L'aéroport de Bruxelles-National, en néerlandais Brussel-Nationaal luchthaven (code IATA : BRU • code OACI : EBBR), commercialement exploité par la société privée commerciale Brussels Airport Company depuis le 19 octobre 2006 mais encore parfois nommé « Aéroport de Zaventem », voire « Zaventem », est un aéroport belge situé à douze kilomètres au nord-est de Bruxelles, sur le territoire des communes de Zaventem, Machelen et Steenokkerzeel dans la province du Brabant flamand. Il est essentiellement utilisé pour les vols internationaux en direction de l'Europe, l’Afrique, l’Asie, l’Amérique ou bien encore le Moyen-Orient.
L’aéroport de Bruxelles est le premier aéroport de Belgique (devançant l'aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud) et le quatorzième aéroport européen, avec 254 772 mouvements par an en 2006. Il est composé d'une aérogare divisée en 3 halls (hall A/B/T) reliés entre eux depuis mars 2015 par une passerelle appelée Connector, remplaçant ainsi un long passage souterrain passant sous le tarmac. L'aéroport dispose de trois pistes, dont deux parallèles. Il compte aussi une zone de fret et une zone d'entretien. Il jouxte également une base militaire de la composante air de l'armée belge : la base aérienne de Melsbroek. Celle-ci utilise les pistes mais dispose de ses propres infrastructures et de sa propre zone dans l'enceinte de l'aéroport.
L'aéroport sert de plate-forme de correspondance (hub) pour diverses compagnies aériennes telles que Brussels Airlines, DHL (malgré le transfert considérable d'une partie des vols de nuit vers Leipzig depuis le 28 mars 2008), TUI fly Belgium et Singapore Airlines Cargo. En 2014, Zaventem a vu l'arrivée de la compagnie à bas prix irlandaise Ryanair, ouvrant sa deuxième base en Belgique après l'aéroport de Charleroi.
L'aéroport a une capacité annuelle d'accueil d'environ 40 millions de passagers et de 450 000 vols. Son implantation au milieu d'une zone de forte urbanisation (1 200 habitants au km2) et les nuisances qu'il génère ne permettent pas son développement optimal. En 2013, l'aéroport, qui a beaucoup souffert de la faillite de la Sabena en novembre 2001, fonctionne à environ 50 % de sa capacité maximale.