place

Siège de Kiev (1240)

Article géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxBataille de 1240Bataille impliquant la MongolieBataille impliquant les principautés slaves de l'Est
Massacre en UkrainePage avec des cartes
Siege of Kiev (1240)
Siege of Kiev (1240)

Le siège de Kiev se déroule à la fin de l'année 1240 et aboutit à la prise et au pillage de la ville de Kiev par les Mongols, dans le cadre de l'invasion mongole de la Rus' de Kiev. Les chroniques médiévales russes en offrent des récits variés, la chute de la ville étant datée du 6 décembre ou du 19 novembre selon les textes. Après avoir conquis le khanat bulgare de la Volga en 1236, l'armée mongole dirigée par Batu franchit la Volga pour attaquer les diverses principautés de la Rus' de Kiev. La principauté de Riazan est écrasée en 1237, celle de Vladimir-Souzdal en 1238 et celles de Pereïaslavl et Tchernigov en 1239. Les troupes mongoles arrivent devant Kiev en 1240. La splendeur de la ville aurait incité le commandant Möngke à essayer de négocier sa reddition, mais ses émissaires sont tués par les défenseurs. Avec leurs catapultes, les Mongols parviennent à ouvrir une brèche dans les murailles et à prendre d'assaut Kiev, qui est livrée au pillage et au massacre. Une partie de la population se réfugie dans l'église de la Dîme, mais elle s'effondre après avoir été incendiée. Après leur victoire, les armées mongoles poursuivent leur avancée vers l'Ouest en direction de la Pologne et de la Hongrie. Les princes de la Rus' de Kiev reconnaissent la suzeraineté de Batu, premier khan de la Horde d'or.

Extrait de l'article de Wikipedia Siège de Kiev (1240) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Siège de Kiev (1240)
Rue Khrechtchatyk, Kiev Центр

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Site web Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Siège de Kiev (1240)Continuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.45 ° E 30.523611111111 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Глобус (1 лінія)

Rue Khrechtchatyk
01028 Kiev, Центр
Ukraine
mapOuvrir sur Google Maps

Site web
globus.com.ua

linkVisitez le site web

Siege of Kiev (1240)
Siege of Kiev (1240)
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Offensive de Kiev
Offensive de Kiev

L'offensive de Kiev est un théâtre d'opérations de l'invasion russe de l'Ukraine pour le contrôle de la capitale de l'Ukraine, Kiev. Le matin du 24 février 2022, les forces armées russes pénètrent le territoire ukrainien depuis la Biélorussie, suivant deux axes de progression : à l'ouest du Dniepr dans l'oblast de Kiev, et à l'est du Dniepr dans l'oblast de Tchernihiv. Leur objectif initial est de prendre d'assaut la capitale et d'obtenir une victoire rapide dans la bataille de Kiev, permettant à la Russie de renverser les institutions étatiques ukrainiennes, mais elles sont rapidement engagées par les forces armées ukrainiennes. Après quelques jours de combat, l'offensive se poursuit à un rythme plus lent, associée à une campagne massive de bombardements destinés à rompre la résistance ukrainienne. L'axe ouest progresse jusqu'aux environs de Kiev, avec des combats intenses dans la bataille d'Irpin. L'axe est quant à lui bloqué par la résistance ukrainienne dans la bataille de Tchernihiv. Il peut bénéficier de renforts de l'offensive du nord-est de l'Ukraine, qui a réussi à avancer depuis Soumy jusqu'à l'extrémité est de Kiev, mais qui est dans une situation fragile. Les bombardements causent de nombreuses destructions et victimes civiles et provoquent la fuite d'une partie de la population. À la mi-mars, les positions sont quasiment stabilisées, les deux camps s'affrontant sans progression majeure. Finalement, le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine annonce le 29 mars le retrait des forces russes de la région de Kiev. Quatre jours plus tard, la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Maliar, confirme que les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de la majeure partie de l'oblast de Kiev.

Révolution de la Dignité
Révolution de la Dignité

La révolution de la Dignité, également dénommée révolution de Maïdan, ou révolution de Février, a eu lieu entre le 18 et le 23 février 2014, à la suite de l'Euromaïdan, lorsque des affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l'État éclatent dans la capitale ukrainienne, Kiev, aboutissent à la destitution par le Parlement du président élu et au retour à la Constitution de 2004. Cela conduit également au déclenchement de la guerre russo-ukrainienne,. En novembre 2013, une vague de protestations à grande échelle (connue sous le nom d'Euromaïdan) débute en réponse à la décision soudaine du président de l'Ukraine Viktor Ianoukovytch de suspendre l’accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne et de « relance[r] un dialogue actif avec Moscou », choisissant plutôt d'établir des liens plus étroits avec la Russie et l'Union économique eurasiatique. Plus tôt cette année-là, la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) avait approuvé à une écrasante majorité la finalisation de l'accord avec l'UE. La Russie fit pression sur l'Ukraine pour la rejeter. La portée des manifestations prend alors de l'ampleur, avec des appels à la démission de Ianoukovytch et du gouvernement Azarov. Les manifestants s'opposent à ce qu'ils considèrent comme une corruption généralisée du gouvernement et des abus de pouvoir, l'influence des oligarques, la violence policière et les violations des droits de l'homme,. Les lois anti-manifestations répressives (en) alimentent davantage la colère. Un grand camp de protestation barricadé occupe la place de l'Indépendance dans le centre de Kiev tout au long du « soulèvement de Maïdan ». En janvier et février 2014, des affrontements à Kiev entre des manifestants et la police spéciale anti-émeute entraînent la mort de 108 manifestants et 13 policiers et de nombreux blessés. Les premiers manifestants sont tués lors de violents affrontements (en) avec la police dans la rue Hrushevskyi du 19 au 22 janvier. À la suite de ces événements, des manifestants occupent des bâtiments gouvernementaux dans tout le pays et le gouvernement est forcé à démissionner. Les affrontements les plus meurtriers ont lieu du 18 au 20 février, qui s'avèrent être les violences les plus graves en Ukraine depuis l'indépendance du pays en août 1991. Des milliers de manifestants avançant vers le parlement, menés par des militants équipés de boucliers et de casques, sont la cible des tireurs d'élite de la police. Le 21 février, Ianoukovytch et l'opposition parlementaire signent un accord pour mettre en place un gouvernement d'union intérimaire, des réformes constitutionnelles et des élections anticipées. La police abandonne le centre de Kiev cet après-midi-là et les manifestants en prennent le contrôle. Ianoukovytch fuit la ville ce soir-là. Le lendemain, 22 février, le parlement ukrainien vote la destitution de Ianoukovytch par 328 voix contre 0 (72,8 % des 450 membres du parlement),,. L'ancien président destitué affirme que ce vote est frauduleux et demande l'aide de la Russie. Le Kremlin considère le renversement de Ianoukovytch comme un coup d'État illégal (et une « prise de pouvoir militaire ») et ne reconnait pas le gouvernement intérimaire d'Oleksandr Tourtchynov,. Des manifestations pro-russes et contre-révolutionnaires éclatent dans le sud et l'est de l'Ukraine. La Russie occupe puis annexe la Crimée,, tandis que des séparatistes pro-russes armés saisissent les bâtiments gouvernementaux et proclament les États indépendants de Donetsk et Lougansk, déclenchant la guerre du Donbass. Le Parlement rétablit les amendements de 2004 à la constitution ukrainienne. Un gouvernement intérimaire pro-européen, dirigé par Arseni Iatseniouk, signe l'accord d'association avec l'UE et dissous le Berkout. Petro Porochenko est élu président après une victoire aux élections présidentielles de 2014. Le nouveau gouvernement entame une révocation des fonctionnaires associés au régime renversé,,. Une décommunisation (ou dé-soviétisation) généralisée du pays suivra.