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Abbey Theatre

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Abbey Theatre exterior
Abbey Theatre exterior

L’Abbey Theatre (« Théâtre de l’Abbaye » en français, parfois surnommé « l’Abbaye »), également désigné sous le nom de National Theatre of Ireland (Théâtre national d’Irlande), est une salle de théâtre située à Dublin, en Irlande. L’institution a ouvert ses portes au public le 27 décembre 1904 et a pu poursuivre ses activités jusqu’à aujourd’hui sans interruption majeure, malgré la destruction de ses locaux historiques par un incendie en 1951. L’Abbey Theatre est le premier théâtre du monde anglo-saxon à avoir été financé par des aides publiques : la subvention annuelle nécessaire à son fonctionnement est versée depuis 1925 par la république d'Irlande. À l’origine, l’endroit était étroitement associé au mouvement littéraire de la Renaissance irlandaise (Celtic revival), dont de nombreux représentants participèrent à la fondation de l’institution en y faisant jouer leurs pièces de théâtre. L’Abbaye fut ainsi le berceau de la plupart des grands dramaturges ou acteurs irlandais du XXe siècle. Depuis, l’Abbaye a engagé une politique active en matière de tournées à l’étranger, en particulier auprès du public nord-américain, ce qui a contribué à renforcer sa visibilité internationale et à en faire une véritable attraction touristique en Irlande.

Extrait de l'article de Wikipedia Abbey Theatre (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Abbey Theatre
Old Abbey Street, Dublin

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Abbey Theatre exterior
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État libre d'Irlande
État libre d'Irlande

L'État libre d'Irlande (en anglais : Irish Free State ou IFS ; en irlandais : Saorstát Éireann) est le régime politique de l'Irlande entre 1922 et 1937. Le traité anglo-irlandais signé le 6 décembre 1921 entre le gouvernement britannique et les représentants irlandais est approuvé très largement le 14 décembre 1921 par la Chambre des communes britannique et par la Chambre des lords. Mais sa ratification par le Dáil Éireann irlandais est difficile et confuse : Éamon de Valera s'oppose au traité défendu par Michael Collins et Arthur Griffith dans d'âpres débats sur la partition de l'île et le statut de l'État qui implique une allégeance symbolique au monarque britannique et la renonciation à la république. Le texte est voté le 7 janvier 1922, mais n'entre en vigueur que le 6 décembre 1922 après la proclamation royale de George V. Il s'applique à l'île entière, mais dès le lendemain l'Irlande du Nord, conformément aux dispositions du traité, se retire : l’État libre d'Irlande ne concerne dès lors que les 26 comtés de l'Irlande du Sud. Le nouvel État a un statut de dominion, dans lequel le souverain britannique représenté par un gouverneur général est le chef de l'État, doté d'un rôle purement cérémoniel (monarchie irlandaise). Le gouverneur général est associé à deux chambres, le Dáil Éireann (chambre des députés) et le Seanad Éireann (Sénat), pour constituer l'Oireachtas qui légifère sous l'autorité d'un Premier ministre. C'est le Premier ministre de l'État libre d'Irlande, et non le roi, qui choisit en pratique le gouverneur général. Le traité impose toutefois un serment d'allégeance à la Couronne britannique par les membres du Parlement irlandais. Les oppositions fondamentales entre Irlandais déboucheront sur la Guerre civile irlandaise, violent conflit armé entre les partisans du traité au pouvoir et les Républicains d'Éamon de Valera qui déposent les armes en mai 1923. Accédant au pouvoir par les élections de 1932, celui-ci amende le traité de Londres de 1921/1922 et met fin par la Constitution de 1937 à l’État libre d'Irlande qui devient l'Éire.

Colonne Nelson (Dublin)
Colonne Nelson (Dublin)

La colonne Nelson (en anglais : Nelson's Pillar, aussi connue comme Nelson Pillar ou simplement The Pillar) était une grande colonne commémorative de granite mesurant près de 37 mètres coiffée par une statue d'Horatio Nelson de 4 mètres, construite au centre de l'avenue qui s'appelait alors Sackville Street (rebaptisée plus tard O'Connell Street) à Dublin, en Irlande. Achevée en 1809, alors que l'Irlande faisait partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, la colonne est gravement endommagée en mars 1966 par des explosifs posés par des membres de l'armée républicaine irlandaise (IRA). Ses vestiges sont ensuite détruits par l'armée irlandaise. La décision de construire le monument est prise par la Dublin Corporation dans l'euphorie suivant la victoire de Nelson à la bataille de Trafalgar en 1805. La première version imaginée par William Wilkins est considérablement modifiée par Francis Johnston pour des raisons de coût. La statue est sculptée par Thomas Kirk. Dès son inauguration le 29 octobre 1809, la colonne est une attraction touristique populaire, mais elle provoque aussitôt une controverse esthétique et politique durable. Un éminent monument du centre-ville honorant un Anglais consterne le sentiment nationaliste grandissant, et tout au long du XIXe siècle, des mouvements appellent à son enlèvement et son remplacement par un monument à la mémoire d'un héros irlandais. Des parties du centre de Dublin sont détruites au cours de l'insurrection de Pâques 1916 ; même si la colonne se trouve près du siège des rebelles, elle demeure indemne. Après la scission de l'île, la partie sud de l'Irlande devient l'État libre d'Irlande en 1922, qui laisse ensuite place à une république en 1949. Une barrière légale s'oppose à tout retrait ou modification du monument du fait qu'il est géré par une fiducie. Les gouvernements irlandais successifs échouent à surmonter ce problème. Bien que des personnalités littéraires influentes telles que James Joyce, William Butler Yeats et Oliver St John Gogarty défendent la colonne pour des raisons historiques et culturelles, la pression pour sa suppression s'intensifie dans les années précédant le 150e anniversaire de son érection. Sa suppression brutale par l'explosion qui brise la colonne en 1966 suivie du retrait du reste de la base, est, dans l'ensemble, bien accueillie du public. Bien qu'il soit largement admis que l'action est l'œuvre de l'IRA, la police se montre incapable d'identifier les responsables. Après des années de débats et de nombreuses propositions, le Spire de Dublin est installé sur le site en 2003. Cette structure en forme d'aiguille mesure plus de trois fois la hauteur de l'ancienne colonne. En 2000, un ancien militant républicain revendique dans une interview la pose des explosifs en 1966, mais après l'avoir interrogé, la police décide de ne pas le poursuivre. Des restes de la colonne se trouvent dans des musées de Dublin ou apparaissent ailleurs comme pierres décoratives. Le souvenir de la colonne apparaît également dans de nombreux ouvrages de la littérature irlandaise.