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Sierra d'Atapuerca

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Homo heidelbergensis Cranium 5
Homo heidelbergensis Cranium 5

Le site préhistorique de la sierra d'Atapuerca représente un ensemble de gisements très importants pour la connaissance de la Préhistoire ancienne en Europe. Situés sur la commune d'Atapuerca, près de Burgos, dans le nord de l'Espagne, ces gisements paléolithiques ont livré de nombreux restes fossiles dont ceux qui ont permis la définition d’Homo antecessor, le plus ancien représentant du genre Homo décrit à ce jour en Europe.

Extrait de l'article de Wikipedia Sierra d'Atapuerca (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Sierra d'Atapuerca
Trinchera del Ferrocarril,

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 42.3525 ° E -3.518333 °
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Adresse

Cueva del Fantasma

Trinchera del Ferrocarril
09198
Castille-et-León, Espagne
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Homo heidelbergensis Cranium 5
Homo heidelbergensis Cranium 5
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Sima de los Huesos
Sima de los Huesos

Sima de los Huesos signifie en français « gouffre des ossements » et désigne un aven qui contient un gisement paléolithique âgé de 430 000 ans. Sa richesse en fossiles en fait la source d'information principale de la paléoanthropologie de cette période en Europe. La cavité est constituée d'une chambre au fond d'un puits de 14 m et a été creusée par une rivière souterraine dans la Cueva Mayor de la sierra d'Atapuerca en Espagne, massif classé au patrimoine mondial,. La Sima de los Huesos a éveillé l'intérêt pour la sierra d'Atapuerca après la découverte d'une mandibule humaine archaïque complète en 1976. Elle a depuis livré une grande quantité de fossiles appartenant à au moins 28 individus, ce qui constitue l'un des deux plus grands gisements humains du registre fossile, avec les grottes de Rising Star qui ont livré Homo naledi en Afrique du Sud. Le caractère non accidentel de ce rassemblement d'os pourrait peut-être en faire la plus ancienne manifestation documentée d'un acte rituel,,, plus de 300 000 ans avant les sites attestés de Es Skhul et Qafzeh en Israël. De multiples impacts, certains létaux, sur plusieurs crânes, témoignent de la violence de certaines morts, un individu au moins ayant été la victime d'un meurtre,. Ces personnes étaient droitières,,. À ce jour aucun contre-indice au langage parlé n'a pu être décelé chez ces individus, portant peut-être l'apparition du langage assez tôt dans l'évolution humaine,,,. D'une stature semblable aux hommes de Néandertal, leur large ossature suggère un corps plus lourd que les hommes modernes pour une taille plus petite,,,,. Les fossiles présentent un état de conservation si exceptionnel qu'il a permis d'en extraire les plus anciens ADN humains jamais analysés en 2013 (mitochondrial) puis en 2016 (nucléaire), malgré leur âge. Ces informations ont permis de reconstituer l'arbre phylogénétique probable entre les espèces humaines récentes dont l'ADN est déjà connu : Homme de Néandertal, Homme de Denisova et Homme moderne,. L'attribution initiale des fossiles à Homo heidelbergensis a été infirmée par l'équipe d'Atapuerca en 2014. Ces spécimens sont désormais attribués à l'Homme de Néandertal. Les individus de la Sima de los Huesos seraient de proches descendants de l'ancêtre commun des Dénisoviens et des Néandertaliens, qui ont perduré respectivement en Asie et en Europe pendant quelque 400 000 ans, jusqu'à l'arrivée de l'Homme moderne il y a environ 50 000 ans,,,. Les fouilles se poursuivent chaque été depuis 1984. Au rythme de quelques centimètres par an, elles promettent encore de nombreuses découvertes.

Sima del Elefante
Sima del Elefante

La Sima del Elefante, ou Trinchera del Elefante (TE), signifie en espagnol « gouffre » ou « tranchée de l'éléphant » et désigne un ancien aven creusé dans un grès du Crétacé par une rivière souterraine dans la sierra d'Atapuerca en Espagne. On y a découvert deux fossiles humains parmi les plus anciens d'Europe, datés de plus de 1,22 Ma. Pendant le Pléistocène, l'effondrement d'un puits au sommet de l'aven a laissé s'accumuler les sédiments, lui donnant un rôle de piège naturel. La stratigraphie a finalement été découpée au XIXe siècle par le creusement d'une voie ferrée qui l'a portée à affleurement. Elle appartient au système karstique de la Cueva Mayor d'Atapuerca. Comme l'ensemble de la sierra d'Atapuerca elle est classée au patrimoine mondial. Les recherches y ont débuté en 1992 et les fouilles de l'affleurement sont systématiques depuis 1996. Outre les restes humains, on y a découvert des os d'herbivores qui ont été travaillés et une centaine d'outils de pierre de mode 1 ou oldowayens, l'un d'entre eux se trouvant même dans le niveau stratigraphique précédent. Les fossiles humains de la Sima del Elefante permettent de constater la présence de l'homme en Europe au cours du Calabrien, avec les gisements de la région d'Orce (Espagne), et les sites de Pirro Nord (Italie) et de Kozarnika (Bulgarie), un peu plus anciens. La phalange fossile concourt à montrer l'évolution de la main au cours de l'histoire du genre Homo, tandis que les restes de faune et d'industrie lithique fournissent des éléments quant aux modes de vie des premiers Européens.