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Tueries du mont du Temple

Temple Mount (Aerial view, 2007) 05
Temple Mount (Aerial view, 2007) 05

Les tueries du mont du Temple, également appelées massacre d'al-Aqsa ou lundi noir, ont lieu dans l'enceinte de la mosquée al-Aqsa au mont du Temple à Jérusalem-Est, le 8 octobre 1990 à 10 h 30, juste avant la prière de Salat Dhuhr, au cours de la troisième année de la première intifada. Des fidèles du Mont du Temple (en), un mouvement juif orthodoxe extrémiste, décident de poser la pierre angulaire d'un troisième temple juif sur le mont du Temple, déclenchant des émeutes de masse. Au cours des affrontements qui ont suivi, 17 Palestiniens sont tués, plus de 150 Palestiniens sont blessés par les forces de sécurité israéliennes et plus de 20 civils et policiers israéliens sont blessés par des Palestiniens. La résolution 672 du Conseil de sécurité des Nations unies « condamne en particulier les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » et la résolution 673 du Conseil de sécurité des Nations unies demande instamment à Israël de reconsidérer son refus d'autoriser le Secrétaire général des Nations unies, Javier Pérez de Cuéllar, à mener une enquête. La résolution 681, prise après avoir reçu le rapport du Secrétaire général Javier Pérez de Cuéllar exprime la préoccupation du conseil quant au rejet par Israël des résolutions 672 (1990) et 673 (1990).

Extrait de l'article de Wikipedia Tueries du mont du Temple (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Tueries du mont du Temple
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Temple Mount (Aerial view, 2007) 05
Temple Mount (Aerial view, 2007) 05
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Émeutes de 1929 en Palestine mandataire
Émeutes de 1929 en Palestine mandataire

Les émeutes de 1929 en Palestine mandataire, également connues sous le nom de Massacres de 1929 ( מאורעות תרפ"ט, littéralement les évènements de 5689 Anno Mundi), ou de la révolte de la Bouraq (ثورة البراق), se réfèrent à une série de manifestations et d'émeutes fin août 1929, qui font suite à un différend de longue date entre arabes et Juifs sur l'accès au Mur des Lamentations à Jérusalem. Pendant la semaine d'émeutes du 23 au 29 août, 133 Juifs ont été tués par les Arabes et 339 autres ont été blessés, tandis que 110 Arabes ont été tués et 232 ont été blessés, la grande majorité par les forces de l’Empire britannique,,,,,. La Commission Shaw du nom du juge britannique Sir Walter Shaw qui la présida, a émis pour opinion dans son rapport que la cause fondamentale « sans laquelle les troubles n’auraient pas eu lieu ou n’auraient été que des manifestations locales est le sentiment d'animosité et d'hostilité des Arabes envers les Juifs qui découlent de la non-réalisation de leurs aspirations politiques et nationales et de la peur pour leur avenir économique ». Cette peur provenant entre autres des réceptions devant les termes de la déclaration de Balfour. Une autre cause majeure est le pressentiment par les Arabes que les nouveaux immigrants juifs soient non seulement une menace pour leur gagne-pain, mais se présentent comme une nouvelle autorité pour l’avenir. Avraham Sela décrit les émeutes comme « sans précédent dans l'histoire du conflit arabo-juif en Palestine, dans la durée, l'étendue géographique et les dommages directs en termes de vies et de biens ».

Mur des Lamentations
Mur des Lamentations

Le mur des Lamentations — ou le Mur occidental selon l’appellation traditionnelle juive (hébreu : הכותל המערבי, translit. : HaKotel HaMa'aravi, familièrement le Kotel) — est une partie du mur de soutènement de l'esplanade du Temple de Jérusalem, situé dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem. Bâti au Ier siècle apr. J.-C. durant l'achèvement de la construction du Second temple, il renforce le flanc occidental du temple, d’où son appellation juive traditionnelle de Mur occidental, et en constitue l’un des principaux vestiges. Il est révéré en cette qualité comme mur du mont du Temple, d’autant qu’il est actuellement le lieu le plus proche du Saint des saints, et est de ce fait considéré par le peuple juif comme l'endroit le plus saint pour la prière. Après l’exclusion des Juifs de Judée décidée en 135 suite à la révolte de Simon ben Koziva, ils sont autorisés contre paiement à se rendre un jour par an au pied du mur pour se lamenter sur la destruction de la ville. L’appellation « mur des Lamentations » apparaît alors dans les écrits des pèlerins chrétiens, et témoigne de l'antijudaïsme ambiant car la destruction du Temple est considérée comme la preuve des enseignements de Jésus ainsi que le juste châtiment des Juifs qui ne l’ont pas accepté. C'est le terme le plus utilisé en français vers la fin du XIXe siècle. Considéré dans la tradition musulmane comme le lieu où Mahomet parque sa monture (arabe : الْحَائِطُ ٱلْبُرَاق al-Ḥā’iṭu ’l-Burāq), il est intégré au VIIe siècle aux murs d'enceinte de l'esplanade des Mosquées lors de la construction du dôme du Rocher puis de la mosquée al-Aqsa. Il est, selon la tradition juive, redécouvert après avoir été enseveli sous un monceau d’ordures, et un lieu de culte y est établi dès le XIVe siècle. Les Juifs continuent de s’y recueillir jusqu’à la guerre d’indépendance d’Israël, à l’issue de laquelle Jérusalem est divisée et les Juifs sont expulsés de leurs quartiers qui se trouvent désormais sous contrôle jordanien. La prise de la ville, et de son lieu saint, quelque vingt ans plus tard est l’un des symboles les plus marquants de la guerre des Six Jours, et le Mur occidental revêt une importance nationale pour Israël, tandis que sa proximité avec des lieux saints de l’islam en fait l’un des points contentieux les plus sensibles du conflit israélo-palestinien.