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Col de la Moreno

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Col dans le Puy-de-DômeCol du Massif centralPage avec des cartes
Auberge de la Moreno
Auberge de la Moreno

Le col de la Moreno (La Mort Rainó en occitan) est un col du Massif central à 1 062 m d’altitude, situé entre les communes de Saint-Genès-Champanelle et Nébouzat dans le département du Puy-de-Dôme. Il permet le passage d'un versant à l'autre de la chaîne des Puys, implanté entre les puys de Monchier (1 211 m) au nord et de Laschamps (1 256 m) au sud, dans un secteur très boisé. Une auberge est implantée à son sommet.

Extrait de l'article de Wikipedia Col de la Moreno (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Col de la Moreno
Route de la Moreno, Issoire

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N 45.741517 ° E 2.948745 °
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Route de la Moreno
63210 Issoire
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Auberge de la Moreno
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Agglomération romaine du col de Ceyssat
Agglomération romaine du col de Ceyssat

L'agglomération romaine du col de Ceyssat est une petite ville romaine située entre 1 000 et 1 150 m d’altitude, au pied du puy de Dôme et de son sanctuaire dédié à Mercure. L'agglomération est implantée au cœur du territoire de la cité des Arvernes, en Gaule aquitaine, à seulement une dizaine de kilomètres de sa capitale Augustonemetum/Clermont-Ferrand. Le site du col à proprement parler est occupé dès la fin de la protohistoire, bien que la nature de cette occupation ne soit pas connue. L'implantation de l'agglomération secondaire romaine est datée du courant du Ier siècle apr. J.-C. Structurée par la voie d'Agrippa entre Lugdunum (Lyon) et Mediolanum Santonum (Saintes), cette ville polynucléaire occupe entre une dizaine et une quinzaine d'hectares, sur lesquels ont été reconnus quatre secteurs. Au col et directement au contact de la voie d'Agrippa, le relais routier constitue le cœur de l'agglomération. Tout en régulant le flux des voyageurs et des pèlerins souhaitant gravir le puy de Dôme pour accéder au sanctuaire sommital de Mercure, sa fonction était probablement de fournir des lieux d'hébergement, de restauration et des boutiques aux voyageurs de tous horizons. La partie nord, à partir de laquelle s'effectuait l'ascension de la montagne sacrée, se caractérise par une zone cultuelle où s'élevait un sanctuaire, dont le plan a été perçu par les sondages et dont l'étude céramique a confirmé l'existence. À l'opposé du secteur cultuel, en direction du sud-est s'étend une zone funéraire où a notamment été fouillé l'un des plus imposants bûchers funéraires des Gaules. Le quartier bas, implanté à environ 400 m à l'ouest du col, toujours au contact de la voie d'Agrippa, constitue le dernier secteur de cette agglomération, qui est abandonnée après le milieu du IIIe siècle sans que la raison en soit connue. Tout comme les autres territoires de la chaîne des Puys, le col de Ceyssat a été l'objet d'un intense reboisement depuis la fin du XIXe siècle. En dépit des difficultés d'accès à ce terrain, la connaissance archéologique de l'agglomération antique est essentiellement due aux opérations d'archéologie programmée, sondages et prospections pédestres, dirigées par Frédéric Trément de l'Université de Clermont-Ferrand. Quelques opérations de sondages d'archéologie préventive, liées à l'aménagement du territoire, documentent plus ponctuellement la ville antique.