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Terril de Pinchonvalles

Avion Terril n° 75, Pinchonvalles (05)
Avion Terril n° 75, Pinchonvalles (05)

Le terril de Pinchonvalles (ou terril du Pinchonvalles) est un ancien site de charbonnage situé entre les communes de Avion, Givenchy-en-Gohelle, Liévin et Angres dans le Pas-de-Calais. Il s'agit du terril houiller le plus étendu d'Europe, atteignant 1,5 kilomètre de long et 500 mètres de large à certains endroits, pour une superficie d'environ 90 hectares. Sa hauteur, en revanche, n'atteint que 70 mètres.

Extrait de l'article de Wikipedia Terril de Pinchonvalles (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Terril de Pinchonvalles
Ancien Cavalier, Lens

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N 50.408637724263 ° E 2.8132768007312 °
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Adresse

Ancien Cavalier
62210 Lens
Hauts-de-France, France
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Avion Terril n° 75, Pinchonvalles (05)
Avion Terril n° 75, Pinchonvalles (05)
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Lieux à proximité

Fosse no 7 - 7 bis des mines de Liévin
Fosse no 7 - 7 bis des mines de Liévin

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Avion. Les travaux commencent en 1920, et la fosse commence à produire en 1923. De vastes cités, comptant un grand nombre de corons sont bâties à proximité de la fosse, au nord et à l'ouest. La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. Sept mineurs périssent le 10 septembre 1948 dans l'explosion qui a suivi l'incendie. En 1952, le Groupe de Liévin fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse est modernisée en vue de devenir un siège de concentration, un lavoir est également construit sur le carreau. Le terril no 76, 7 de Liévin, est édifié à l'ouest de la fosse. La fosse no 4 - 4 bis est concentrée en 1955, la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter l'est trois ans plus tard. Vingt-et-un mineurs périssent dans une explosion dans la nuit du 1er au 2 février 1965. Le puits no 7 est approfondi à 1 045 mètres en 1965, le lavoir ferme l'année suivante. La fosse no 7 - 7 bis cesse d'extraire en 1973, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19 sise à Loos-en-Gohelle. Elle assure le service et l'aérage jusqu'en 1984, puis est conservée pour les travaux du fond jusqu'à la fermeture de la fosse no 11 - 19 en 1986, c'est à cette même date que les puits sont remblayés, les chevalements sont détruits en 1987. La fosse est alors exploitée pour son grisou par Gazonor. Le terril conique est exploité, jusque dans les années 2010. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Les cités sont rénovées. Bien que le bâtiment de la machine d'extraction du puits no 7 bis a été détruit à la fin de l'année 2007, il subsiste sur le carreau de fosse de nombreux bâtiments. Le cavalier minier reliant ce terril à la fosse no 7 - 7 bis, la cité-jardin du Bouvier et son école, et la cité de corons des Pinchonvalles ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Liévin
Fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Liévin

La fosse no 3 - 3 bis - 3 ter dite Sainte-Pauline de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Éleu-dit-Leauwette. Il s'agit d'un siège double, le puits no 3 est commencé en novembre 1872 et entre en service en 1876, le puits no 4, plus tard renommé 3 bis, l'est en octobre 1873, pour une mise en service en 1875. La fosse est réputée très grisouteuse : trois explosions meurtrières de grisou se produisent en 1882 et 1883. Sous l'impulsion d'Arthur Lamendin, des mineurs tentent de créer un syndicat en 1880. Une longue grève se produit en 1893, les mineurs protestent contre le trop grand nombre d'ouvriers belges. Le puits no 3 ter est commencé en 1904 de l'autre côté des voies ferrées. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Il s'agit d'un puits d'extraction. De vastes cités sont établies à proximité de la fosse, ainsi que des écoles. Les terrils nos 80, 80A et 80B sont édifiés au sud de la fosse, le dernier est un cavalier minier. La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 3 - 3 bis - 3 ter est concentrée sur les fosses nos 6 - 6 bis et 7 - 7 bis en 1958. Le puits no 3 est remblayé en 1963, les puits nos 3 bis et 3 ter le sont en 1970. Le chevalement de ce dernier est détruit en 1971. Les voies ferrées sont remplacées par une voie rapide. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3, 3 bis et 3 ter. Les cités sont en grande partie rénovées, et les terrils sont des espaces naturels. L'entreprise Benalu s'installe sur le carreau de fosse des puits nos 3 et 3 bis, quelques années plus tard, une entreprise s'installe sur la partie du carreau de fosse située de l'autre côté de la voie rapide, près du puits no 3 ter. Le terril no 80 et la cité pavillonnaire des Garennes ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.