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Passerelle de Kermanac'h

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Ligne à voie métrique en FrancePage avec des cartesPlouézecPont dans les Côtes-d'ArmorPont ferroviaire en Bretagne

La passerelle de Kermanac'h a été construite par Louis Auguste Harel de La Noë pour la ligne Plouha - Paimpol exploitée par les Chemins de Fer des Côtes-du-Nord. Elle se situait sur la commune de Plouézec. Caractéristiques : Longueur : 315,40 m Hauteur : 8,30 m 54 travées de 5 m Elle a été détruite en octobre 1980.

Extrait de l'article de Wikipedia Passerelle de Kermanac'h (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Passerelle de Kermanac'h
Rue René Cassin, Guingamp

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N 48.755087 ° E -2.988758 °
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22470 Guingamp
Bretagne, France
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Abbaye de Beauport
Abbaye de Beauport

L'abbaye de Beauport est une ancienne abbaye de chanoines prémontrés, fondée au début du XIIIe siècle, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Paimpol, dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Ses fonctions pastorales, de justice et économiques s'étendent de l'île-de-Bréhat à Saint-Brieuc et sur une vingtaine de paroisses dont neuf en Angleterre. C'est aussi une seigneurie maritime avec des droits sur la mer de l'île Saint-Riom à la pointe de Guilben. Elle renoue avec les installations côtières et insulaires du début du monachisme celtique. Cette situation assure sa prospérité dans un environnement complexe et diversifié. Du XIIIe au XVe siècle, elle se développe rapidement, ses chanoines dépendant directement du pape possèdent la haute et basse justices sur leurs vassaux. Cette importante seigneurie marque son empreinte sur le paysage avec la construction de digues et talus, des aménagements hydrauliques et l'exploitation du sel. Elle participe au développement économique en accordant des prêts et est présente dès le début de la grande pêche lointaine vers Terre-Neuve et l'Islande. Au XVIe siècle, la mise en commende de l'abbaye avec des abbés nommés par le roi dégrade sa situation et au début du XVIIe siècle, l'abbé de La Lucerne est chargé de réformer Beauport. Des prieurs énergiques restaurent la règle et les bâtiments. En 1698, l'enseignement de la philosophie et de la théologie lui donnent un rayonnement spirituel et intellectuel ; mais à partir de 1763, le bâti se délabre, les conflits et les procès se multiplient et les vocations s'effondrent, de sorte que la situation de l'abbaye est mauvaise quand arrive la Révolution. En 1790, l'abbaye est vendue et demeure en mains privées jusqu'à son rachat en 1993 par le Conservatoire du littoral qui met en œuvre des mesures de protection. Le monastère est construit sur un site de 70 hectares descendant vers la mer avec une jetée formant havre et une double ceinture de murailles. Témoin de la spécificité des établissements monastiques en milieu littoral, elle doit sa réputation au caractère grandiose de ses ruines, son polylithisme coloré et son unité de style. Filiale d'une abbaye normande, c'est un monument d'architecture gothique normande importée en Bretagne. En 1836, Prosper Mérimée dans ses Notes de voyage dans l'ouest de la France montre le plus haut intérêt pour le premier style gothique du réfectoire et de la salle capitulaire, dont il propose la sauvegarde. Depuis 1869, elle occupe une place reconnue dans l'histoire de l'architecture grâce à Arcisse de Caumont qui, dans son Abécédaire, ou rudiments d'archéologie, la présente comme offrant le prototype de l'abbaye médiévale des XIIe et XIIIe siècles avec un plan homogène et régulièrement ordonné. Aujourd'hui, bien que partiellement en ruines, elle demeure l'un des sites monastiques les plus complets de Bretagne. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1862, et le site protégé par le Conservatoire du littoral depuis 1993.