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Village troglodytique de Barry

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Barry Troglodyte 4
Barry Troglodyte 4

Le Village troglodytique de Barry ou aussi appelé du Barry est un ancien village situé dans le département du Vaucluse, en région Provence Alpes Côte d’Azur.

Extrait de l'article de Wikipedia Village troglodytique de Barry (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Village troglodytique de Barry
Montée de Barry, Carpentras

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N 44.31694 ° E 4.75667 °
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Montée de Barry
84500 Carpentras, La Planchette
Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
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Barry Troglodyte 4
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Fort de Barry
Fort de Barry

Le Fort de Barry est un fort médiéval situé à 2 km au nord de Bollène, dans le Vaucluse. Une famille de ce nom est connue au XIe siècle. Le château a dû être construit vers 1200. Le château est la possession de plusieurs co-seigneurs à la fin du XIIe siècle. Les Adhémar seigneurs de Montélimar étaient les co-seigneurs les plus importants. La famille des Baux, princes d'Orange, de la branche de seigneurs de Suze, a été co-seigneur du château. Giraud Adhémar, seigneur de Monteil, a vendu pour 3 000 sols viennois en décembre 1228 sa part de la co-seigneurie avec tous ses droits au prieur de Bollène qui dépendait de l'abbaye de l'Île Barbe. Le même jour, Giraud Adhémar a reçu le château en fief-oblat à la charge et à la condition qu'il vienne au secours de l'abbé de l'Île-Barbe quand il est attaqué, en affaire de justice ou de guerre. S'il ne respecte pas ces conditions quand il est requis, Giraud Adhémar doit rendre le fort avec toutes ses armes. Giraud Adhémar a redu hommage entre les mains de l'abbé Guillaume II de Jarez. L'abbé Guillaume s'est engagé à défendre Giraud. Pour Louis Fillet, cette transaction a été provoquée par la croisade des albigeois. Le 30 janvier 1226, le roi Louis VIII avait pris la croix contre les cathares. Après être arrivé à Lyon le 28 mai, il a descendu la vallée du Rhône et met le siège devant Avignon le 10 juin. La ville capitule le 9 septembre. Par le traité de Paris de 1229, Raymond VII de Toulouse perd le marquisat de Provence qui est cédé au Saint-Siège. D'après Granget, « en exécution du traité passé entre Louis IX et le Saint-Siège, le château de Barry doit être démantelé, ainsi que Derbons, La Garde-Paréol, La Galle et tous les châteaux qui servaient de repaires aux Albigeois ». Le château n'est pas détruit car, en 1251, les Adhémar en font hommage à Alphonse de Poitiers. En 1274, les sires des Baux en font hommage au pape et, en 1386, Raimond des Baux vend pour 100 florins d'or sa part au cardinal de Saluces, prieur de Bollène. Barry a perdu à cette date de son importance car il n'est plus cité que comme un hameau de Bollène. La destruction du château date probablement de la fin du XIVe siècle quand les bandes armées de Raimond de Turenne dévastent la région. Les restes du fort sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 28 juin 1927. Louis Fillet, L'île Barbe et ses colonies du Dauphiné, 1895, p. 16-17 (lire en ligne) E. Malbois, « Barri au Moyen Âge », dans Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, 1931, p. 178-181 (lire en ligne) Louis d’Alauzier, « Les meurtrières triples du château du Barry », dans Provence historique, 1956, tome 6, fascicule 26, p. 16-20 (lire en ligne) Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Éditions Publitotal, Strasbourg, 1979, p. 166-167 Bollène Liste des monuments historiques de Vaucluse Ressource relative à l'architecture : Mérimée Portail de Vaucluse Portail des châteaux de France Portail des monuments historiques français

Barrage de Donzère-Mondragon
Barrage de Donzère-Mondragon

Le barrage de Donzère-Mondragon (ou barrage André-Blondel) est un barrage hydroélectrique situé sur un canal parallèle au Rhône dans le sud de la France. Construit entre 1948 et 1952, sur le canal de Donzère-Mondragon, à Bollène (Vaucluse), il est doté d'une écluse pour permettre son franchissement aux bateaux. Conçu par l’architecte Théodose Sardnal, il fut inauguré le 25 octobre 1952 par le Président de la République française Vincent Auriol, et inscrit au titre des Monuments historiques le 4 juin 1992. Avec une puissance de 348 mégawatts, et une capacité de production annuelle de 2 140 gigawatts-heures, il est le plus productif du Rhône et assure 13 % de la production hydroélectrique de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), soit environ la consommation annuelle de Lyon. La puissance de 348 mégawatts de la centrale est répartie sur six alternateurs de 59 mégawatts chacun, entraînés par des turbines Kaplan avec un débit maximum turbinable de 1 980 m3/s. La tension des alternateurs est de 10 500 V, élevée à 220 000 V par les transformateurs électriques de la CNR. L'écluse de Bollène assure le passage des bateaux "à travers" le barrage. Cette écluse est celle dont la hauteur entre l'aval et l'amont est la plus grande de France : 23 mètres. À titre de comparaison, la Centrale nucléaire de Cruas et la Centrale nucléaire du Tricastin en amont sur le Rhône sont dotées de quatre tranches de 900 mégawatts chacune, soit 3 600 mégawatts contre 350 mégawatts de puissance pour le barrage hydroélectrique de Donzère-Mondragon. Le 2 février 1998 à 12h45 une vague meurtrière submerge l'écluse de Bollène, un accident peu ordinaire eut lieu : alors qu'une péniche était dans le sas de l'écluse pour la remonter, la porte amont s'est brusquement ouverte, provoquant une vague déferlante dans le sas. Le couple de mariniers présent à bord de "l'Arlate" (1 200 t) a été emporté et la femme s'est noyée ; le bateau a coulé. La porte aval a résisté au choc de la vague, sans quoi, l’écluse devenant passante, la centrale nucléaire du Tricastin (4 réacteurs de 900 MW chacun) eût risqué d'être privée de refroidissement, sa prise d'eau se trouvant à 2 km en amont de l'écluse. Une passe à poissons a été aménagée sur un côté du barrage pour permettre à la faune du Rhône de passer le barrage dans les deux sens. Arnaud Berthonnet, « Avec l’aménagement hydroélectrique de Donzère-Mondragon sur le Bas-Rhône (1947-1952), la France entre de plain-pied dans la période dite des "Trente Glorieuses" », Pour mémoire, no 9,‎ 2010, p. 121-137 (ISSN 1955-9550, lire en ligne) Alexandre Giandou, La Compagnie nationale du Rhône, histoire d'un partenaire régional de l’État, Grenoble, PUF, 1998, 328 p. Sara B. Pritchard, « Le nouveau Rhône est né (Donzère-Mondragon) », dans Robert Belot, Michel Cotte et Pierre Lamard (dir.), La technologie au risque de l'histoire, Paris, Université de technologie de Belfort-Montbéliard / Berg International éditeurs, 2000, 454 p. (ISBN 2-911289-26-9), p. 77-86. Hydroélectricité en France Liste des barrages de France Énergie renouvelable, Politique des énergies renouvelables Barrage, Énergie marémotrice, Énergie hydroélectrique Liste des édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » de Vaucluse Ressource relative à l'architecture : Mérimée Description du barrage de Donzère-Mondragon Portail des énergies renouvelables Portail des lacs et cours d'eau Portail du bâtiment et des travaux publics Portail de Vaucluse Portail du Rhône Portail des monuments historiques français Portail des barrages

Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux

La cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux est une ancienne cathédrale romane située dans le département français de la Drôme et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle constitue un des plus beaux exemples d’art roman provençal inspiré de l'antique, au même titre que le prieuré du Val des Nymphes, la chapelle Saint-Quenin de Vaison-la-Romaine, l'église de Saint-Restitut, la cathédrale Notre-Dame des Doms d'Avignon, la chapelle Notre-Dame d'Aubune à Beaumes-de-Venise, l'église Notre-Dame-du-Lac du Thor, la chapelle Saint-Gabriel de Tarascon et la cathédrale Saint-Trophime d'Arles. On suppose qu'un premier groupe épiscopal était situé sous l'église Saint-Jean. Le siège de l'évêque aurait été déplacé à son emplacement actuel à l'époque carolingienne, voire au XIe siècle. Cet imposant édifice, commencé au milieu du XIIe siècle à partir du chœur et achevé vers 1220, a été la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux jusqu'à la Révolution. Elle est depuis une des trois cathédrales du diocèse de Valence (avec celle de Die et de Valence). La fin de la courte union du diocèse de Saint-Paul à celui d'Orange pourrait expliquer la genèse de sa construction au XIIe siècle dans des dimensions particulièrement ambitieuses. Les premiers travaux d'envergure qui suivirent eurent lieu autour de 1325-1350. Le porche méridional a été rajouté au XVe siècle. La cathédrale fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques : elle fait partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1 034 monuments. La cathédrale appartient au style roman provençal avec un plan simple, une harmonie de volumes, un décor dépouillé, une taille et un appareillage des pierres soignés, la référence à l'Antiquité et l'absence d'ouverture au nord. Son architecture, très sobre, en impose par la pureté de ses lignes et la majesté de sa construction. Les pierres à l'intérieur comme à l'extérieur portent de nombreuses marques de tâcherons. La décoration inspirée de l'antique (frontons triangulaires, colonnes cannelées, pilastres cannelés, chapiteaux à feuilles d'acanthe, frises de grecques, frises d'oves, frises de feuilles d'acanthe) est omniprésente : on la retrouve au niveau de la façade occidentale, de la façade méridionale, du chevet et du chœur. La référence à l'Antiquité est très marquée au niveau de la façade occidentale de la cathédrale : fronton triangulaire orné d'une frise de grecques oculus orné d'une frise d'oves et d'une frise de feuilles d'acanthe portail occidental orné de plusieurs frises de feuilles d'acanthe et d'une frise d'oves colonnes engagées cannelées et pilastres cannelés ornant la base de la façade, de part et d'autre du portail Le portail encadre des vantaux de bois du XVIIe siècle. On retrouve la même référence à l'Antiquité au niveau de la façade méridionale et du portail sud, abrité sous le porche ajouté au XVe siècle : frise de grecques et frise de feuilles d'acanthe sous la corniche fenêtre haute ornée d'une frise d'oves et encadrée de pilastres cannelés surmontés de chapiteaux à feuilles d'acanthe portail méridional (sous le porche) : colonnes torsadées, chapiteaux à feuilles d'acanthe, frises de feuilles d'acanthe, frise d'oves La façade méridionale du transept est surmontée d'un fronton triangulaire inspiré de l'antique. Ses côtés sont surmontés d'un entablement à l'antique. De petites sculptures romanes (sagittaire, cavalier…) sont enchâssées dans les murs du transept qui montrent également de nombreuses marques de tâcheron. Le chevet, nettement plus sobre, présente une triple abside ainsi qu'une triple arcature aveugle (en haut à droite). Malgré la sobriété du chevet, on retrouve une décoration à l'antique au niveau de l'abside centrale : entablement à l'antique chapiteaux carrés ornés de feuilles d'acanthe frise d'oves frise de palmettes ou de feuilles d'acanthe modillons ornés de feuilles d'acanthe L'abside principale, voûtée en cul-de-four, présente un décor fait de cinq arcades aveugles avec colonnettes cannelées ou torsadées surmontées de chapiteaux à feuilles d'acanthe. Derrière l'autel se trouvent des mosaïques des XIIe et XIIIe siècles qui représentent « la ville de Jérusalem » : cette mosaïque est sans doute contemporaine des deux premières croisades soit trente ans environ après la construction de la cathédrale, ce qui nous apprend que l’église actuelle en a remplacé une autre dont le sol a été exhaussé. La nef, voûtée en berceau sur doubleaux, est d’une magnifique élévation de 24 mètres. Elle présente, elle aussi, une abondante décoration à l'antique : colonnes engagées chapiteaux à feuille d’acanthe entablement à l’antique frise d'oves frise de feuilles d'acanthe La travée précédant le transept présente, à l’étage, un faux triforium ; les niches, encadrées de pilastres et de colonnettes, surmontent une frise très fine. Il faut encore remarquer le curieux bas-relief du pilier de la chaire. L'orgue avait été Louis d'Aube de Roquemartine Enfin, la cathédrale renferme un orgue commandé par l'évêque Louis d'Aube de Roquemartine et installé en 1704 : sa tribune est située sur le côté gauche du chœur. L'instrument fut réalisé par le facteur Charles Boisselin d'Avignon et possède un beau buffet du début du XVIIIe siècle, 16 jeux répartis sur deux claviers manuels et un pédalier, avec traction mécanique des claviers et des jeux. Le buffet et la partie instrumentale sont tous deux inscrits aux Monuments Historiques. Composition de l'orgue Diocèse de Valence Liste des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux Liste des cathédrales catholiques romaines de France Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques Jean-Maurice Rouquette, Provence romane. La Provence rhodanienne, tome 1, p. 72-122, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°40), La Pierre-qui-Vire, 1980 (ISBN 978-2-7369-0138-7) Les Témoins du Passé - La cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-trois-Châteaux - Jean-Marie Borghino 1220-2020 - 800 ans de la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux – Diocèse de Valence Cathédrale Notre-Dame - St Paul-Trois-Chateaux (Drôme) - Orgues en France L'Ancienne cathédrale Notre-Dame et Saint-Paul et l'orgue, Saint-Paul-Trois-Châteaux, France - musiqueorguequebec.ca Église Notre-Dame-et-Saint-Paul (Saint-Paul-Trois-Châteaux) | Structurae Ressources relatives à la religion : Clochers de France GCatholic.org Observatoire du patrimoine religieux Ressources relatives à l'architecture : Mérimée Structurae Portail de l’architecture chrétienne Portail de la Provence Portail de la Drôme Portail des monuments historiques français Portail du catholicisme

Bollène
Bollène

Bollène est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Bollène est une commune située au nord du département de Vaucluse à la jonction de la Drôme, de l'Ardèche et du Gard. Située à proximité de grands axes de communications, la cité (vieille ville) occupe l'extrémité nord d'un plateau gréseux qui sert aussi d'assise à Mondragon, Mornas, Uchaux et Lagarde-Paréol. Le reste de la commune, ville basse comprise, s'étend sur une plaine limoneuse et fertile qui repose sur une importante couche d'argile qui affleure au quartier des Noyères. Les communes limitrophes sont Pierrelatte, Rochegude, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Suze-la-Rousse, Lamotte-du-Rhône, Lapalud et Mondragon. Après le défilé de Donzère, le Rhône s'étale dans une large plaine qu'il a recouvert de ses différentes alluvions. Celle-ci fut un grand lieu d'échange comme le prouve la toponymie. Un quartier de Bollène en a gardé trace : Saint-Pierre-de-Sénos, nom qui vient du gaulois Senomagos, le « vieux marché ». Le substrat de cette plaine est constitué d'une épaisse couche argileuse (10 à 40 mètres) qui fut largement exploitée au cours des siècles. Elle a fourni le matériau des fours des verriers de Murano et au XIXe siècle a permis la fabrication industrielle de briques réfractaires. La première agglomération fut implantée sur un oppidum, c'est aujourd'hui la ville haute. Sur ces « collines rhodaniennes », Chabrières, Barri et Bauzon, se trouvaient aussi trois autres cités fortifiées. Le vocable Barri le rappelle puisqu'il signifie rempart en provençal. Ces collines sont composées de molasse gréseuse (étage burdigalien) et d'une strate calcaire plus dure (Helvétien). La qualité de cette pierre a permis son exploitation des l'antiquité et des carrières ont été en activité jusqu'au début du XXe siècle. Ce matériau de construction, connu sous l'appellation « pierre de Saint-Restitut », se retrouve dans de nombreux bâtiments français ou européens tant à Marseille qu'à Lyon ou en Suisse. Il a servi dans la construction du Grand Théâtre de Montpellier, de la préfecture et du musée de Grenoble, de la grande poste de Genève, de l'Hôtel Beau-Rivage de Lausanne et du tunnel du Saint-Gothard. Le Rhône passe à proximité de la commune sans la toucher. Il sert à l'alimentation du canal de Donzère-Mondragon qui traverse la commune de Bollène sur sa partie ouest. Le Lauzon et le Lez alimentent aussi le canal. Si le cours du Lauzon est dans l'ensemble plutôt calme, il n'en va pas de même avec le Lez. Prenant sa source dans les Baronnies, au pied de Méliandre, c'est un torrent à caractère typiquement méditerranéen. Son lit, généralement à sec ou avec un très faible débit peut enfler démesurément après un orage en provoquant des crues énormes. Parmi celles-ci, dites centenales, l'histoire a retenu les dates de 1662, 1745, 1951 et 1993. Cours d'eau sur la commune ou à son aval : canal de Donzère-Mondragon, rivière Lez, ruisseaux le Lauzon, le béal, mayres girarde, neuve, rousse, ravins de combe gaillarde, du deves, de saint-blaise. En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Saint-Esprit », sur la commune de Pont-Saint-Esprit à 8 km à vol d'oiseau, est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 829,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le 6 août 2003; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le 7 janvier 1985,,. Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022. Au 1er janvier 2024, Bollène est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022. Elle appartient à l'unité urbaine de Bollène, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bollène, dont elle est la commune-centre,. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), cultures permanentes (14,4 %), zones urbanisées (13,1 %), terres arables (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), eaux continentales (3,9 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). L'autoroute A7, avec la sortie no 19, dessert la commune et tout le nord Vaucluse. La route nationale 7 passe à son extrémité ouest sans toutefois traverser un des quartiers de la ville. La route départementale 8 à l'ouest rejoint la route départementale 994 qui traverse la commune et les quartiers nord sur un axe est-ouest. Elle permet de joindre Pont-Saint-Esprit à Suze-la-Rousse. La route départementale 26 traverse, elle aussi, la commune et la ville basse, mais sur un axe nord-sud. Elle permet la jonction de Carpentras à Pierrelatte. Une gare SNCF est à 8 km du centre. La gare TGV de Montélimar est à environ 28 km et celle d'Avignon à environ 55 km. L'aéroport d'Avignon est à environ 55 km et celui de Nîmes à environ 75 km. Les Transports urbains bollénois (TUB) desservent la ville de Bollène à l'aide de minibus et d'autocars scolaires opérés, par les Voyages Auran. Le réseau se compose deux lignes régulières circulant du lundi au samedi : la 1 sur un axe nord-sud de la zone commerciale des Servattes jusqu'au collège Paul Éluard, via le centre-ville et collège Boudon ; la ligne 2 de l'avenue Allende à la gare de Bollène-La Croisière, via le centre-ville et le collège Éluard. Ces deux lignes offrent respectivement 8 et 6 allers-retours par jour. Le vendredi matin, deux navettes sont assurées pour la desserte du marché : la N1 qui double la ligne 1 et la N°2 qui assure la liaison avec le quartier Saint-Blaise. Enfin, les collèges Éluard et Boudon disposent chacun de lignes scolaires spécifiques. Courtet cite la bulle de plomb, trouvée au XIXe siècle près de Sérignan-du-Comtat, portant + S : SCI MARTINI : DE ABOLENA, qui a été datée du XIIIe siècle. Abolena est devenu Bollène par aphérèse de la première syllabe. Dauzat et Rostaing suggèrent comme origine le nom latinisé d'un homme germain, Abbolenus. En occitan, la ville est nommée Bolena selon la norme norme classique et Bouleno en provençal selon la norme mistralienne. La présence d'une occupation préhistorique sur les oppidums de Barri, Chabrières et Saint-Blaise-de-Bauzon a été mise en évidence par les archéologues dès le XIXe siècle. Il a fallu attendre, la fin du XXe siècle et les fouilles faites lors de la construction du TGV Méditerranée, pour découvrir que la plaine avait été aussi le siège d'une importante occupation. Le site le plus important est situé à « Pont-de-Pierre 2 » et a été fouillé sous la direction d'E. Durand. Parmi les vestiges ont été identifiés une fosse à incinération double datée du Néolithique ancien, une sépulture de la période chasséenne, deux structures de pierres chauffantes de type « fours polynésiens » attribuables au Chasséen récent, des fossés circulaires du bronze final, une sépulture sous tumulus du bronze final 3b ainsi qu'un habitat du milieu de l'Âge de fer daté du Ve au IVe siècle avant notre ère. Deux autres sites se sont révélés particulièrement riches. Tout d'abord, celui du lieu-dit les Bartas fouillé par l'équipe de C. Markiewcz qui a mis en évidence une occupation datée du Néolithique final au bronze final en passant par une importante période campaniforme. Puis le site des Ponsardes où A. Toledo I Mur et son équipe ont identifié des vestiges du bronze final et du premier âge du fer. L'Itinéraire de Jérusalem mentionne sur la rive droite du Lez la mutatio ad Lectoce. Ce site a été identifié près de la Croix de saint-Geniès et les fouilles ont exhumé des sépultures, de la poterie et l'épitaphe d'un sevir augustal. Il en va de même pour la statio Senomago marquée par l'emplacement actuel de la chapelle Saint-Pierre-de-Sénos qui a permis de mettre au jour des vestiges antiques. Les fouilles de sauvegarde du TGV menées sur le site de Pont-de-Pierre 1 par l'équipe de G. Alfonso ont révélé des sépultures à incinération et des enclos antiques datés du Ier au début du Ve siècle. Il fut longtemps fait état d'une charte de Clovis II, datée de 640, donnant Bollène en fief aux bénédictins de l'Île-Barbe, près de Lyon,. Bailly la considère comme un faux. Faisant état des nombreuses invasions successives : Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths, Sarrasin, en 803, un autre acte indiquait que les habitants des oppidums de Barri, Chabrières et Bauzon face aux invasions étaient descendus de leurs hauteurs pour se réfugier dans la plaine derrière les murs d'une cité fortifiée et entourée de fossés. Courtet considère cet acte comme apocryphe. La première charte non falsifiée par les bénédictins est datée de 971. Elle fut accordée par Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne, à l'abbaye de l'Isle-Barbe et lui confirmait ses possessions de l'église Saint-Sauveur et de la chapelle Saint-Benoît. Le prieur bénédictin fut contraint de transiger, en 1273, avec Alphonse, comte de Toulouse, et son épouse Jeanne. Il lui céda la moitié de ses domaines contre sa protection. Une situation de fait qui ne fut pas remise en question par Rome quand le siège apostolique se vit remettre le Comtat Venaissin dont dépendait Bollène en 1273. Ce fut sous le pontificat de 1312, que fut entreprise la construction de la chapelle Notre-Dame-du-Pont. Le 3 août 1385, alors que les Routiers avaient mis le siège devant Bollène, Raymond de Turenne, capitaine des Armes du Comtat, quitta Avignon à la tête de ses troupes. Il était accompagné de ses lieutenants Guillaume de Sagnet et Perrotin des Thermes. Le neveu de Grégoire XI réussit à prendre les Compagnies à revers et dégagea la cité. En novembre 1387, le château de Chabrières devint le fief du cardinal Amédée de Saluces, neveu de Clément VII et, en même temps, ce prélat acquiert pour cent florins le prieuré commanditaire de Saint-Martin de Bollène. Deux ans plus tard, Raymond de Turenne, qui était en guerre contre le pape d'Avignon qui l'avait spolié de ses fiefs, traversa le Venaissin pour rejoindre le Haut Comtat et installa ses troupes dans le village troglodyte de Chabrières. Le 14 janvier 1389, ses lieutenants Jean de Curières et Mathieu du Bailli s’emparèrent du bayle de Bollène qui convoyait une caravane de mules et un immense troupeau de moutons sous la garde de vingt-et-un bergers. Ce méfait fut enregistré devant le notaire Reyre, en date du 9 février 1389. L’acte notarial expliquait que Raymond de Turenne avait essayé de surprendre la vigilance des gardes de la ville de Bollène en faisant entrer deux de ses hommes déguisés en marchands de bœufs mais qu’ils avaient été découverts et arrêtés comme espions. En juillet 1562, le baron des Adrets et ses troupes assiègent et canonnent la cité. Une brèche est ouverte et les religionnaires pénètrent dans Bollène qui est occupée pendant seize mois. Au XIXe siècle, grâce à l'exploitation des gisements d’argile, une industrie importante de produits réfractaires se développe autour de Bollène. La fabrication des briques a laissé des traces importantes dans le paysage (carrière, fours et cheminées, ateliers),. Le XXe siècle voit l'apparition de grands chantiers comme la construction du canal Donzère-Mondragon et du site nucléaire de Tricastin. La conclusion du pacte germano-soviétique fin août 1939 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale suscitent une chasse aux communistes, à la fois dans l’espace politique (le parti est interdit, les maires suspendus) et dans l’espace symbolique : le 15 mars 1940, Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, envoie une circulaire aux préfets leur enjoignant de mener la chasse aux noms de rues évoquant le communisme, ce qui est un tournant, car normalement le gouvernement n’intervient pas dans ce domaine qui relève traditionnellement du pouvoir des communes. C’est ainsi qu'à Bollène, la rue Alexandre Blanc, nommée en l’honneur du député communiste et pacifiste de la circonscription, est débaptisée, ainsi que celle en l’honneur de l’écrivain henri Barbusse, également pacifiste et communiste. De 1947 à 1952, construction de l’usine hydroélectrique André-Blondel. 1993, inondations dues à la crue du Lez. Juillet 2008, incident classé 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires sur le site nucléaire du Tricastin conduisant à un arrêté préfectoral de restriction de consommation d'eau, d'interdiction de baignade et de pêche. À ce sujet, la ville a obtenu du Tribunal de Grande Instance de Carpentras, la nomination d'un expert indépendant, chargé de faire la lumière sur les zones d'ombre de cet accident. Cet expert a commencé ses travaux le 3 septembre 2008. Ils sont actuellement toujours en cours. 18 Points d’Apport Volontaire sont répartis sur la Commune pour collecter les emballages à recycler. Il existe une déchèterie acceptant : gravats, déchets verts, objets encombrants, ferraille, papiers / cartons et huiles de vidange et de friture. Pour les déchets toxiques (pots de peinture, batteries de voiture, produits phytosanitaires, piles, huiles de moteur, ampoules et néons...), deux collectes sont organisées dans l’année. Bollène est jumelée avec les villes de Alcudia (Espagne) depuis 1994. Cuenca (Espagne) (Espagne) depuis 2012. Dorlisheim (France). L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,. En 2021, la commune comptait 13 605 habitants, en diminution de 0,09 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %). La ville possède sept groupes scolaires répartis sur l’ensemble de la commune accueillant chacun maternelles et élémentaires. Au total, 1 540 enfants y sont scolarisés. Alexandre-Blanc (10 classes élémentaires et 5 classes maternelles pour un effectif total de 341 élèves) Curie (14 classes élémentaires et 7 classes de maternelles pour un effectif total de 349 élèves) Gabriel-Péri (3 classes élémentaires regroupées et 1 classe maternelle pour un effectif total de 62 élèves) Jean-Giono (14 classes élémentaires et 7 classes de maternelles pour un effectif total de 349 élèves) Joseph Duffaud (3 classes élémentaires regroupées et 1 classe maternelle pour un effectif total de 70 élèves) Les Tamaris (8 classes élémentaires regroupées et 1 classe maternelle pour un effectif total de 135 élèves) Sainte-Marie (école privée, 6 classes élémentaires et 4 classes de maternelle pour un effectif total de 240 élèves) De plus, elle a sur son territoire deux collèges (Paul-Eluard et Henri-Boudon) et le lycée Lucie-Aubrac, qui a obtenu le premier prix 2010 de l'architecture et du paysage décerné par le conseil général et le CAUE de Vaucluse. La ville possède de nombreux équipements sportifs : six stades, trois gymnases, six courts de tennis, un espace multisports, cinq terrains de cage à cage, un skatepark, un plan d'eau, un hippodrome, des stands de tir, parcours pour des randonnées pédestres et cyclistes, boulodromes, etc. Les passionnés de courses hippiques peuvent se retrouver à l'hippodrome de la Levade. Le plan d'eau permet la pratique de la planche à voile. Pêche. La ville de Bollène possède plusieurs structures d'accueil : L'hôpital Louis-Pasteur, qui offre un possible accueil des seniors dans un service de long séjour. Il dispose d’une quarantaine de places. Foyer-logement Daudet pour les seniors. La vie locale de Bollène est principalement couverte par le quotidien régional Vaucluse Matin (groupe Le Dauphiné Libéré), ainsi que par La Provence et La Marseillaise. Différentes religions ont des lieux de culte sur la commune de Bollène : on peut ainsi trouver plusieurs églises catholiques, dont une collégiale, une église évangélique et deux mosquées (la deuxième créée en 2016 occupe l'ancienne discothèque l'équinoxe). La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène. La paroisse protestante réformée englobe quant à elle Saint-Paul-Trois-Châteaux (26), Bollène et Valréas (84), même si elle n'a plus de lieu de culte sur Bollène. En juin 2008, la ville est consacrée au Sacré-Cœur par le maire Marie-Claude Bompard, renouvelant un vœu fait pour la première fois sous le roi Louis XIII. Depuis, la consécration est renouvelée chaque année en la collégiale Saint-Martin, durant la fête du Sacré-Cœur. Une Zone d'aménagement concerté de 120 hectares est en cours de réalisation et sera entièrement destinée à la logistique. Elle devrait proposer à terme 285 000 m² d’entrepôts logistiques. Création d'un important centre de formation (l'Espace Formation Tricastin) La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010). En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 611 €, ce qui plaçait Bollène au 23 806e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole. En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi : total des produits de fonctionnement : 26 213 000 €, soit 1 871 € par habitant ; total des charges de fonctionnement : 21 856 000 €, soit 1 560 € par habitant ; total des ressources d’investissement : 6 324 000 €, soit 451 € par habitant ; total des emplois d’investissement : 6 177 000 €, soit 441 € par habitant. endettement : 15 033 000 €, soit 1 073 € par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : taxe d’habitation : 9,90 % ; taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,18 % ; taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,87 % ; taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ; cotisation foncière des entreprises : 0,00 %. Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 324 €. La commune de Bollène a sur son sol plusieurs fournisseurs importants d'énergie : Le barrage hydroélectrique de Donzère-Mondragon et l'usine électrique André-Blondel sur le canal de Donzère-Mondragon. Le site nucléaire du Tricastin qui accueille la plus importante concentration nucléaire et chimique de France. Le parc éolien de Bollène. Plusieurs sites touristiques à visiter, dont la vieille ville et la collégiale Saint-Martin de Bollène. Le site troglodyte de Barry. Pour loger les touristes, on trouve sur la commune 12 hôtels de 1 à 3 étoiles, 3 campings, des gîtes et des chambres d'hôtes. Culture de la vigne et production de vin en côtes-du-rhône. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays de la Principauté d'Orange. La municipalité propose régulièrement des spectacles et des animations, aussi bien dans la salle de spectacle Georges-Brassens, qu'en plein air, place de la Mairie. Le festival des « Polymusicales » a lieu tous les ans durant tout l'été. Une vingtaine de concerts gratuits y sont proposés. La ville possède un cinéma, situé en centre-ville (sur la place de la Mairie). Ce cinéma, à la fois grand public et « art et essai », est géré par une association indépendante qui propose également de nombreuses animations ou débats autour des films, et une fois par an un festival. Espace Curie. Située à l'espace Curie, la Bibliothèque, propose plus de 20 000 documents en prêt, une offre numérique, ainsi qu'une riche programmation culturelle. Créé en 1956, le Conservatoire André Armand accueille les élèves dès l’âge de 2 ans. Les Archives municipales,, dont les plus vieux documents datent du XIIIe siècle, conservent la mémoire de Bollène et apportent de précieux renseignements sur l’administration communale, les travaux de voirie, ou encore la vie quotidienne des habitants (délibérations, registres d’état civil, instruction publique, bâtiments, cultes, ..). Créé en 1982 par l’association Parlaren à Bouleno pour promouvoir et défendre la langue et la culture provençale, le Centre de Documentation Provençale porte depuis 2017 le nom de Jean-Marc Courbet, en hommage et mémoire d’un de ses plus éminents membres fondateurs. Bollène compte plus de 200 associations, toutes activités confondues. La vieille ville de Bollène est parsemée d'hôtels particuliers (XVIIe et XVIIIe siècles),,, et de placettes. Hôtel de ville. Portes anciennes. Fontaine de la place Tournefol. Pont Colonel de Chabrières. Statue de Louis Pasteur, par Armand Martial premier Prix de Rome 1913. Monument aux morts. Musée des flûtes du Monde. Village troglodytique de Barry (anciennes citernes et cuves à vins taillées dans la roche). Le barrage hydroélectrique de Donzère-Mondragon et l'usine électrique André-Blondel sur le canal de Donzère-Mondragon. Le site nucléaire du Tricastin. Hôtel d'Alauzier de Bollène Hôtel d'Alauzier-Guilhermier Hôtel de Faucher Hôtel de Justamond Maison de la tour et tour des prisons Le patrimoine religieux La collégiale Saint-Martin de Bollène (XIe, XIVe et XVIe siècles), classée Monument historique en 1909. La municipalité a entamé la restauration de cette collégiale, laissée à l'abandon pendant des années. Ainsi, la sacristie a été inaugurée le 26 mai 2010 [réf. nécessaire]. Église paroissiale Saint-Martin, 2e quart XVIIIe siècle, et son orgue,. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1976. Église Notre-Dame-et-Saint-Eugène de la Croisière. Église Saint-Blaise de Saint-Blaise. Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-de-Sénos. La maison Cardinale, du XIe siècle, agrandie à plusieurs reprises dont à la Renaissance. Ce bâtiment se caractérise par sa toiture en lauzes (pierres plates). Construit au tout début du XIVe siècle, il aurait reçu la visite du premier pape d'Avignon, Clément V, en villégiature,. Couvent des Ursulines (voûtes, escaliers monumentaux et chapelle). Porte de l'ancien couvent des Récollets. La chapelle Notre-Dame-du-Pont (1312),. La chapelle des Trois-Croix (au sud),. La chapelle Saint Ariès. À Saint-Blaise, chapelle fortifiée du XIIe siècle, près de l'ancienne chapelle castrale, tour ruinée de Bauzon (XIe siècle). Site classé. La chapelle des Récollets de Bollène Le Barry est un village troglodytique avec au-dessus, un village médiéval et un château construit sur une motte,. En 1976, le dernier habitant est un ermite. Le site est interdit d'accès depuis 2009 à la suite d'éboulements de terrain. Barry a pour origine le mot celtique barros qui signifie rempart, muraille, fortification. La plupart des habitations sont creusées dans une molasse sableuse du miocène appelé safre. Le site a été habité dès la Préhistoire. À l'intérieur des maisons, on trouve une pièce principale entourée de plusieurs alcôves, un évier, une cheminée. À proximité, des puits servent de citernes et une soue est utilisée pour l'élevage du cochon. En raison du caractère friable de ce grès calcaire tendre, le village a été abandonné à la fin du XIXe siècle, à cause des risques d'éboulements. La population s'est alors installée à Saint-Pierre de Sénos, au pied de la colline, là où se trouvait le relais romain de Sénomagus. Il est situé au-dessus du village troglodytique, sur l'éperon rocheux défendu par le château fort. Les abrupts rocheux ont servi de défenses naturelles. On trouve les restes d'un rempart maçonné. L'église, placée parfois sous le vocable de saint André et parfois sous celui de saint Vincent, a totalement disparu. Il peut remonter au XIe siècle ou au XIIe siècle, car le cartulaire de la commanderie de Richerenches, mentionne des donations : 1136 ; Guichard de Barre 1148 ; Guillaume de Barre 1167 ; Pons de Barre 1171 ; Pierre de Barre 1174 ; Rosteing de Barre Il passe ensuite à la famille Adhémar, puis Géraud Adhémar III vend le château en 1227 au prieur de Bollène. Le reste du fief sera acquis par le prieur en 1387, en même temps que le fief de Chabrières. On pense que sa destruction date de la fin du XIVe siècle lorsque les bandes armées de Raimond de Turenne dévastent la région. L'oppidum protohistorique était probablement la capitale des Tricastinis, dont le territoire était situé approximativement entre les rives du Rhône et celle du Lez, englobant les villes actuelles de Bollène et de Montélimar. L'oppidum d'Aéria décrit par Strabon en -18 pourrait être celui de Bollène. Félix Charpentier (1858- 1924), sculpteur Paul de Faucher, historien Louis François de Faucher, amiral Paul Tramier de Laboissière (1799-1860), militaire et homme politique, ancien député de Vaucluse Marie Louis Henry de Granet-Lacroix de Chabrières (1807- 1859), ancien colonel de l'armée française Louis Pasteur y vécut (maison achetée en 1882) Jean-Henri-Romain Prompsault, canoniste et paléographe Henri Auguste Pélegrin (1841- 1882), ingénieur et architecte. Pierre Blanchet (1907-1944), résistant français, Compagnon de la Libération. Georges Plassat (1949-), homme d'affaires, ancien PDG de Carrefour. Les Justes parmi les Nations de Bollène : Georges Charmaison Marie-Angèle Charmaison Fernand Devès Marceline Loridan-Ivens (1928-2018), cinéaste française, résistante, survivante d'Auschwitz [Alauzier (d') 1956] « Louis d’Alauzier », Mémoires de l'Académie du Vaucluse, vol. 6, no 26 « Provence historique »,‎ 1956, p. 16-20 (lire en ligne [sur provence-historique.mmsh.univ-aix.fr], consulté le 24 janvier 2021). [Bailly 1985] Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Avignon, éd. A. Barthélemy, 1985 (1re éd. 1961) (ISBN 2903044279). [Bottani 1995] Dominique Bottani, Le guide des pays du Ventoux, éd. la Manufacture, 1995 (ISBN 2737703824), p. 98-100. [Courtet 1876] Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876 (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne). [Faucher 1905] Paul de Faucher, « Le pont de Bollène et sa chapelle de Notre-Dame de Bonne-Aventure, vulgo Notre-Dame-du-Pont », Mémoires de l'Académie de Vaucluse,‎ 1905 (lire en ligne [sur gallica]), p. 15-145 et p. 287-310. [Ollivier-Elliott 2003] Patrick Ollivier-Elliott, « Bollène », dans Une Provence de senteurs, Aix-en-Provence, Édisud, 2003, sur ... (ISBN 274490399X). [Prompsault 1887] J.L. Prompsault, Choix de notes sur l'histoire de Bollène précédé de la monographie des anciens fiefs de cette ville Barry - Bauzon - Chabrières, Avignon, éd. Seguin, 1887. [Salch 1979] Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen-Âge en France, Strasbourg, éd. Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p. 166-167 (« Bollène »). [Salch 1987] Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Publitotal, 1er novembre 1987, 158 p. (ISBN 2-906700-09-6), p. 444, 495, et Carte no 14 « Provence-Alpes-Côte d'azur ». [TGV Méditerranée 2001] Collectif, Archéologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne vallée du Rhône (exposition du Musée de Valence, 6 décembre 2001 - 5 mai 2002), éd. Le Musée de Valence/Semgy, Éditions d'Art, 2001, 192 p. (ISBN 285056513X, présentation en ligne). : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Liste des communes de Vaucluse Transports en Vaucluse Site officiel Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz Bollène sur le site Patrimages Drac Paca « Bollène en 1939-1945 », sur ajpn.org (consulté le 24 janvier 2021). « Chiffres clés. Dossier complet », sur insee.fr, institut national de la statistique et des études économiques (consulté le 24 janvier 2021). « Inventaire national du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 24 janvier 2021). « Cavités souterraines »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr. Bollène sur le site de l'Institut géographique national Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA] {Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes Portail des communes de France Portail de Vaucluse