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Palais des Arts (Marseille)

1er arrondissement de MarseilleArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxMonument historique classé en 1997
Monument historique inscrit en 1994Monument historique à MarseillePage avec des cartesPatrimoine du XIXe siècle
Palais des Arts
Palais des Arts

Le Palais des Arts est un monument marseillais initialement construit en 1864 pour accueillir la bibliothèque municipale et l'École des Beaux-Arts de Marseille. Il est situé au fond de la place Auguste-et-François-Carli, dans le quartier de Thiers dans le 1er arrondissement. Le Palais des Arts a bénéficié d'une inscription au titre des Monuments historiques le 1er octobre 1994 et a ensuite été classé par arrêté du 18 novembre 1997.

Extrait de l'article de Wikipedia Palais des Arts (Marseille) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Palais des Arts (Marseille)
Place A. et F. Carli, Marseille 1er Arrondissement

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 43.2959 ° E 5.38354 °
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Adresse

Conservatoire National à Rayonnement Régional Pierre Barbizet

Place A. et F. Carli
13001 Marseille, 1er Arrondissement
Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
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Palais des Arts
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Effondrement des immeubles rue d'Aubagne à Marseille
Effondrement des immeubles rue d'Aubagne à Marseille

L'effondrement des immeubles rue d'Aubagne à Marseille se produit le 5 novembre 2018 à 9 heures et provoque la mort de huit personnes. Il s'agissait de deux immeubles vétustes du centre-ville, aux nos 63 et 65 rue d'Aubagne, dans le quartier populaire de Noailles. Le no 63, inoccupé, appartenait depuis 2016 à la société d’économie mixte Marseille Habitat ; le no 65 était une copropriété habitée. Les secours démolissent immédiatement l'immeuble adjacent au no 67, inoccupé et également fragilisé. La municipalité, débordée par la gestion du drame, évacue dans les mois qui suivent l'accident au moins 4 500 Marseillais habitant dans 578 immeubles dangereux, dont un tiers à proximité de l'accident. La gestion de la crise s'éternise. Un an après l'accident, des centaines de ménages sont toujours relogés dans des hôtels, le Haut Comité au logement parle de crise humanitaire. Trois ans après, 1 500 personnes évacuées vivent toujours dans des logements temporaires. Le drame révèle les dysfonctionnements des services de la ville et de la métropole, qui avaient été alertés par des experts à de multiples reprises avant l'effondrement, et la politique d'urbanisme défaillante de la municipalité dont Jean-Claude Gaudin est le maire depuis 1995. Six élus LR sont épinglés pour la location ou la vente de logements insalubres. L’association un centre-ville pour tous et le collectif du 5 novembre dénoncent la politique de gentrification du centre-ville. La mairie se défend en rejetant la responsabilité de l'accident sur les fortes pluies qui ont précédé l'accident, l'inertie administrative et les propriétaires privés. Une information judiciaire contre X, pour « homicides involontaires » aggravés « par violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence ou de sécurité » est confiée trois semaines après le drame à un pôle de trois juges d'instruction. Ils reçoivent mi-juin 2020 un rapport d'expertise selon lequel l'effondrement a été déclenché par la rupture d'un poteau supportant le plancher du rez-de-chaussée du no 65. Les experts estiment que le drame est la conséquence d’un grand nombre de « manquements majeurs », de la part de la municipalité mais aussi de plusieurs spécialistes informés de l’état des immeubles depuis 2014. Les mises en examen débutent en novembre 2020 avec celle de Marseille Habitat (propriétaire du no 63), de Julien Ruas (proche de Jean-Claude Gaudin et son adjoint chargé du service de gestion et prévention des risques), de Richard Carta, l’expert qui a visité le no 65 quelques jours avant le drame, et du cabinet Liautard (syndic de copropriété chargé du no 65), mais aucun des propriétaires. L'instruction pourrait durer encore de nombreuses années. En parallèle, à la suite de la création début 2019 par le parquet d'un « groupe local de traitement de la délinquance dédié à la lutte contre l'habitat indigne » qui mène des dizaines d'enquêtes, plusieurs marchands de sommeil marseillais sont condamnés pour des faits relevant de l’insalubrité, certains d'entre eux à des peines de prison.