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Hôtel Falligan

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Kouter 3
Kouter 3

L'hôtel Falligan est un bâtiment historique sur le Kouter, dans la ville belge de Gand.

Extrait de l'article de Wikipedia Hôtel Falligan (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 51.050669444444 ° E 3.7240388888889 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Kouter 172
9000 Gand (Gand)
Flandre orientale, Belgique
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linkWikiData (Q108073329)
linkOpenStreetMap (500790593)

Kouter 3
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Lieux à proximité

Beffroi de Gand
Beffroi de Gand

Le beffroi de Gand est un grand beffroi situé au cœur de la ville de Gand, en Belgique. Datant du XIVe siècle, il est l'une des « Trois Tours » (Drie Torens) emblématiques du centre historique de Gand, avec les clochers de la cathédrale Saint-Bavon et de l'église Saint-Nicolas. Sa hauteur est de 95 m. Il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, dans une liste de cinquante-six beffrois de Belgique et de France, dont il est l'un des plus importants. La construction du beffroi a commencé au début du XIVe siècle, probablement en 1314. Le projet de tour de l'architecte Jan van Haelst du début du XIVe siècle, qui nous est parvenu, en constitue probablement le plan originel. En 1338, alors que quatre niveaux étaient construits, y compris une ébauche des quatre tourelles d’angle, les travaux de construction furent soudainement arrêtés, et la tour fut couronnée à la fin du XIVe siècle par une structure (provisoire) en bois, sur laquelle fut fixé le légendaire dragon gantois, réalisé en 1377, faisant office de girouette. Après un remaniement en 1771, le comble en bois fut remplacé en 1851 par une flèche néogothique en fonte, selon les dessins de Louis Roelandt, alors architecte officiel de la municipalité gantoise. Enfin, en 1911, la flèche fut remplacée à nouveau, sous la direction de l’architecte Vaerwijck, par la superstructure actuelle, en s'inspirant de la forme gothique originale du XIVe siècle. Le beffroi renferme un ensemble de cloches, dont les plus grosses sont suspendues au 3e étage, en particulier la célèbre « Klokke Roeland », sujet de chansons populaires. La première cloche Roland datait du XIVe siècle. Charles Quint la fit casser et sonner ainsi fêlée, afin qu'un son rauque et désagréable rappelle aux habitants la punition de leur révolte. Elle est refondue en 1659 et remplacée par la « Triomphante ». Celle-ci, décrochée à son tour et reposant à présent sur la place Braun, au pied du beffroi, fut remplacée par la cloche actuelle, de 1948, pesant plus de six tonnes. Les 45 autres cloches du carillon, plus petites, fabriquées en 1659 par les frères Pierre et François Hemony, fondeurs lorrains établis alors à Zutphen (prov. de Gueldre, Pays-Bas), sont logées au 5e étage. Le clavier du carillon se trouve au 4e étage, ainsi que le mécanisme de l’horloge. Les restants de l’ancien dragon datant de 1377 qui ornait autrefois la flèche du beffroi, assez atteint par la corrosion, sont conservés dans une salle voûtée du rez-de-chaussée. Ce dragon a été remplacé au sommet du beffroi par un nouvel exemplaire en cuivre doré identique, d'une longueur de 3,55 m. C’est également dans ce rez-de-chaussée, plus exactement dans une pièce contiguë à la salle voûtée, sorte de cache découverte il y a quelques années par les services archéologiques de la municipalité, et qui ne prend jour que par une menue fenêtre grillagée, que fort probablement furent jadis gardées les chartes de privilèges de la ville de Gand. Au beffroi est accolée la « Halle aux Draps » (néerl. Lakenhalle), bâtiment gothique érigé entre 1425 et 1441, et achevé en 1903. Cet édifice comprend : un entresol, aménagé en restaurant, s’appuyant sur 20 colonnes, dont 8 ont appartenu à un bâtiment du XIVe siècle qui se trouvait à cet endroit ; la halle proprement dite, avec une cheminée à l’âtre du XVe siècle et des peintures murales de 1903 ; enfin, au 2e étage, la salle d’armes, ornée de nombreux portraits, où siège, depuis sa fondation en 1613, la guilde de saint Michel.

Hôtel de ville de Gand
Hôtel de ville de Gand

L’hôtel de ville de Gand est le siège de l’autorité municipale de la ville de Gand en Belgique. L’hôtel de ville de Gand est un ensemble composite de corps de bâtiments contigus, édifiés à des époques différentes (au moins onze campagnes de construction ont été dénombrées), dans les styles les plus divers, et occupant tout l’îlot délimité par la rue Hoogpoort au nord, le Botermarkt (ci-devant marché au Beurre) à l’est, le Poeljemarkt (marché aux Poulets) au sud, et la Stadhuissteeg (impasse de l’Hôtel de ville) à l’ouest. Pour partie, cette hétérogénéité s’explique par les dispositions de l’ordonnance de Senlis de 1301, laquelle prescrivait que les pouvoirs fussent répartis entre deux collèges d’échevins, ceux-ci occupant chacun un bâtiment à part : les échevins de la Keure, ayant compétence en matière d’administration, de gestion financière et d’affaires pénales, et les échevins des Parchons (néerl. schepenen van Gedele), habilités seulement à traiter des questions de succession et de tutelle. De la toute première maison de la Keure ne subsiste qu’un vieux sous-sol, à l’angle de la Hoogpoort et du Botermarkt, constitué de deux voûtes en berceau soutenues par un alignement de colonnes en gothique primitif. Le corps de bâtiment le plus ancien de tout l’ensemble est l’ancienne maison de la Keure datant de 1482, située au milieu de l’îlot, enserrée par les autres édifices, et par là non visible de la rue ; elle est constituée de deux salles superposées, dont celle du rez-de-chaussée fait office aujourd’hui de salle du Conseil de la municipalité ; l’intérieur en fut réaménagé par Viollet-le-Duc. Au début du XVIe siècle, l’on fit appel aux architectes Keldermans et De Waghemaeker pour établir les plans d’une nouvelle maison de la Keure ; de ces plans, qui prévoyaient une construction très vaste, ne fut réalisé finalement, en raison de difficultés politiques et financières, que le quart environ, à savoir l’actuel corps de bâtiment, de style gothique brabançon dans sa dernière phase, occupant la face nord du quadrilatère ainsi que l’angle de la Hoogpoort et du Botermarkt. En 1580, ce corps de bâtiment reçut une extension vers l’est, sur la Hoogpoort, sous la forme d’une aile cette fois de style renaissance (le gothique étant alors passé de mode), appelée Bollaertskamer. À la fin du XVIe siècle, ce fut au tour des échevin des Parchons à se faire construire un somptueux édifice : l’aile renaissance occupant la face est de l’îlot, sur le Botermarkt, et une partie de la face sud. Les travaux de construction de ce corps de bâtiment, progressant difficilement, et mettant à contribution successivement plusieurs architectes, se prolongèrent jusqu’au XVIIIe siècle. Il fut restauré et remanié dans la décennie 1870, notamment avec la participation de Viollet-le-Duc. Parmi les autres bâtiments du complexe sont à mentionner : la Conciergerie (néerl. Portiersloge), à l’angle Hoogpoort/Stadhuissteeg, reconstruite en style baroque, la Maison des Pauvres (Armenkamer), de 1531, fortement remaniée en 1750, la Salle de la Pacification, ainsi dénommée parce qu’y fut signée et proclamée la pacification de Gand en 1576, la chapelle des échevins et, à l’étage, la Salle du Trône. Portail de la Flandre-Orientale Portail de l’architecture et de l’urbanisme