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Chapelle Notre-Dame de Languivoa

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Chapelle dans le FinistèreChapelle dédiée à Notre-DameChapelle monument historique en BretagneMonument historique dans le FinistèreMonument historique inscrit en 1926Page avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecturePage pointant vers des bases relatives à la religionPays BigoudenÉdifice religieux de l'École de Pont-CroixÉdifice religieux du XIIIe siècle en Bretagne
Chapelle de Languivoa (06)
Chapelle de Languivoa (06)

La chapelle de Languivoa fut construite à la fin du XIIIe siècle sur la commune de Plonéour-Lanvern en Bretagne. Elle est représentative du style architectural dit de l'École de Pont-Croix. La chapelle subit dès le XIVe siècle des dommages liés aux guerres de successions du duché de Bretagne. Elle fut agrandie et réaménagée au XVIIe siècle, avec des influences de style classique, par Jean de Languéouez, seigneur de Lescoulouarn. Elle fait partie des six chapelles à avoir subi la décapitation de leur clocher pendant la répression du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, contre les Bonnets rouges sous le règne de Louis XIV. Elle abrite l'une des plus anciennes statues de Cornouaille, datant de la fin du XIIIe siècle, en albâtre polychrome, représentant Notre-Dame de Languivoa en Vierge allaitante. « Les trois nefs, avec leurs arcades très fines, sont remarquables. Les piliers, formées de faisceaux de colonnettes, les chapiteaux très soignés, les arcs à double archivolte dont quelques-uns en ogive, forment un ensemble qui constitue une véritable œuvre d'art ».

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Chapelle Notre-Dame de Languivoa
Route de Quimper, Quimper

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Chapelle Notre-Dame de Languivoa

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29720 Quimper
Bretagne, France
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Chapelle de Languivoa (06)
Chapelle de Languivoa (06)
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Oppidum de Tronoën
Oppidum de Tronoën

L'oppidum de Tronoën (également appelé Oppidum de Tronoan) est un complexe urbain protohistorique armoricain. Ses vestiges ont été dégagés à la fin du XIXe siècle par l'archéologue Paul du Chatellier (1833-1911),. Le site est localisé dans la commune de Saint-Jean-Trolimon, dans le département du Finistère, en Bretagne. Il connaît une occupation celtique dès le 1er Âge du fer, au VIIe siècle av. J.-C. (époque hallstattienne) et observe une continuité d'utilisation tout au long du 2e Âge du fer (époque laténienne). L'installation d'un nouveau site, en lieu et place de ces premières structures urbaines, voit le jour à l'époque gallo-romaine. Cependant, la seconde fondation ne se pérennise pas et subit finalement un abandon à partir du IVe siècle. Le site de Tronoën appartient au territoire (la civitas ou cité) de la tribu gauloise des Osismes. Sur le site de l'oppidum armoricain, des pièces de monnaie gallo-romaines ont été mises en évidence. Il s'agit généralement de statères confectionnées en bronze. D'autres types d'éléments numismatiques, également découverts à proximité ou dans l'enceinte de l'oppidum, ont été identifiés et répertoriés. D'époque plus ancienne, ces pièces de monnaie sont de fabrication typiquement osisme. En 1881, une monnaie attribuée aux Parisii est signalé lors d'un second chantier de recherches conduit sous le patronage de Paul du Chatellier. Enfin, plus rares, quelques occurrences de monnaies de type « Jersey » et quelques-unes de frappe pictonne ont été mises en évidence lors de fouilles préventives. La présence de ces pièces au cœur du site armoricain suggère, d'après le spécialiste numismate Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu (1905-1995), des contacts commerciaux avec les peuples pictons de la façade atlantique et d'autres tribus celtes d'outre-Manche. Enfin, concernant l'existence du temple de Tronöen, et ainsi que le mettent en perspective Jean-Louis Brunaux et Patrice Arcellin, pour cette époque et pour cette zone de la Gaule Chevelue : « Aujourd'hui, l'Armorique et ses marges se caractérisent à la fois par la relative rareté des ensembles cultuels collectifs (ceux des Sept-Perthuis à Saint-Malo et de Tronoën à Saint-Jean-Trolimon, ou encore de Nalliers et Aubigné-Racan, étant pour l'heure exceptionnels) et, parallèlement, par la multiplicité des manifestations de rituels domestiques ou à échelle locale, privés ou publics, et de vestiges commémoratifs révélés au sein de contextes domestiques ou funéraires. » — Jean-Louis Brunaux Patrice Arcellin et al., 2003, Cultes et sanctuaires en France à l'âge du Fer, p. 77.