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Canton de Lens-Est

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Le canton de Lens-Est est une division administrative française située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais.

Extrait de l'article de Wikipedia Canton de Lens-Est (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Canton de Lens-Est
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62430 Lens
Hauts-de-France, France
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Fosse no 5 - 12 des mines de Courrières
Fosse no 5 - 12 des mines de Courrières

La fosse no 5 - 12 dite Constant Mathieu de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sallaumines. Les travaux commencent en juin 1872, mais le premier puits est abandonné à l'état d'avaleresse à la profondeur de 24 mètres. Un nouveau puits no 5 est entrepris à cinquante mètres à l'est, son passage à travers le niveau d'eau est particulièrement difficile. La fosse entre en production le 15 mai 1877. Un puits no 12 est ajouté cinquante mètres à l'est en 1905. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Des cités sont édifiées à proximité de la fosse, ainsi qu'un terril no 96. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse est modernisée à partir de 1954 : le puits no 12 est ravalé à 483 mètres et est doté de nouveaux ventilateurs alors que le puits no 5 est équipé pour recevoir des berlines de 3 000 litres. La fosse no 13 - 18 est concentrée sur la fosse no 5 - 12 en 1957. Cette dernière l'est sur la fosse no 3 - 15 en 1969, date à laquelle elle cesse d'extraire pour assurer uniquement le service et l'aérage. Elle ferme en même temps que la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt en 1988. Elle assure encore la récupération du matériel et le démantèlement des installations du fond jusqu'en novembre 1988, les puits sont remblayés le mois suivant. Le terril est intégralement exploité, avant la fermeture de la fosse. Les chevalements sont détruits en 1990. Une zone industrielle a pris place sur le site du terril, et les cités établies au nord de la fosse ont été détruites, celles situées au sud ont été rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 12. Les bâtiments subsistants sont les bains-douches, la lampisterie, le magasin, la salle de paye, et le logement du garde.

Fosse no 2 - 2 bis des mines de Lens
Fosse no 2 - 2 bis des mines de Lens

La fosse no 2 - 2 bis dite Grand Condé de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. La fosse no 2 est commencée en 1857 ou 1858 et entre en exploitation en 1859. Des corons sont construits pour loger les mineurs. La fosse no 2 bis est commencée sur le carreau de la fosse no 2 en 1901 ou le 14 juin 1904, et entre en exploitation en septembre 1905. On parle ensuite de fosse no 2 - 2 bis. Une fosse d'aérage no 2 ter est entreprise sur un autre carreau situé à l'est-nord-est à Loison-sous-Lens. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De nouvelles cités surtout constituées de corons sont construites. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. De nouvelles cités sont bâties au nord de la fosse. La fosse no 8 - 8 bis est concentrée en 1958 sur la fosse no 2 - 2 bis. Cette dernière cesse d'extraire en 1960, lorsqu'elle est à son tour concentrée sur la fosse no 11 - 19. Elle assure ensuite le service et l'aérage. Le puits d'aérage no 2 ter est comblé en 1976, la fosse no 2 - 2 bis ferme en 1972, date à laquelle le puits no 2 est comblé, l'autre l'étant l'année suivante. Les chevalements sont détruits en 1976. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Le carreau de fosse est une zone industrielle dont seul le logement du concierge subsiste comme vestige de la fosse. Les cités ont été rénovées.

Fosse no 5 - 5 bis des mines de Lens
Fosse no 5 - 5 bis des mines de Lens

La fosse no 5 - 5 bis dite Saint-Antoine ou Antoine Scrive-Labbe de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Avion. Les travaux de la fosse no 5 commencent en 1872, et sont marqués par les fortes venues d'eau. La fosse commence à extraire en 1875 dans des installations dites luxueuses. Les terrils nos 81 et 81A, 5 de Lens Est et 5 de Lens Ouest, sont édifiés de part et d'autre de la fosse. Un puits no 5 bis est ajouté à une vingtaine de mètres au sud-est en 1898. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Elle est également endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, à cause de sa proximité avec les installations ferroviaires. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le chevalement métallique du puits no 5 est réparé en 1953, alors que le chevalement en béton armé du puits no 5 bis est reconstruit dans un style plus simpliste. Le puits no 5 bis est remblayé en 1967. le puits no 5, en revanche, assure le service et l'aérage de la fosse no 11 - 19 jusqu'à la fermeture de celle-ci en 1986, le puits no 5 est comblé. Les chevalements sont détruits deux ans plus tard. Les terrils coniques ont été exploités avant la fermeture de la fosse. Le carreau de fosse est repris par Gazonor qui l'exploite pour le grisou. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Les terrils sont des espaces verts.

Lens (Pas-de-Calais)
Lens (Pas-de-Calais)

Lens (prononcé : /lɑ̃s/) est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Si elle n'est que la 4e ville du département et la 18e de la région avec ses 32 618 habitants, son agglomération est l'un des territoires les plus densément peuplés de France. La commune est le siège de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021. Avec Douai, elle forme l'unité urbaine de Douai-Lens, forte de 505 839 habitants selon les recensements de population au 1er janvier 2021, la dixième agglomération française par le nombre d'habitants, derrière Paris, Lyon, Marseille, Toulouse Lille, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon. Elle est également directement sous l'influence de l'« aire métropolitaine de Lille », ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants dont le centre, la ville de Lille, ne se trouve qu'à trente kilomètres. La ville est surtout connue pour avoir été l'un des principaux centres urbains du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (avec la Compagnie des mines de Lens), qui marque encore aujourd'hui économiquement, socialement, paysagèrement et culturellement l'agglomération, pour son équipe de football, le Racing Club de Lens (RCL), et plus récemment pour le musée du Louvre Lens ouvert en décembre 2012. Lens comprend de nombreux équipements d'enseignement et de santé. C'est aujourd'hui une ville universitaire : on y trouve le pôle science, technologie et tertiaire de l'université d'Artois, une école d'ingénieurs, l'institut de génie informatique et industriel (IG2I) et plusieurs IUT. La faculté Jean-Perrin, installée dans les anciens bureaux des mines de Lens depuis le début des années 1990, est le pôle scientifique de l'université d'Artois. On y étudie la biologie, la biochimie, la physique, la chimie, les mathématiques et l'informatique. La ville est également dotée d'un tribunal d'instance et d'un théâtre.