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Gare de Compiègne

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxCompiègneGare dans l'Oise
Gare mise en service en 1850Ligne de Compiègne à Roye-Faubourg-Saint-GillesLigne de Creil à JeumontLigne de Rochy-Condé à SoissonsPage avec des cartesTER Hauts-de-France
Compiègne (60), gare SNCF, façade sur la place de la gare 2
Compiègne (60), gare SNCF, façade sur la place de la gare 2

La gare de Compiègne est une gare ferroviaire française de la ligne de Creil à Jeumont, située à proximité (700 m) du centre-ville de Compiègne, sous-préfecture du département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Une partie de son emprise est également située sur le territoire de la commune de Margny-lès-Compiègne. Elle est mise en service en 1850, par la Compagnie des chemins de fer du Nord. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Compiègne (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Compiègne
Souterrain SNCF, Compiègne

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N 49.422223 ° E 2.82351 °
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Adresse

Compiègne

Souterrain SNCF
60280 Compiègne
Hauts-de-France, France
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Compiègne (60), gare SNCF, façade sur la place de la gare 2
Compiègne (60), gare SNCF, façade sur la place de la gare 2
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Abbaye Saint-Corneille de Compiègne
Abbaye Saint-Corneille de Compiègne

L’abbaye Saint-Corneille est située à Compiègne (876-1790), à 75 km au nord de Paris, dans le pays de Valois, et s’appelle tout d’abord Sainte-Marie ou Notre-Dame. Elle est renommée par la suite Saint-Corneille et est connue également sous le nom de Saint-Cyprien. Cette abbaye impériale et royale, fondée par un empereur, pour succéder ou être au moins la rivale de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle, fut consacrée par un pape et fut le lieu de réunion de plusieurs conciles. Plusieurs Carolingiens et Robertiens comme Louis II le Bègue (877), Eudes de France (888), Louis V de France (979) et Hugues de France (1007-1025) se firent couronner ou inhumer dans ses murs. En 987, c'est en son sein qu'une assemblée reconnut roi Hugues Capet. Mais, après 987, l'influence de l'abbaye diminua et devint presque uniquement provinciale. Toutefois, aux yeux des princes comme du peuple, elle resta, du fait de son passé et de ses précieuses reliques, une illustre abbaye royale. L'histoire de la ville de Compiègne et du Valois est étroitement liée à celle de son abbaye. Toutefois, même quand les chanoines font place en 1150 à des moines de l’ordre de Saint-Benoît, les tensions demeurent, mais aussi les intérêts en commun. Les moines ont encore des rapports conflictuels avec les puissants seigneurs locaux et les évêques de Soissons. Les rois et les papes doivent sans cesse les protéger ou plus rarement modérer leurs ambitions. L’abbaye recèle toujours, à la Renaissance, de nombreuses reliques, des drapeaux pris à l’ennemi, et reçoit des princes et des reines. Elle a même ses huit barons fieffés. Les abbés détiennent une puissance durable dans la moyenne vallée de l’Oise et à Compiègne. Néanmoins, le régime de la commende et la réunion de sa mense à l'abbaye royale du Val-de-Grâce vont provoquer son déclin. La révolution de 1789 met fin à son histoire presque millénaire. L’abbaye royale, encore riche et célèbre, Panthéon de Compiègne, est profanée, pillée et laissée à l’abandon, en 1793. Les derniers vestiges de l'abbaye seront bombardés en 1940 par l'aviation allemande.

Église Saint-Antoine de Compiègne
Église Saint-Antoine de Compiègne

L'église Saint-Antoine est une église catholique paroissiale située à Compiègne, en France. Comme l'église Saint-Jacques, l'autre église du centre-ville, elle a été fondée en 1199 et dépendu étroitement de l'abbaye Saint-Corneille qui possédait le patronage de toutes les cures de la ville. La construction s'effectue pendant la première moitié du XIIIe siècle, mais l'église est profondément transformé au XVIe siècle, sans doute en raison des dégâts subis pendant la guerre de Cent Ans, et elle se présente ainsi comme un édifice assez homogène de style gothique flamboyant. La façade et le chœur avec ses collatéraux et son déambulatoire datent même entièrement du XVIe siècle ; avec leur riche décor sculpté et une grande élégance et finesse des formes, ce sont les parties les plus remarquables de l'église. À l'intérieur, ces parties sont également les plus intéressantes, se caractérisant par des supports prismatiques et des voûtes avec un dessin particulier à liernes et tiercerons. La nef et ses bas-côtés sont par contre assez monotones et ne montrent que peu de recherche stylistique. L'église a perdu la plupart de ses œuvres d'art en 1768, quand un curé soucieux de rendre l'intérieur plus lumineux la fait vider de la majeure partie de son contenu. Classée monument historique par liste de 1840, l'église est restaurée profondément à partir de 1863. L'église est affiliée à la paroisse des Seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne.