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Pavillon de la France à l'exposition universelle de 1992

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Sevilla Expo 92 Pabellón de Francia 1992 05 05
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Le pavillon de la France à l'Exposition Universelle de 1992 a pour but, durant les six mois de son ouverture au public, du 20 avril au 12 octobre 1992, de transmettre une image internationale de la France, à l'orée du troisième millénaire et en concordance avec le sujet général proposé par le pays amphitryon : l'Ère des découvertes.

Extrait de l'article de Wikipedia Pavillon de la France à l'exposition universelle de 1992 (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Pavillon de la France à l'exposition universelle de 1992
Calle Tomás Alva Edison, Séville Triana

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Latitude Longitude
N 37.408571 ° E -6.003278 °
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Adresse

Pabellón de Mexico (Centro de Explotación de Endesa)

Calle Tomás Alva Edison
41092 Séville, Triana
Andalousie, Espagne
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Sevilla Expo 92 Pabellón de Francia 1992 05 05
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Exposition universelle de 1992

L’Exposition universelle de 1992 ou Expo '92, officiellement Exposition universelle de Séville 1992 (en espagnol Exposición universal de Sevilla 1992) s'est tenue du 20 avril au 12 octobre 1992 à Séville, en Espagne, sur l'île de La Cartuja. L'Exposition avait pour thème « L'Ère des Découvertes » et célébrait les 500 ans de la découverte de l'Amérique. Pour l'occasion ont été construites plusieurs routes d'accès à la ville, dont les autoroutes Madrid-Séville et Séville-Cadix. Une nouvelle gare a été bâtie au centre de la capitale andalouse, de laquelle partent, depuis, les trains de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Madrid et Séville, créée pour l'occasion, et les trains régionaux en direction du site de l'expo. L'aéroport de Séville-San Pablo a été agrandi et a été relié au centre-ville par un nouveau tronçon autoroutier. La darse du Guadalquivir a été recreusée vers le nord et ses rives ont été aménagées. Six nouveaux ponts la traversent depuis. En aval, la zone portuaire a été adaptée et améliorée. L'ancien monastère Sainte-Marie des Grottes a été restauré et d'autres édifices ont été construits, comme le théâtre de la Maestranza, un palais des congrès et des expositions, un auditorium, plusieurs hôtels et bâtiments administratifs. La chaleur estivale de Séville a été contrôlée sur le site de l'expo en y creusant un lac, en y plaçant des dizaines de fontaines, des canaux, des aqueducs, des chutes d'eau et des brumisateurs, en y plantant des milliers d'arbres et arbustes et en plaçant des pergolas, des tentures et des parasols. Plus de cent pays y étaient représentés, ainsi que toutes les communautés autonomes espagnoles, de nombreuses organisations internationales et plusieurs entreprises nationales et multinationales. On y trouvait des pavillons thématiques et de nombreuses expositions de peinture, de sculpture et d'objets archéologiques. Plusieurs scènes étaient dispersées sur le site de l'expo et au centre-ville. Elles proposaient des spectacles de danse (salsa et flamenco notamment), des concerts de musique symphonique, de jazz, de rock et de musique latine, des comédies musicales, des opéras, des pièces de théâtre, des spectacles humoristiques, des animations pour les enfants et des défilés de mode. De nombreuses conférences, des séminaires et des débats ont de plus eu lieu. L'affluence, avec près de 42 millions de visiteurs, a dépassé les prévisions. Depuis la clôture de l'Exposition, une partie du parc est recyclé en parc scientifique et technologique, Cartuja 93, et le parc d'attraction Isla Mágica en occupe une autre partie. Des entreprises se sont installées dans certains des pavillons mais de nombreux autres ont été détruits ou sont restés à l'abandon.

Torre de los Perdigones
Torre de los Perdigones

La Torre de los Perdigones (littéralement, la Tour des chevrotines), est une tour de la ville andalouse de Séville, en Espagne. Située à la rue Resolana, dans le district de Macarena, elle faisait partie de la fabrique San Francisco de Paula, une fonderie populairement connue sous le nom de Fabrique de chevrotine. Créée en 1890 par Manuel Mata, elle était spécialisée dans les projectiles, les briques réfractaires et les plaques de zinc, utilisées notamment pour la fabrication de baignoires. Les projectiles étaient fabriqués dans la tour, qui mesure 58 mètres de haut : le four était situé au dernier étage et le plomb fondu coulait à travers des cribles de différents diamètres ; les gouttes de métal ainsi formées chutaient jusqu'au rez-de-chaussée et se solidifiaient alors en tombant dans de l'eau. La fabrique ferma ses portes dans les années 1950 et fut détruite, laissant la tour comme seul vestige. La tour fut restaurée une première fois pour l'exposition universelle de 1992 grâce à des subventions de la chaîne de grands magasins El Corte Inglés, puis à nouveau en 2005, cette fois par la municipalité. Les alentours abandonnés de la tour furent occupés par un bidonville jusqu'en 2001, puis furent convertis en un jardin public qui prit le nom de la tour, autour duquel se trouvent depuis des bureaux, des bâtiments d'habitation et des écoles comme la faculté d'odontologie de l'université de Séville. Depuis le 28 mars 2007, la tour est utilisée à des fins touristiques : un restaurant se trouve au rez-de-chaussée et la partie supérieure renferme une chambre noire : grâce à un système de lentilles et de miroirs, il est possible à un observateur de voir une grande partie de la ville comme s'il se trouvait à 45 mètres du sol.