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Hôtel de ville annexe de Saint-Claude

L'hôtel de ville annexe de Saint-Claude, anciennement hôtel de la Caisse d'épargne, est un bâtiment de la fin du XIXe siècle situé à Saint-Claude (Jura), en France. Il a autrefois accueilli un établissement bancaire, pour lequel il a été construit. De nos jours, il accueille un centre communal d'action sociale.

Extrait de l'article de Wikipedia Hôtel de ville annexe de Saint-Claude (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Hôtel de ville annexe de Saint-Claude
Rue Rosset, Saint-Claude

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N 46.388956 ° E 5.865265 °
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Mairie annexe

Rue Rosset
39200 Saint-Claude
Bourgogne-Franche-Comté, France
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Abbaye de Saint-Claude
Abbaye de Saint-Claude

L'abbaye de Saint-Claude - appelée monastère de Condat à son origine puis abbaye de Saint-Oyand de Joux au Moyen Âge - est une ancienne abbaye bénédictine située à Saint-Claude dans le massif du Jura qui a existé du Ve au XVIIIe siècle et dont il ne reste plus que des vestiges. Un premier ermitage est fondé vers 420 par saint Romain et saint Lupicin au confluent de la Bienne et du Tacon dans le sud du massif du Jura : la particularité du lieu donne son nom à l'institution que l'on désigne comme le monastère de Condat (le mot signifiant en effet « confluence »). Le rôle majeur joué par saint Oyand, abbé qui transforme vers l'an 500 la fondation des Pères du Jura en vrai monastère, conduit à un culte du saint qui s'établit aux VIIe et VIIIe siècles et on désigne dès lors le monastère sous le nom de Saint-Oyand de Joux (orthographié aussi avec des variantes comme Oyend) qu'il conserve jusqu'à la fin du Moyen Âge. Cependant, on découvre en 1160 le corps intact de saint Claude décédé plus de quatre siècles auparavant en 699 : abbé renommé de Saint-Oyand à la fin du VIIe, il y avait fait évoluer la règle monastique vers celle de saint Benoît. Cette découverte initie un culte du saint thaumaturge et un pèlerinage qui deviendra très important (le roi Louis XI s'y rend en 1456 et 1482). Le nom de Saint Claude est alors associé à celui de Saint-Oyand puis finit par supplanter l'ancienne dénomination à l'époque moderne. L'abbaye est enrichie par les donations et par les pèlerinages qui développent la ville et font naître un important artisanat religieux : elle possède nombre de prieurés et d'églises ou chapelles dans plusieurs évêchés qui constituent la puissante « Terre de Saint-Claude » et conservera son indépendance en étant directement rattachée au Saint-Siège. Dès le XIVe siècle les riches moines nobles de Saint-Claude ne respectent plus la règle bénédictine et en 1510 le régime de commende s'installe. Malgré les tentatives de réforme le relâchement monastique perdure et les conflits entre les moines et les prieurs conduisent à la sécularisation de l'abbaye en 1742 : elle est transformée en chapitre de 16 chanoines dirigés par quatre dignitaires dont un prieur. Une réorganisation ecclésiale en profondeur est entreprise dans le même temps avec la création du nouvel évêché de Saint-Claude pour « procurer à l'Église une sentinelle vigilante aux portes mêmes de Genève » et l'église abbatiale devient la cathédrale de Saint-Claude. Le chapitre de Saint-Claude y est rattaché et défend victorieusement ses droits seigneuriaux comme la mainmorte sur les serfs du Haut-Jura qui malgré l'implication de Voltaire et de l'avocat Cristin ne seront affranchis que par la Révolution lors de la Nuit du 4 août 1789 ; l'abolition réelle n'entrant en vigueur qu'après les décrets d'application du 15 mars 1790. Le 10 octobre 1789 la Constituante « met les biens de l’Église à la disposition de la nation » et les mainmortables de la Terre de Saint-Claude deviennent propriétaires des biens dont ils étaient les usufruitiers. L'évêque refuse la Constitution civile du clergé et s'exile, puis le 20 août 1790 la Constituante supprime les institutions religieuses et un décret municipal du 23 octobre 1790 l'applique au chapitre de la cathédrale. Les maisons canoniales et les bâtiments de l'abbaye sont vendus comme biens nationaux en octobre 1791 et disparaissent comme tels. Ne subsiste que l'ancienne église abbatiale devenue la cathédrale en 1742 .