place

Maison Aubanel

Article géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxHôtel particulier à AvignonPage avec des cartes
Facade maison aubanel
Facade maison aubanel

La Maison Aubanel est l'hôtel particulier de la famille Aubanel, imprimeurs à Avignon depuis le XVIIIe siècle. Les descendants de la famille en restèrent propriétaires jusqu'en 2000. Elle comporte des salons aux décors raffinés, restaurés entre 2005 et 2006.

Extrait de l'article de Wikipedia Maison Aubanel (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Maison Aubanel
Rue de Mons, Avignon Quartier Centre

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Numéro de téléphone Site web Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Maison AubanelContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 43.949444444444 ° E 4.8069444444444 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Maison Jean Vilar

Rue de Mons 8
84000 Avignon, Quartier Centre
Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
mapOuvrir sur Google Maps

Numéro de téléphone

call+33490865964

Site web
maisonjeanvilar.org

linkVisitez le site web

Facade maison aubanel
Facade maison aubanel
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Palais des papes d'Avignon
Palais des papes d'Avignon

Le Palais des papes d'Avignon est la plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge. À la fois forteresse et palais, la résidence pontificale fut pendant le XIVe siècle le siège de la chrétienté d'Occident. Six conclaves se sont tenus dans le palais d'Avignon qui aboutirent à l'élection de Benoît XII, en 1335 ; de Clément VI, en 1342 ; d'Innocent VI, en 1352 ; d'Urbain V, en 1362 ; de Grégoire XI, en 1370, et de Benoît XIII, en 1394. Le palais, qui est l'imbrication de deux bâtiments, le palais vieux de Benoît XII, véritable forteresse assise sur l'inexpugnable rocher des Doms, et le palais neuf de Clément VI, le plus fastueux des pontifes avignonnais, est non seulement le plus grand édifice gothique mais aussi celui où s'est exprimé dans toute sa plénitude le style du gothique international. Il est le fruit, pour sa construction et son ornementation, du travail conjoint des meilleurs architectes français, Pierre Poisson et Jean de Louvres, dit de Loubières, et des plus grands fresquistes de l'école siennoise, Simone Martini et Matteo Giovanetti. De plus la bibliothèque pontificale d'Avignon, la plus grande d'Europe à l'époque avec 2 000 volumes, cristallisa autour d'elle un groupe de clercs passionnés de belles-lettres dont allait être issu Pétrarque, le fondateur de l'humanisme. Tandis que la chapelle clémentine, dite Grande Chapelle, attira à elle compositeurs, chantres et musiciens. Ce fut là que Clément VI apprécia la Messe de Notre-Dame de Guillaume de Machault, que Philippe de Vitry, à son invité, put donner la pleine mesure de son Ars Nova et que vint étudier Johannes Ciconia. Le palais fut aussi le lieu qui, par son ampleur, permit « une transformation générale du mode de vie et d'organisation de l'Église ». Il facilita la centralisation des services et l'adaptation de leur fonctionnement aux besoins pontificaux en permettant de créer une véritable administration. Les effectifs de la Curie, de 200, à la fin du XIIIe siècle, étaient passés à 300 au début du XIVe siècle, pour atteindre 500 personnes en 1316. À cela s'ajoutèrent plus d'un millier de fonctionnaires laïcs qui purent œuvrer à l'intérieur du palais. Pourtant celui-ci qui, par sa structure et son fonctionnement, avait permis à l'Église de s'adapter « pour qu'elle puisse continuer à remplir efficacement sa mission » devint caduc quand les pontifes avignonnais jugèrent nécessaire de revenir à Rome. L'espoir d'une réconciliation entre les christianismes latin et orthodoxe, joint à l'achèvement de la pacification des États pontificaux en Italie, avaient donné des bases réelles à ce retour. À cela se joignit la conviction, pour Urbain V et Grégoire XI, que le siège de la papauté ne pouvait être que là où se trouvait le tombeau de Pierre, le premier pontife. Malgré les difficultés matérielles, l'opposition de la Cour de France et les fortes réticences du Collège des cardinaux, tous deux se donnèrent les moyens de rejoindre Rome. Le premier quitta Avignon le 30 avril 1362, le second le 13 septembre 1376 et cette fois l'installation fut définitive. En dépit du retour de deux antipapes, lors du Grand Schisme d'Occident, de la présence constante du XVe siècle au XVIIIe siècle de cardinaux-légats puis de vice-légats, le palais perdit toute sa splendeur d'antan mais conserva, en dehors de « l'œuvre de destruction » cet aspect que rapporte Montalembert. « On ne saurait concevoir un ensemble plus beau dans sa simplicité, plus grandiose dans sa conception. C'est bien la papauté tout entière, debout, sublime, immortelle, étendant son ombre majestueuse sur le fleuve des nations et des siècles qui roule à ses pieds. » — Charles de Montalembert, Du vandalisme en France - Lettre à M. Victor Hugo Le Palais des papes est classé monument historique sur la première liste des Monuments historique en 1840et depuis 1995, il fut également classé avec le centre historique d'Avignon, sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, avec les critères culturels i, ii et iv. Par ailleurs, le Palais des Papes est l’un des monuments les plus visités de France, en 2023, 774 325 personnes ont franchi ses portes pour le parcourir, un record absolu depuis son ouverture au public en 1907.[réf. à confirmer].