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Le Bardo

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Bardo Avenue 2 mars
Bardo Avenue 2 mars

Le Bardo (arabe : باردو [bɑrdʊ]) est une ville située à quelques kilomètres à l'ouest de Tunis. Rattachée au gouvernorat de Tunis, elle constitue une municipalité de 71 921 habitants en 2014. L'ancienne résidence beylicale fondée au XVe siècle abrite aujourd'hui le siège du Parlement tunisien ainsi que le musée national du Bardo célèbre pour ses mosaïques.

Extrait de l'article de Wikipedia Le Bardo (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Le Bardo
Route Nationale Tunis - Tabarka, Tunis Bardo Sud (Délégation Le Bardo)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 36.80755 ° E 10.136411 °
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Adresse

Place du Bardo ساحة باردو

Route Nationale Tunis - Tabarka
2000 Tunis, Bardo Sud (Délégation Le Bardo)
Gouvernorat Tunis, Tunisie
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Bardo Avenue 2 mars
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Lieux à proximité

Musée national du Bardo (Tunisie)
Musée national du Bardo (Tunisie)

Le musée national du Bardo (arabe : المتحف الوطني بباردو) est un musée de Tunis, capitale de la Tunisie, situé dans la banlieue du Bardo. C'est l'un des plus importants musées du bassin méditerranéen et le second musée du continent africain après le musée égyptien du Caire par la richesse de ses collections. Il retrace l'histoire de la Tunisie sur plusieurs millénaires et à travers plusieurs civilisations par le biais d'une large variété de pièces archéologiques. Abrité dans un ancien palais beylical depuis 1888, il offre un prestigieux et magnifique cadre à l'exposition de nombreuses œuvres majeures découvertes depuis les débuts des recherches archéologiques dans le pays. Initialement appelé musée Alaoui (المتحف العلوي), du nom du bey régnant à l'époque, il prend sa dénomination actuelle de musée du Bardo après l'indépendance du pays même si la dénomination est attestée avant cette date. Le musée rassemble l'une des plus belles et des plus grandes collections de mosaïques romaines du monde grâce aux fouilles entreprises dès le début du XXe siècle sur les différents sites archéologiques du pays dont Carthage, Hadrumète, Dougga ou encore Utique. Certaines des œuvres exposées n'ont pas d'équivalent, telle la mosaïque « dite de Virgile ». Plus généralement, les mosaïques du Bardo représentent une source unique pour les recherches sur la vie quotidienne en Afrique romaine. De l'époque romaine, le musée renferme aussi une riche collection de statues en marbre représentant les divinités et les empereurs romains retrouvées sur les différents sites notamment ceux de Carthage et Thuburbo Majus. Le musée possède aussi de riches pièces découvertes lors des fouilles de sites libyco-puniques dont principalement Carthage, même si le musée national de Carthage a la vocation d'être le musée de ce site archéologique majeur. Les pièces essentielles de ce département sont les masques grimaçants, les statues de terre cuite et les stèles d'un intérêt majeur pour l'épigraphie sémitique, la stèle du prêtre et l'enfant étant la plus célèbre. Le musée abrite également des œuvres grecques découvertes en particulier dans les fouilles du navire de Mahdia, dont la pièce emblématique reste le buste d'Aphrodite en marbre, rongé par la mer et pourtant toujours d'une beauté émouvante. Le département islamique contient, outre des œuvres fameuses comme le Coran bleu de Kairouan, une collection de céramiques en provenance du Maghreb et d'Asie Mineure. En raison de l'ampleur des collections, il ne saurait être question dans ce cadre de présenter ici l'ensemble des pièces exposées. Afin d'augmenter les capacités d'accueil et d'optimiser la présentation des collections, le musée fait l'objet d'une vaste opération qui devait s'achever initialement en 2011 mais ne s'achève que courant 2012 du fait de retards liés à la révolution tunisienne. Les travaux concernent l'augmentation des surfaces d'exposition par l'ajout de nouveaux bâtiments (conçus par SCPA Codou-Hindley et Amira Nouira) et un redéploiement des collections. Le projet tend à faire du musée un pôle majeur pour un développement culturel de qualité, afin que le visiteur puisse apprécier les pièces artistiques déposées.

Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes
Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes

Le Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (arabe : المركز الوطني للنهوض بزرع الأعضاء) ou CNPTO est un centre national tunisien fondé en 1998 et affilié au ministère de la Santé. Il assure la gestion de la liste nationale des patients en attente de greffe, la répartition des greffons, l’élaboration des règles de bonne pratique en matière de prélèvements et de transplantations et l’autorisation des établissements sanitaires à même de réaliser ces pratiques. L'ensemble du processus, entre le prélèvement et la greffe, est pris en charge gratuitement par l'État tant pour le receveur que pour le donneur ou sa famille. Il existe six unités abilitées à effectuer des greffes sur le territoire tunisien, réalisant un total de 130 greffes de reins chaque année. En 2022, 18 opérations de prélèvements multi-organes sont réalisées permettant 33 greffes rénales, dix greffes cardiaques et six greffes hépatiques. Outre les organes, le CNPTO travaille sur le prélèvement et la conservation de tissus : du tissu osseux provenant de résidus opératoires des têtes fémorales (normalement considérées comme un déchet lors d'opérations du col du fémur) est proposé pour certaines reconstructions orthopédiques. Des pansements pour greffes de cornées sont réalisés à partir de placenta et des essais de prélèvement de valves cardiaques et de fragments artériels sont en cours.