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Ściana Wschodnia

Architecture moderniste en PologneArticle contenant un appel à traduction en polonaisArticle géolocalisé en PologneArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une Infobox
Bâtiment à VarsovieCentre commercial à VarsovieGratte-ciel mesurant moins de 100 mètresGratte-ciel à VarsoviePage avec des cartesÉdifice construit en 1969
Ściana Wschodnia z Palacu Kultury
Ściana Wschodnia z Palacu Kultury

Ściana Wschodnia, soit le Mur oriental ou le Mur de l'Est, voire le « côté est de la rue Marszałkowska » est un complexe architectural et urbain situé à Varsovie, construit entre 1962 et 1969 sur les plans de Zbigniew Karpiński et Jan Klewin. Cette structure couvre une superficie de 4,5 ha entre les rues ulica Świętokrzyska, ulica Jasna, ulica Marszałkowska et Aleje Jerozolimskie. Elle est traversée par la rue Złota, sur l'axe de laquelle, du côté ouest de la rue Marszałkowska, le Palais de la Culture et de la Science a été construit en 1952-1955. Le complexe de la Ściana Wschodnia se compose de trois immeubles (architectes : Zbigniew Wacławek et Jan Klewin), de huit bâtiments inférieurs situés à leur Est, et de quatre grands magasins situés à l'ouest, lesquels forment la façade est de la rue Marszałkowska. Une fois la construction du Mur oriental achevée ont débuté la conception et la construction de son pendant ouest, le Mur occidental (en 1972) ; toutefois, en 1989, le projet est abandonné. L'ensemble est l'une des réalisations les plus remarquables du modernisme en Pologne. En 2003, il a été inscrit sur la liste des biens culturels contemporains (ce qui n'implique cependant pas une protection historique, ses éléments individuels pouvant donc encore être remplacés par de nouveaux).

Extrait de l'article de Wikipedia Ściana Wschodnia (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Ściana Wschodnia
Marszałkowska, Varsovie Śródmieście

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Latitude Longitude
N 52.23194444 ° E 21.01083333 °
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Adresse

Marszałkowska 104/122
00-017 Varsovie, Śródmieście
Voïvodie de Mazovie, Pologne
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Ściana Wschodnia z Palacu Kultury
Ściana Wschodnia z Palacu Kultury
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Insurrection de Varsovie
Insurrection de Varsovie

L'insurrection de Varsovie est un soulèvement armé contre l'occupant allemand organisé par la résistance polonaise dans le cadre du plan militaire national « opération Tempête » (Burza en polonais), qui dure du 1er août au 2 octobre 1944. Il s'accompagne de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l'État clandestin ainsi que de l'établissement des institutions de l'État polonais sur le territoire de Varsovie libre. Côté militaire, le soulèvement est dirigé contre les forces allemandes, mais le but de ce plan est l’ultime essai de préserver la souveraineté de la Pologne face à l'avancée de l'Armée rouge et la position ambiguë des Alliés occidentaux vis-à-vis des intentions de l'Union soviétique. Plus de 50 000 combattants de l'Armia Krajowa (armée de l'intérieur) prennent part à l'insurrection, mais ils sont mal équipés (la moitié n'a pas d'armes) et peu entraînés face aux troupes allemandes. Très rapidement, les combats de rue deviennent défensifs. Les exactions allemandes sur les civils se multiplient, comme le massacre de Wola, pour terroriser la population et décourager les combattants. Les Britanniques tentent d'approvisionner les insurgés par voie aérienne, mais face aux pertes, arrêtent leurs opérations ; l'Armée rouge n'intervient presque pas, ce qui laisse le champ libre aux forces allemandes pour écraser l'insurrection. La résistance polonaise se sent abandonnée. L'insurrection prend fin le 2 octobre 1944, avec la signature d'un accord entre les parties assurant l'évacuation de tous les civils et la reddition des groupes de résistants polonais présents dans Varsovie. Une grande partie d'entre eux quitte alors la ville et une petite minorité devient les « Robinson Crusoé de Varsovie ». Cependant, les Nazis détruisent complètement la ville en représailles.

Varsovie
Varsovie

Varsovie (prononcé /vaʁ.sɔ.vi/ ; en polonais : Warszawa /varˈʂava/ ) est depuis 1596 la capitale de la Pologne et depuis 1999 le chef-lieu de la voïvodie de Mazovie. Elle est située sur la Vistule, à environ 320 km de la mer Baltique et des Carpates. Peuplée par plus d'1,8 million d'habitants (2 millions pour l'agglomération), la capitale polonaise est la plus grande ville du pays et dispute à Budapest la 8e place parmi les plus grandes villes de l'Union européenne. Varsovie se divise en dix-huit arrondissements (dzielnice). Surnommée « la Ville-phénix » pour avoir réussi à renaître de ses cendres après que 84 % de ses bâtiments eurent été détruits durant la Seconde Guerre mondiale, Varsovie a connu une croissance spectaculaire au cours de la seconde moitié du XXe siècle, encore ravivée par le passage de la Pologne à l’économie de marché dans les années 1990. L’agglomération continue à se transformer et à se développer à un rythme soutenu : elle regroupe toute une gamme d'industries et soixante-six établissements d'enseignement supérieur. C’est aussi un centre artistique et culturel important, une place financière et un pôle économique majeur de l’Europe centrale. Varsovie a donné son nom à la confédération de Varsovie, au pacte de Varsovie, au duché de Varsovie, à la Convention de Varsovie, aux différents traités de Varsovie et à l'insurrection de Varsovie. La Varsovienne de 1831 est largement considérée comme l'hymne officieux de la ville.

Służba Bezpieczeństwa
Służba Bezpieczeństwa

Le Służba Bezpieczeństwa (SB, c’est-à-dire : « service de sécurité »), appelé jusqu'en 1954 : Urząd Bezpieczeństwa (UB), était le service de renseignement et la police secrète du régime communiste de la République populaire de Pologne. C'était une section en civil du ministère des Affaires intérieures (Ministerstwo Bezpieczeństwa Publicznego) avec le droit d'enquêter sur quiconque était perçu par le gouvernement comme un élément subversif, tant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. Il fut mis en place en 1944 sous le nom de Urząd Bezpieczeństwa (UB), d'où dérive l'expression argotique polonaise pour désigner un policier secret : « Ubek ». De 1945 à 1954, l'UB était sous la dépendance stricte du NKVD puis du KGB. Elle était alors notamment chargée, entre autres, des enquêtes et des poursuites contre ceux suspectés d'être des sympathisants des Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut renommée SB en 1956. S'ensuivit alors une relative période d'inaction lors des réformes de Władysław Gomułka. À partir de 1968, le service est réactivé et est chargé de l'élimination des opposants. Dans les années 1980, le SB s'occupa surtout du mouvement syndical Solidarność, dont les leaders étaient sous la surveillance constante du SB, jusqu'à son remplacement par l’Urząd Ochrony Państwa en 1990 après la chute du communisme. Il est à noter que le camp de concentration nazi de Zgoda (section du camp d'Auschwitz basée à Świętochłowice) a été récupéré par le SB en novembre 1945 pour servir de prison pour les opposants au régime. La torture était courante, et près de 2 000 personnes y seraient mortes. Le directeur du camp, Salomon Morel, a été recherché par les autorités polonaises à la chute du communisme pour crimes contre l'humanité, jusqu'à sa mort en février 2007. Parmi les mouvements éliminés ou les personnes exécutées par le SB figurent Witold Pilecki (cofondateur de TAP) et le prêtre catholique Jerzy Popiełuszko. Depuis 1990, beaucoup d'agents du SB ont été jugés pour leurs crimes.