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Sungnyemun

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Page avec des cartesPorte de ville en Corée du SudTrésor national en Corée du SudÉdifice construit au XIVe siècle
Sungryemun of seoul
Sungryemun of seoul

Namdaemun (« Grande porte du sud »), de son vrai nom Sungnyemun (« Porte des cérémonies élevées »), est l'une des huit portes de la muraille de Séoul, en Corée du Sud, qui entourait la ville lors de la dynastie Joseon. La porte est située dans le quartier Jung-gu, entre la gare de Séoul et la place de l'hôtel de ville (Seoul Plaza), à proximité du marché de Namdaemun. Namdaemun était au Moyen Âge la porte d'entrée principale de Séoul. Construite en 1398 sous le règne du souverain Taejo, elle fut reconstruite en 1447 durant la 29e année du règne de Sejong le Grand. Elle a été classée en première position sur la liste des trésors nationaux coréens. L'édifice en bois et en pierre a subi plusieurs reconstructions et rénovations. Le 10 février 2008, la pagode en bois au sommet de la porte est sérieusement endommagée par un incendie criminel. Namdaemun est officiellement rouverte le 5 mai 2013, cinq ans après l'incendie.

Extrait de l'article de Wikipedia Sungnyemun (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 37.559972222222 ° E 126.97530833333 °
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Adresse

숭례문 (남대문)

세종대로 40
04512 Séoul, 소공동
Corée du Sud
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Séoul
Séoul

Séoul (/se.ul/ ; en coréen : 서울 ; RR : Seoul, /sʌ.ul/ ), officiellement la Ville spéciale de Séoul (hangeul : 서울특별시 ; hanja : 서울特別市 ), est la plus grande ville et la capitale de la Corée du Sud. Si Séoul reste le siège de l'Assemblée nationale et de la présidence, nombre de ministères et d'institutions nationales ont été transférées dans la ville nouvelle de Sejong, capitale administrative de facto depuis 2013. Située sur le fleuve Han, au nord-ouest du pays, elle compte une population d'environ onze millions d'habitants intra-muros et 27 625 000 dans son aire urbaine (qui inclut notamment Incheon), ce qui fait d'elle la quatrième mégapole la plus peuplée au monde après Tokyo, São Paulo et Jakarta, et juste devant Manille et donc la plus peuplée du pays. En outre, la ville est le lieu de résidence de plus de la moitié de la population sud-coréenne. La zone démilitarisée marquant la frontière avec la Corée du Nord (DMZ) est, quant à elle, à environ 45 kilomètres du centre-ville. Fondée il y a deux mille ans par le royaume Baekje, l'un des Trois Royaumes de Corée, Séoul est pendant plus de cinq cents ans la capitale du royaume de Joseon. À la fin du XIXe siècle, rompant avec une longue tradition d'isolement, Séoul s'ouvre aux étrangers et notamment aux États-Unis : elle est la première ville d'Asie de l'Est à avoir l'électricité, l'eau courante, le téléphone et un réseau de tramway. Occupée par le Japon de 1910 à 1945 et rebaptisée Gyeongseong, la ville devient la capitale de la république de Corée lors de sa proclamation en 1948. Elle sera gravement endommagée lors des conflits de la guerre de Corée, dont la bataille de Séoul fut l'un des évènements majeurs : le palais de Gyeongbokgung et sa grande porte sont notamment incendiés. Reconstruite dans les années 1960 et 1970, avec l'aide des États-Unis, elle connaît une forte industrialisation et devient le visage d'une Corée du Sud en voie de modernisation. Siège des plus grandes entreprises coréennes (les chaebol /hangeul : 재벌/), dont Samsung, LG et Hyundai, Séoul est considérée comme une ville globale. Son niveau de vie très élevé et son PIB – le quatrième au monde pour une aire urbaine après Tokyo, New York et Los Angeles – en font l'un des principaux centres économiques au monde. Le quartier branché de Gangnam et la Digital Media City concentrent des entreprises dans les nouvelles technologies. La ville compte de nombreux bâtiments à l'architecture futuriste, comme le Dongdaemun Design Plaza et la Lotte Super Tower 123, qui atteint les 555 mètres de hauteur en 2016 et dépasse la N Seoul Tower. Symbole de son rayonnement, Séoul a organisé plusieurs grands évènements internationaux, dont les Jeux asiatiques de 1986, les Jeux olympiques d'été de 1988, la Coupe du monde de football 2002 et le Sommet du G20 de novembre 2010. Importante destination touristique, Séoul compte trois monuments classés au patrimoine mondial de l'UNESCO : le palais de Changdeokgung, le sanctuaire de Jongmyo et plusieurs tombes royales de la dynastie Joseon. En raison de sa forte densité de population, plus de trois millions de véhicules y sont comptabilisés, ce qui entraîne des embouteillages quotidiens, même au-delà de minuit. Enfin, en tant que cœur culturel du pays, Séoul est le berceau de la K-pop et de la diffusion de la culture coréenne à travers le monde (hallyu /hangeul : 한류/) En 2018, Séoul a rejoint le mouvement Fab City, suivant l'appel lancé par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054.

Troisième bataille de Séoul

La troisième bataille de Séoul, aussi connue comme l'offensive chinoise du Nouvel An (chinois simplifié : 第三次战役西线 ; pinyin : Dì Sān Cì Zhàn Yì Xī Xiàn), est une bataille de la guerre de Corée qui se déroule du 31 décembre 1950 au 7 janvier 1951. Au lendemain de la grande victoire chinoise à la bataille du Chongchon, le Commandement des Nations unies en Corée commence à envisager la possibilité d'évacuer la péninsule Coréenne. En apprenant cette évolution, le président chinois Mao Zedong ordonne à l’Armée des volontaires du peuple chinois (AVPC) de traverser le 38e parallèle afin de faire pression sur les forces des Nations unies et les rejeter de Corée du Sud. Le soir du réveillon du Nouvel An 1950, la 13e armée chinoise attaque les 1re, 2e, 5e et 6e divisions d'infanterie de l’armée de terre de la République de Corée (ROK), le long du 38e parallèle, enfonçant les forces des Nations unies au voisinage des rivières Imjin et Hantan, de Gapyeong et de Chuncheon. Afin d’empêcher les forces chinoises de submerger les défenses, la 8e armée des États-Unis sous le commandement du lieutenant-général Matthew B. Ridgway évacue Séoul le 3 janvier 1951. Bien que les forces chinoises capturent Séoul à la fin de la bataille, l'invasion chinoise en Corée du Sud galvanise le soutien à l'intervention onusienne et l'idée d'évacuation de la péninsule est abandonnée par le Commandement des Nations unies. Dans le même temps, l’armée des « volontaires chinois » est épuisée après des mois de combats sans interruption depuis le début de leur intervention, permettant ainsi aux forces des Nations unies de reprendre l'initiative en Corée.