeures seigneuriales rurales et urbaines. Si sa construction n’est pas, par définition, luxueuse ; son étalement au sol est monumental en comparaison aux autres hôtels bâtis majoritairement en hauteur, au sein du Vieux-Mans. Son architecture particulière le situe à mi-chemin entre architecture parisienne et architecture ligérienne, comme la position de la ville et ses attirances naturelles sur la carte de France. Nul doute que Vignolles fut particulièrement attentif à l’effet produit sur le visiteur. D’abord, il voulut amener plus de parisianisme au Mans avec son architecture extérieure. Ensuite, il prit en considération la démarche du visiteur. Le but fut certainement d’épater, de flatter et de dominer toute la fine fleur du protestantisme régional et notamment le protestantisme Saumurois. L’hôtel de Vignolles est l’exemple type de l’hôtel classique national qui sera construit à Paris comme ailleurs en France jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Propriété de la ville du Mans depuis 1926, l'hôtel est partiellement classé au titre des monuments historiques en 1946. Aujourd’hui encore, les restaurations continuent, une division en deux de l’hôtel en 1799 ayant profondément marqué voire défiguré sa beauté originale.

Enceinte gallo-romaine du Mans
Enceinte gallo-romaine du Mans

L'enceinte gallo-romaine du Mans, appelée aussi enceinte romaine du Mans, dans la ville dénommée anciennement Vindinum ou Vindunum, capitale du peuple gaulois des Aulerques Cénomans, a été édifiée au Bas-Empire romain, à une époque longtemps supposée être la fin du IIIe siècle mais que des études plus récentes placent désormais au début du IVe siècle. Les recherches ont pu démontrer que les travaux de construction ont été réalisés selon un plan organisé et pour un coût important, « signe de la richesse de la ville et de son territoire » selon Joseph Guilleux, et conditions nécessitant une stabilité politique. L'enceinte garde sa fonction militaire pendant le Moyen Âge, et est conservée également parce que l'élévation du niveau du sol intra-muros lui donne un rôle de soutènement. Après le Moyen Âge, des bâtiments construits à ses abords immédiats contribuent à sa pérennité. D'une longueur initiale de 1 300 mètres, elle est très bien conservée sur environ 500 mètres et présente de très belles ornementations géométriques réalisées avec les matériaux polychromes de sa construction, « sans équivalents en France » selon Joseph Guilleux. Les couleurs de l'enceinte ont valu au Mans le nom de « ville rouge ». Le monument est étudié ponctuellement à partir du XVIe siècle puis de manière scientifique à partir du XIXe siècle. Le nombre de recherches qui lui sont consacrées augmente considérablement à partir des années 1980 à la suite d'un mouvement lancé par la communauté locale émue par la dégradation qu'il subissait et le risque de perte irrémédiable. Grâce aux travaux dont l'édifice a été l'objet, il appartient selon Estelle Bertrand au cercle « des enceintes les mieux connues de l'Antiquité ». Classé au titre de monument historique depuis 1862, le monument est candidat au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016.