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Sanctuaire Saint-André-Bobola de Varsovie

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Église en Pologne
Saint Andrew Bobola Sanctuary in Warsaw 3
Saint Andrew Bobola Sanctuary in Warsaw 3

Le sanctuaire Saint-André-Bobola est une église située à Varsovie en Pologne, que l’Église catholique rattache à l’archidiocèse de Varsovie. La Conférence épiscopale polonaise l’a désigné sanctuaire national en 2007 ou 2008 avec une confirmation en 2011. Il est dédié à saint André Bobola, l’un des saints patrons de la Pologne.

Extrait de l'article de Wikipedia Sanctuaire Saint-André-Bobola de Varsovie (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Sanctuaire Saint-André-Bobola de Varsovie
Rakowiecka, Varsovie Mokotów

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 52.2057 ° E 21.001 °
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Adresse

Sanktuarium Świętego Andrzeja Boboli

Rakowiecka 61
02-532 Varsovie, Mokotów
Voïvodie de Mazovie, Pologne
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Saint Andrew Bobola Sanctuary in Warsaw 3
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Deuxième République (Pologne)
Deuxième République (Pologne)

La Deuxième République (en polonais : Druga Rzeczpospolita) est le nom du régime politique de la Pologne — nom officiel : république de Pologne (en polonais : Rzeczpospolita Polska) — entre les deux guerres mondiales (de 1918 à 1939) et pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) de manière clandestine, la Première République renvoyant à la république des Deux Nations (Rzeczpospolita Obojga Narodów), disparue à l'issue du troisième partage de la Pologne en 1795, par les puissances voisines, la Russie, la Prusse et l'Autriche. L'existence de la Deuxième République polonaise commence avec la reconquête de la souveraineté nationale (le 7 novembre 1918 à la fin des combats de la Première Guerre mondiale; le moderne Fête nationale de l'indépendance est célébré le 11 novembre), officialisée par le traité de Versailles en juin 1919, et se termine avec le retrait de la reconnaissance internationale à son gouvernement en exil le 5 juillet 1945, conséquence de la mise en œuvre des accords conclus lors de la conférence de Yalta (1945) entre le Royaume-Uni, les États-Unis d'Amérique et l'Union soviétique. La Deuxième République est souvent associée à une période d'adversité, de troubles et de victoires. Ses territoires soumis pendant 123 ans à la russification et la germanisation intenses et aux trois régimes administratifs et économiques distincts (Allemagne, Autriche, Russie), ne peuvent se reconnaître que dans une continuité culturelle, spirituelle et politique. Or, celle-ci, dans un pays multiculturel et multiconfessionnel, où une partie de sa population ne parle pas polonais, va s'avérer très complexe à définir. Selon le recensement de 1921, le nombre d'habitants était de 27,2 millions. En 1939, juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, ce nombre était passé à environ 35,1 millions. Près d'un tiers de la population est formée de groupes minoritaires : 13,9 % Ruthènes (Ukrainiens) ; 10 % Juifs ashkénazes ; 3,1 % Biélorusses ; 2,3 % Allemands et 3,4 % Tchèques et Lituaniens. Le réveil des nationalismes rend conflictuels les rapports entre les Lituaniens, les Allemands, les Ruthènes, les Juifs et les Ukrainiens d'une part, et la majorité polonaise (70 %) d'autre part. Dans le même temps, un nombre important de Polonais de souche vivaient hors des frontières du pays. Les pôles culturels de la Pologne de l'entre-deux-guerres (Varsovie, Cracovie, Poznań, Wilno et Lwów) devinrent des sièges d'universités et d'autres établissements d'enseignement supérieur de renommée internationale. Malgré les destructions de la Première Guerre mondiale et de l'invasion soviétique en 1920, malgré l'hostilité du Troisième Reich et de l'URSS et malgré la krach des années 1930, la Deuxième République a maintenu un développement économique modéré. Le pays avait accès à la mer Baltique via une étroite bande de côte de part et d'autre de la ville de Gdynia, connue sous le nom de « corridor polonais ». Les pôles culturels de Varsovie, Cracovie, Poznań, Wilno (Vilnius) et Lwów (Lviv) s’élèvent au niveau des grandes villes européennes et deviennent les sièges d'universités et des lieux d'enseignement supérieur de renommée internationale. En 1939, la Pologne était le sixième plus grand pays d'Europe. Ses voisins sont la Tchécoslovaquie, l'Allemagne, la Ville libre de Dantzig, la Lituanie, la Lettonie, l'URSS et la Roumanie. Entre mars et août 1939, la Pologne a également une frontière avec la Hongrie qui s'est alors emparée de la Ruthénie tchécoslovaque. À partir de 1939, à la suite du pacte germano-soviétique, l'agression de l'Allemagne nazie le 1er septembre et de l'URSS le 17 septembre prive la république de Pologne de sa souveraineté : son territoire est occupé. Une partie du territoire occupé par la Wehrmacht est directement annexée au Troisième Reich, une autre partie est transformée en colonie allemande sous le nom de « Gouvernement général » ; la partie occupée par l'Armée rouge est partagée entre les républiques soviétiques de Biélorussie, Lituanie et Ukraine. Militairement défaite, la Pologne ne capitule pas et les autorités constitutionnelles de l'État polonais s'évacuent par la Roumanie en France puis au Royaume-Uni d'où elles continuent à diriger les organes de l'État clandestin mis en place dans le pays occupé pour lutter contre les occupants. Le gouvernement polonais en exil dirige la résistance de l'intérieur (Armia Krajowa) et les forces armées polonaises combattant à l'Ouest. À l'issue de la guerre, la Pologne, déplacée vers l'ouest d'environ 300 km en moyenne pour permettre à l'URSS de garder l'essentiel de ses acquis de 1939, est soviétisée et incluse dans l'ensemble des pays communistes inféodés à l'URSS. La république actuelle lui succède en 1989, lors de la chute des régimes communistes en Europe.