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Bab Sidi Kacem

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Porte à Tunis
Bab Sidi Kacem
Bab Sidi Kacem

Bab Sidi Kacem (arabe : باب سيدي قاسم) est l'une des portes de la médina de Tunis (Tunisie). Cette porte est construite à l'époque ottomane en même temps que Bab Laassal, Bab Sidi Abdessalem et Bab El Gorjani. Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de Tunis

Extrait de l'article de Wikipedia Bab Sidi Kacem (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Bab Sidi Kacem
Rue Sidi Ezzouari, Tunis Bab Jedid (Délégation Médina)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 36.796083333333 ° E 10.164666666667 °
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Adresse

وزارة الدفاع الوطني

Rue Sidi Ezzouari
1020 Tunis, Bab Jedid (Délégation Médina)
Gouvernorat Tunis, Tunisie
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Site web
defense.tn

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Tunis
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Tunis (/ty.nis/ ; arabe : تونس, tūnis /ˈtuːnɪs/ ) est la ville la plus peuplée et la capitale de la Tunisie. Elle est aussi le chef-lieu du gouvernorat du même nom depuis sa création en 1956. Située au nord du pays, au fond du golfe de Tunis dont elle est séparée par le lac de Tunis, la cité s'étend sur la plaine côtière et les collines avoisinantes. Son cœur historique est la médina, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Bourgade modeste placée dans l'ombre de Carthage, Kairouan puis Mahdia, elle est finalement désignée comme capitale le 20 septembre 1159 (5 ramadan 554 du calendrier musulman), sous l'impulsion des Almohades, puis confirmée dans son statut sous la dynastie des Hafsides en 1228 et à l'indépendance du pays le 20 mars 1956. Tunis est la capitale économique et commerciale de la Tunisie. La densité de son réseau routier, autoroutier et sa structure aéroportuaire en font un point de convergence pour les transports nationaux. Cette situation est issue d'une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices qui donnent un rôle considérable à la capitale et tendent à y concentrer à l'extrême les institutions. En 2014, la population de la municipalité de Tunis intra-muros est de 638 845 habitants d'après le recensement de l'Institut national de la statistique. Néanmoins, au cours du XXe siècle, l'agglomération s'est largement développée hors des limites de la municipalité, s'étendant sur quatre gouvernorats, Tunis, l'Ariana, Ben Arous et La Manouba. Le Grand Tunis compte 2 643 695 habitants en 2014, soit environ 14 % de la population du pays. En 2017, Tunis est classée comme la cinquième ville arabe où il fait bon vivre.

Mosquée El Hawa
Mosquée El Hawa

La mosquée El Hawa ou mosquée Ettaoufik est un monument religieux et lieu de culte tunisien édifié sur les hauteurs occidentales de Tunis, dans le faubourg de Bab El Jazira. Construite en 1252 par la princesse Atf, épouse du premier sultan hafside Abû Zakariyâ Yahyâ et mère du futur sultan Abû `Abd Allah Muhammad al-Mustansir, cette mosquée est appelée ainsi car elle se situe alors sur les hauteurs dominant les jardins et les vergers d'un palais hafside ainsi que la kasbah de Tunis. Joyau de l'architecture tunisienne, elle allie le style épuré ifriqyien avec des éléments de décoration hafsides qui rappelle celui de la mosquée Zitouna. Sa salle de prière, entièrement préservée, est couverte en voûtes d'arêtes et repose sur des supports massifs. Le mihrab, indiquant la direction de La Mecque, est surmonté d'une grande coupole côtelée. Le minbar, une chaire en bois finement ouvragée, est l'un des plus anciens de Tunis ; il date de 1495 et provient d'une autre mosquée de la ville. Les sultans hafsides lui adossent en même temps une médersa, annexe de l'université Zitouna construite dans le même style hafside, qui sert de lieu d'enseignement et de dortoir pour les étudiants. La communauté andalouse réfugiée en Tunisie la fréquente particulièrement avant qu'elle ne tombe peu à peu en ruine. Le souverain husseinite Hussein Ier Bey (1705-1735) la restaure lorsque le faubourg de Bab El Jazira se repeuple avec la construction de demeures de dignitaires beylicaux qui s'implantent de plus en plus à Tunis. La mosquée et la médersa Ettaoufik connaissent un regain d'activité intellectuelle en 1850, lorsqu'elles sont prises en charge par le mufti malikite Abou Abdallah Hamda El Chahed, figurant parmi l'élite réformatrice de la Zitouna. Ses descendants assurent le service religieux jusqu'en 1940. La médersa n'a pas conservé son architecture car elle a été réaménagée en 1968 pour abriter l'Institut supérieur de la civilisation islamique de Tunis.