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Maison de Gabriel Thomas

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Plaque sur la maison de Gabriel Thomas à Meudon
Plaque sur la maison de Gabriel Thomas à Meudon

La Maison de Gabriel Thomas appelée « Les Capucins », construite vers 1890 et démolie en 1988, se situait 2, rue des Capucins dans le quartier de Bellevue à Meudon dans le département des Hauts-de-Seine.

Extrait de l'article de Wikipedia Maison de Gabriel Thomas (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Maison de Gabriel Thomas
Rue des Capucins, Boulogne-Billancourt

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.815619 ° E 2.227696 °
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Adresse

Rue des Capucins 2
92190 Boulogne-Billancourt, Bellevue
Île-de-France, France
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Plaque sur la maison de Gabriel Thomas à Meudon
Plaque sur la maison de Gabriel Thomas à Meudon
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Lieux à proximité

Villa Charles Schacher
Villa Charles Schacher

La villa Charles Schacher est une villa suburbaine située au 11bis rue des Capucins à Meudon dans les Hauts de Seine non loin de l'avenue du Château. La villa fut construire autour de 1860. Elle est considérée comme un témoignage du style Napoléon III ou style second empire. Elle fut construite pour Charles Schacher (1806-1883), industriel et fabriquant, par l'architecte Louis-Marie Anez (d) (1813-1879), employé comme inspecteur auprès de Lefuel au château de Meudon. À la pointe des questions techniques relatives au chauffage des bâtiments, Anez a installé un calorifère à air chaud saturé dans la villa Schacher. Elle fut ensuite la maison et l'atelier d'Albert de Jaeger, sculpteur et médailleur de renommée internationale, lauréat du grand prix de Rome. En 2010, la propriété a été inscrite au plan local d'urbanisme dans l'annexe: «Immeubles à protéger et à mettre en valeur, au titre de l’article L.123-1-5 III 2° désormais codifié à l’ article L.151-19 du code de l’urbanisme. Les boiseries et décorations Louis XVI classées monument historique qui étaient situées à l’intérieur d’une petite maison en contrebas de la propriété ont été transférées à Paris sous le contrôle de la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Le jardin comporte trois arbres, recensés comme remarquables dans l'inventaire des Hauts-de Seine : un cèdre de l'Himalaya, un cèdre du Liban et un séquoia géant de Californie. Ces derniers ont été probablement plantés au moment de la construction de la maison. Ces arbres en cœur d’îlot sont également repérés dans le PLU depuis 2010. En 2019 un projet immobilier de construction d'un lotissement résidentiel de quatre maisons mitoyennes dans le jardin en bordure de l'avenue Marcellin Berthelot menace de porter atteinte à l'intégrité de la villa. Après un premier refus l'architecte des bâtiments de France donne son accord au chantier en juin 2020. Le collectif de sauvegarde de la villa Napoléon III de Meudon lance une pétition visant le retrait des permis de construire et incitant la mairie à appuyer la procédure d’inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques de l’ensemble de la propriété. L’association des amis de l’avenue du château et le comité de sauvegarde des sites de Meudon, soutenus par Stéphane Bern, demandent l'adaptation ou le retrait des permis de construire ainsi que la mise en œuvre de mesures conservatoires afin de stopper la détérioration de la maison.

Pavillon Bellevue du CNRS
Pavillon Bellevue du CNRS

Le Pavillon Bellevue du CNRS est un bâtiment situé dans le quartier de Bellevue à Meudon dans les Hauts-de-Seine. Il fut initialement un hôtel construit pour les curistes pensionnaires de l'établissement hydrothérapique fondé en 1846 par le docteur Louis Désiré Fleury et où se croisèrent entre autres célébrités, en 1857 Théodore de Banville et le comédien Frédérick Lemaître. Édouard Manet y séjourna avec son épouse en 1879. En 1881, il fut transformé en hôtel-restaurant sous la dénomination Grand Hôtel de Bellevue géré par la société hôtelière du même nom. Le restaurant situé au rez-de-chaussée connu sous l'appellation Pavillon de Bellevue bénéficia à partir de 1893 de l'ouverture et du succès immédiat du funiculaire de Bellevue reliant la gare et l'appontement des bateaux-omnibus du Bas-Meudon au belvédère de Bellevue. Louis Paillard, restaurateur parisien de renom (2, rue de la Chaussée d'Antin) fit l'acquisition du grand hôtel en 1910 et l'exploita sous le nom de Paillard Bellevue Palace jusqu'à sa faillite survenue en juillet 1913. Cette même année 1913, Paris Eugène Singer (1867-1932), richissime héritier de l'inventeur de la machine à coudre domestique Isaac Merrit Singer le racheta et le céda à sa maîtresse, Isadora Duncan (1878-1927). La célèbre danseuse "aux pieds nus" et au destin tragique, perturbée par la perte de ses deux jeunes enfants noyés au mois d'avril précédent dans la Seine à bord d'une voiture sans chauffeur, fonda alors – après son école de danse installée à proximité de sa résidence (68 rue Chauveau à Neuilly-sur-Seine) et du lieu de l'accident (boulevard Bourdon) – dans sa nouvelle propriété de Bellevue une autre école, dite Le Dyonision. Peu après le début de la Grande Guerre, Isadora Duncan mit l'Hôtel de Bellevue à disposition de l'armée pour l'installation d'un hôpital militaire et amena ses élèves aux États-Unis. De retour en France, elle trouva sa propriété dans un état de délabrement tel qu'elle décida en 1919 de la vendre à l'Office des Inventions qui deviendra Office national des Recherches Scientifiques et Industrielles et des Inventions (ONRSI) en 1922 puis CNRS (Centre national de la recherche scientifique) en 1939. Dans les années 1950/1960, le CNRS fait édifier plusieurs bâtiments annexes autour du pavillon, l'un d'entre eux masquant totalement la perspective sur le pavillon depuis le centre-ville de Meudon. Ce dernier est finalement démoli en 2012, concomitamment à la surélévation du pavillon Bellevue d'un étage,. Dans la foulée, le CNRS envisageait de céder une partie de son emprise à un groupement de promoteurs pour y réaliser à la fois des logements et des bureaux (lesquels devaient remplacer les autres bâtiments annexes qui auraient été démolis à leur tour). Un permis de construire est déposé en 2015, suscitant des oppositions locales quant à l'impact du projet sur les circulations douces, le stationnement et les perspectives paysagères. Après plusieurs revirements,,, le CNRS se sépare finalement de la partie ouest du site en février 2023, sur injonction de son ministère de tutelle,. Les personnels et leurs activités sont relocalisés en urgence dans le pavillon ou dans d'autres locaux du CNRS à Gif-sur-Yvette.