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Chapelle des Carmélites de Toulouse

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Monument historique classé en 1909Monument historique à ToulousePage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecturePage pointant vers des bases relatives à la musiquePage pointant vers des bases relatives à la religionÉdifice religieux à ToulouseÉglise du Carmel
Chapelle des Carmélites Exterieur
Chapelle des Carmélites Exterieur

La chapelle des Carmélites, est un ancien édifice religieux catholique sis rue du Périgord, à Toulouse (France). Édifiée au XVIIe siècle et décorée au XVIIIe siècle comme lieu de prière du couvent des Carmélites elle contient un remarquable ensemble de peintures murales de Jean-Pierre Rivalz et de tableaux de Jean-Baptiste Despax. C'est le seul édifice du couvent qui n'ait pas été détruit durant la Révolution française. Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêté le 10 février 1909.

Extrait de l'article de Wikipedia Chapelle des Carmélites de Toulouse (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Chapelle des Carmélites de Toulouse
Rue de Périgord, Toulouse Toulouse Centre

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 43.6075 ° E 1.443333 °
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Adresse

Chapelle des Carmélites

Rue de Périgord
31000 Toulouse, Toulouse Centre
Occitanie, France
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Numéro de téléphone

call+33534449205

Site web
toulouse-tourisme.com

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Chapelle des Carmélites Exterieur
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Collège de Périgord
Collège de Périgord

Le collège de Périgord est un ancien collège de l'université de Toulouse. Ses bâtiments se trouvent entre la rue du Taur et la rue du Périgord, à laquelle il a donné son nom, dans le quartier Arnaud-Bernard (secteur 1) de Toulouse, en France. Fondé vers 1360, au cœur du quartier universitaire de la ville, c'est un collège qui accueille des boursiers. Il est construit à l'emplacement de plusieurs hôtels particuliers, dont celui de la famille Maurand, dont subsiste la tour Maurand. Le collège doit son nom son fondateur, Hélie de Talleyrand-Périgord, important prélat de la cour papale d'Avignon au milieu du XIVe siècle. Épargné lors de la suppression de la plupart des collèges toulousains en 1551, il ne subsiste que difficilement jusqu'à la Révolution française, où il finalement fermé. En 1809, il abrite le Grand séminaire du diocèse et les bâtiments sont profondément modifiés au cours du XIXe siècle. Après 1905, les bâtiments sont dévolus à l'université de Toulouse, et particulièrement à la faculté des Lettres, et abritent la bibliothèque universitaire. Le vieux collège de Périgord bénéficie d'une importante rénovation entre 2000 et 2003 – quoique décriée par certains spécialistes. Depuis 2003, une partie des bâtiments est affectée à l'École nationale supérieure de l'audiovisuel, une école interne de l'université Toulouse-Jean-Jaurès et à l'université du Temps libre, ainsi qu'à plusieurs services du CROUS Toulouse-Occitanie. Conservée, malgré les transformations et les abaissements successifs, la tour forte Maurand est un rare exemple d'architecture romane civile de la fin du XIIe siècle. Elle a été classée en 1931 comme monument historique. Les vestiges du collège de Périgord sont, avec ceux d'anciens collèges voisins – le collège de l'Esquile, le collège de Foix et le collège Saint-Raymond –, l'un des derniers témoignages de l'architecture universitaire à Toulouse, mais ils ne bénéficient pas d'une protection particulière.

Basilique Saint-Sernin
Basilique Saint-Sernin

La basilique Saint-Sernin est le plus important édifice religieux catholique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie. Elle se situe au cœur de la place du même nom, dans le secteur 1 de la ville. C'est une des plus grandes églises romanes conservées en Europe, avec la cathédrale de Spire, en Allemagne, et la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. La basilique fut bâtie à la fin du XIe siècle pour abriter les reliques du premier évêque de Toulouse, saint Saturnin (devenu Sarnin ou Sernin en occitan), l'un des premiers et plus vénérés martyrs chrétiens gallo-romains. Au milieu du IIIe siècle, Saturnin aurait été à la tête de la première communauté chrétienne de la Tolosa antique. Le 29 novembre 250, il aurait été pris à partie par des païens au pied du Capitolium (emplacement de l'actuelle place Étienne-Esquirol) : ayant refusé de sacrifier à Jupiter, il aurait été attaché à un taureau et traîné le long du cardo jusqu'à l'emplacement actuel de l'église Notre-Dame du Taur. Deux jeunes filles, les saintes Puelles, auraient enterré le saint sur place. La « découverte » du corps du saint au IVe siècle par l'évêque Hilaire, puis la construction d'un sanctuaire par les évêques Silve et Exupère au début du Ve siècle participent d'une première dévotion pour le martyr. Au cours du Moyen Âge, avec le développement du culte des saints, le sanctuaire devient l'un des plus importants centres de pèlerinage de l'Occident médiéval, alors même que la ville devient une étape importante pour les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'importance de Saint-Sernin se ressent, dès le Moyen Âge, dans la place qu'elle occupe dans les luttes de pouvoir qui traversent la ville, mais aussi dans son influence considérable sur la croissance et l'urbanisme de Toulouse, et encore sur la floraison des arts. La communauté de chanoines, constituée au plus tard au IXe siècle, forme le cœur vivant d'une puissante abbaye qui accumule les richesses grâce aux donations des Toulousains et des pèlerins, mais aussi par l'exploitation de ses nombreuses propriétés. Elle s'entoure de nombreux vassaux et obtient la protection de puissants seigneurs. La rivalité entre les chanoines de l'abbaye Saint-Sernin et les autres pouvoirs de la ville – le comte de Toulouse puis le roi de France, et leurs représentants ; l'évêque et le chapitre de la cathédrale Saint-Étienne ; les consuls et les représentants de la ville – sont au Moyen Âge une des dynamiques les plus puissantes de la politique toulousaine et méridionale. Parallèlement, la croissance du bourg Saint-Sernin qui se constitue autour de l'enclos abbatial, est un des enjeux de l'organisation et de la structure de la ville de Toulouse au Moyen Âge. De plus, le chantier de la nouvelle église, lancé à la fin du XIe siècle, et qui dure plus d'un siècle, est non seulement le signe de la puissance de l'abbaye, mais aussi un formidable moteur pour le développement de l'architecture, de la sculpture et de la peinture romanes dans le Midi de la France. Son plan architectural en fait l'archétype des grandes églises de pèlerinage, où les pèlerins peuvent circuler pour vénérer les reliques sans déranger la messe se tenant dans la nef. La basilique, qui conserve 260 chapiteaux romans, reste l'un des plus beaux témoins de l'architecture romane méridionale. Après la Révolution française, et malgré la destruction du cloître et de la plupart des bâtiments abbatiaux entre 1804 et 1808, le caractère exceptionnel de la basilique Saint-Sernin est rapidement reconnu. L'église elle-même est mise au cœur de la nouvelle place que l'architecte Urbain Vitry lui aménage comme un écrin. Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998. La basilique Saint Sernin reste le monument le plus visité de la ville, reconnue pour sa valeur patrimoniale exceptionnelle. Elle est d'ailleurs toujours au cœur de débats quant à sa mise en valeur. Elle est par ailleurs réputée pour ses cent vingt huit reliques (dont celles de six apôtres), qui en font l'église de France possédant le plus grand nombre de reliques (la seconde église au monde qui en possède le plus, après le Vatican).