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Fouquières-lès-Lens

Aire d'attraction de Lens - LiévinAncienne commune minière du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisArticle avec module Population de FranceArticle avec modèle Infobox Commune de FranceArticle avec une section vide ou incomplète
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Hôtel de Ville Fouquières Lez Lens
Hôtel de Ville Fouquières Lez Lens

Fouquières-lès-Lens (nommée également Fouquières-lez-Lens non officiellement) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Fouquiérois. La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021. La Compagnie des mines de Courrières y a ouvert ses fosses nos 6 - 14 et 7 - 19.

Extrait de l'article de Wikipedia Fouquières-lès-Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fouquières-lès-Lens
Rue Louis Pasteur, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

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N 50.4294444444 ° E 2.91361111111 °
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Rue Louis Pasteur
62740 Lens
Hauts-de-France, France
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Hôtel de Ville Fouquières Lez Lens
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Fosse no 2 des mines de Courrières
Fosse no 2 des mines de Courrières

La fosse no 2 dite Auguste Lavaurs ou fosse de Billy de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. À la suite de la découverte de veines au sud de la fosse no 1, et de sondages positifs effectués, la fosse no 2 est commencée en avril 1854. Elle commence à extraire le 1er juillet 1856, et dès 1857, 2 100 hectolitres de houille sont extraits chaque jour. La ligne de Lens à Ostricourt passe dès 1859 au sud de la fosse. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi que les ateliers centraux. Dans les années 1890, la fosse exploite aux profondeurs de 258 et 306 mètres. La fosse no 10 est commencée en 1899 à quelques centaines de mètres au sud-sud-est de la fosse no 2. Elle est très touchée par la Catastrophe de Courrières le samedi 10 mars 1906. Vingt jours après cette catastrophe, treize mineurs remontent à la surface. Le 4 avril, c'est le mineur Berthou qui remonte au jour. La fosse cesse d'extraire en 1939. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Le puits est comblé en 1948, et l'année suivante, le chevalement métallique et sa machine d'extraction sont démontés et réinstallés sur le puits no 17 de la fosse no 9 - 17. Les bâtiments de la fosse sont alors conservés avec les ateliers centraux, jusqu'à leur démolition entre 1989 et 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Il subsiste une partie des bâtiments des ateliers centraux, ainsi que les cités.

Catastrophe de Courrières
Catastrophe de Courrières

La catastrophe de Courrières est une catastrophe minière qui s'est produite entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906, faisant officiellement 1 099 morts. C'est la plus importante catastrophe minière de tous les temps en Europe et la deuxième au monde (après celle de Benxi en Chine en 1942, qui a fait 1 549 morts). Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais et fournissait à l'époque 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse. Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres ; un quatorzième est retrouvé quatre jours plus tard. La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l'instauration du repos hebdomadaire.