place

Palais archiépiscopal d'Arles

Palais de l'archevêché
Palais de l'archevêché

Le palais archiépiscopal d'Arles est un ancien édifice religieux, située à Arles, dans les Bouches-du-Rhône.

Extrait de l'article de Wikipedia Palais archiépiscopal d'Arles (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Palais archiépiscopal d'Arles
Place de la République, Arles

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Liens externes Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Palais archiépiscopal d'ArlesContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 43.67644 ° E 4.62786 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Palais de l'Archevêché

Place de la République 35
13200 Arles
Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
mapOuvrir sur Google Maps

linkWikiData (Q22986039)
linkOpenStreetMap (102090982)

Palais de l'archevêché
Palais de l'archevêché
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Arles
Arles

Arles est une commune provençale, sous-préfecture du département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La ville, chef-lieu de l'arrondissement d'Arles, est la commune de France métropolitaine la plus étendue avec quelque 75 893 hectares (malgré plusieurs déductions successives), et la plus peuplée de la Camargue. La ville est traversée par le Rhône. Cette ville, dont les habitants sont appelés Arlésiens, a plus de 2 500 ans. Ville emblématique de la Gaule chrétienne, elle fut l'évêché d'Hilaire d'Arles et de Césaire d'Arles. Des monuments remarquables ont été construits pendant l’Antiquité à l’époque romaine, comme le théâtre antique, les arènes, les Alyscamps, les thermes de Constantin ou encore le cirque romain. En 2004, un bateau antique, le chaland Arles-Rhône 3 datant de la Rome antique est découvert dans le Rhône entre les deux ponts de la ville. Il est aujourd’hui exposé au musée départemental d’Arles antique, agrandi pour mettre en valeur cette découverte et permettre son exposition. En 2007, c’est un buste en marbre ressemblant à Jules César qui est découvert dans le Rhône, lui aussi exposé dans le même musée. En raison de son important patrimoine, la cité est classée Ville d'art et d'histoire et ses monuments romains et romans sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981, par l'UNESCO. Ouverte au tourisme qui est la première activité de la ville, elle accueille de nombreuses festivités tout le long de l'année : les Feria d'Arles en avril et septembre, les Rencontres internationales de la photographie, les Suds, Arelate, le Festival du dessin ainsi que les Calend'Arles en hiver. La commune a obtenu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris ainsi que trois libellules au label des villes nature.

Cloître Saint-Trophime
Cloître Saint-Trophime

Le cloître Saint-Trophime de l’ancienne cathédrale d’Arles date du XIIe siècle et XIVe siècle. L’emplacement de ce cloître est inhabituel car il n’est accolé ni à la nef ni au transept. Il communique avec le chœur au moyen d’un escalier de vingt-cinq marches. Ce cloître présente une forme approximativement rectangulaire de 28 m de long sur 25 m de large. Des dimensions comparables ne se retrouvent dans la région Provence que dans les cloîtres du Thoronet, de Sénanque ou de Montmajour. L’édification du cloître débute peu après 1150 avec la construction de la galerie nord qui sera suivie de peu par celle de la galerie orientale. Il faudra attendre la fin du XIVe siècle pour voir l’achèvement du cloître avec les constructions de la galerie ouest puis de la galerie sud qui sera terminée sous l’épiscopat de Jean de Rochechouart (1390-1398). Il résulte de ces différentes périodes de construction, deux styles différents pour les galeries : le roman pour les galeries nord et est, et le gothique pour les galeries ouest et sud. Le cloître traduit une recherche de la perfection plastique avec un remarquable équilibre des volumes et une grande qualité de la décoration sculptée. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1846. Il est également inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des monuments romains et romans d'Arles depuis 1981.

Siège d'Arles (507-508)
Siège d'Arles (507-508)

Le siège d'Arles de 507-508 se déroule dans le cadre des guerres entre Francs, Burgondes et Wisigoths du début du VIe siècle et plus particulièrement lors de la deuxième guerre franco-wisigothique. Après la bataille de Vouillé où le roi des Wisigoths, Alaric II, trouve la mort, les Burgondes et les Francs exploitent ce succès militaire et se dirigent vers la Provence pour conquérir Arles, bastion wisigoth contrôlant le trafic commercial entre l'Europe du Nord et la Méditerranée. Dès la fin de 507, la cité, ex-préfecture des Gaules, garnison wisigothique et ville à forte dominante gallo-romaine est ainsi assiégée, alors que le roi Ostrogoth, Théodoric qui était intervenu pour pacifier les relations entre Francs et Wisigoths, ne peut réagir immédiatement. Ce n’est qu’en juin 508 qu’une armée de renfort est envoyée pour délivrer la cité qui en dépit de tensions internes résiste toujours. Finalement, après avoir été défaites devant les remparts de la ville, les forces franques et burgondes doivent lever le siège, se replier sur la rive gauche du Rhône et abandonner leur projet. Francs et Burgondes contenus, la Provence sous la tutelle des Ostrogoths (contre lesquels Justinien a fait la guerre) va bénéficier d’une période de tranquillité appelée parfois Pax ostrogothica jusqu'au milieu des années 530, et Arles connaître un renouveau à la fois politique et ecclésiastique avec le rétablissement de la préfecture du prétoire et du statut de primatie.

Cathédrale Saint-Trophime d'Arles
Cathédrale Saint-Trophime d'Arles

La cathédrale Saint-Trophime d'Arles est une église romane de la ville d'Arles située place de la République. Bâtie sur des vestiges de l’Antiquité tardive à partir de 1100, c’est l’un des plus importants édifices du domaine roman provençal. Elle présente une haute nef de cinq travées voûtées en berceau brisé, flanquée d’étroits bas-côtés voûtés, qui date du milieu du XIIe siècle, avec un court transept dont la croisée, surmontée d'une coupole, supporte le clocher. Le chœur et le déambulatoire datent du XVe siècle. Le clocher primitif a été remplacé au début du XIIIe siècle par la tour carrée actuelle dont le dernier étage a été refait au XVIIe siècle. Le portail historié est réalisé vers 1180-1190. Les deux portes à fronton qui le flanquent ont été ajoutées à la fin du XVIIe siècle. Adossé à l'église se trouve le cloître Saint-Trophime. Les galeries nord et est, de style roman, sont ornées de sculptures de grande qualité qui datent de la seconde moitié du XIIe siècle. Les galeries sud et ouest, voûtées sur croisées d'ogives et réalisées vers la fin du XIVe siècle, sont de style gothique. L’accès se fait par la cour du bâtiment situé à côté de l'église. Un temps primatiale des Gaules, Saint-Trophime est restée le siège de l'archidiocèse d'Arles jusqu'en 1789, la Constituante faisant du diocèse d'Aix le siège de l'évêché départemental des Bouches-du-Rhône. Le Concordat de 1801 entérine la fusion avec l'archidiocèse d'Aix-en-Provence, appelé depuis 1822 l'archidiocèse d'Aix-en-Provence et Arles. Cependant les titres de basilique mineure, primatiale et cathédrale restent maintenus[réf. nécessaire] même si Saint-Trophime n'est plus aujourd’hui qu'une simple église paroissiale. C'est le lieu de culte principal de la paroisse d'Arles, qui comporte aussi les églises Notre-Dame-la-Major, Saint-Pierre de Trinquetaille, Saint-Césaire, Saint-Julien, Sainte-Famille, et de l'Emmanuel, et est confiée à la Communauté Saint-Martin depuis 2017.