place

La Garde-Adhémar

Aire d'attraction de PierrelatteArticle avec modèle Blason-ville-frArticle avec modèle Infobox Commune de FranceArticle avec une section vide ou incomplèteArticle de Wikipédia avec notice d'autorité
Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle manquant de références/Liste complèteArticle manquant de références depuis octobre 2021Article utilisant le modèle Dictionnaires inactifArticle utilisant une InfoboxArticle à référence insuffisanteArticle à référence nécessaireCommune dans l'arrondissement de NyonsCommune dans la DrômeCommune située au bord du RhôneDrôme provençaleLocalité adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de FranceLocalité fortifiéePage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à la géographiePage pointant vers des bases relatives à la musiquePage pointant vers des bases relatives à plusieurs domainesVillage perché dans la Drôme
F11.St Michel de La Garde Adhémar.0068
F11.St Michel de La Garde Adhémar.0068

La Garde-Adhémar est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. L'histoire de cette commune est liée à celle de la famille d'Adhémar, qui lui a donné son nom. La commune est située dans le sud du département, à l'est de Pierrelatte. Le village est construit sur une crête rocheuse dominant la vallée du Rhône au niveau de Pierrelatte. Sites particuliers : Combe du Luc ; Combe Léron ; Montagne Collet (171 m) ; Montaury (117 m) ; Plaine de Saint-Romain ; Serre du Buis ; Val de Magne. La Garde-Adhémar est arrosée par les cours d'eau suivants : la Berre, affluent du Canal de Donzère Montdragon (28,3 km). le Canal de Donzère Montdragon ; le Charron ; les Écharavelles. En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Pierrelatte à 5 km à vol d'oiseau, est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,2 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022. L'accès à La Garde-Adhémar se fait par la route départementale RD 458, depuis Les Granges-Gontardes, au nord, ou Saint-Paul-Trois-Châteaux, au sud. De là, une route dessert le village, la RD 572. L'autoroute A7 traverse la commune, à l'ouest, dans le sens nord-sud, mais sans sortie directe. Les sorties les plus proches sont les 18 au nord, et 19 au sud. La ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (ligne à grande vitesse Paris – Marseille) traverse le territoire communal. La LGV franchit l'autoroute, ainsi que le canal de Donzère-Mondragon par deux viaducs successifs. Les gares les plus proches sont celles de Pierrelatte et Donzère, toutes deux implantées sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ligne Paris – Lyon – Marseille). L'aérodrome de Pierrelatte est situé en partie sur la commune. La ligne de bus no 42 (Avignon – Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours. Au 1er janvier 2024, La Garde-Adhémar est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne,. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,3 %), forêts (25,1 %), terres arables (22,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), eaux continentales (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %), cultures permanentes (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Site Géoportail (carte IGN) : Le nom en provençal est La Gardo Azemar. 1122 : mention de l'église : ecclesia de Guarda in Tricastrino (Juénin, Histoire de Tournus, 150) ; 1179 : mention de l'église Saint-Michel : capella Sancti Michaelis de Garda (Juénin, Histoire de Tournus, 174) ; 1223 : ad Guardam ; 1291 : castrum de Garda (cartulaire de Montélimar, 32) ; 1334 : Guarda Adhemari (cartulaire de Montélimar, 32),, ; 1579 : La Garde des Aimars (archives de la Drôme, E 2454) ; 1793 (Révolution) : Garde-sur-Roche ; 1891 : La Garde-Adhémar, commune du canton de Pierrelatte. Le premier élément dérive de l'occitan gàrda, autrement gàrdo, issu du germanique wart « garde » → « tour de garde » → « forteresse ». Cf. Lawarde (Picardie, Somme, Guarda 1117) et Vardes (Normandie, Seine-Maritime, ad Gardes 1210; Wardres vers 1240 cacographie pour *Wardes). Le second élément -Adhemar > -Adhémar est attesté tardivement (XIIIe et XIVe siècles, voir supra). Il s'agit du nom du seigneur de l'époque de la famille d'Adhémar. L'anthroponyme Adhemar est un nom d’homme occitan d’origine germanique. Présence romaine : Découverte de mosaïques, sarcophage, sculptures, inscriptions. Autels avec dédicace (christianisés, dans l'église). Le Val des Nymphes tiendrait son nom d'un culte gallo-romain près des sources qui l'arrosent. Un autel votif aux nymphes, retrouvé au début du XXe siècle près du site, est conservé dans l'entrée de l'église paroissiale Saint-Michel de la Garde-Adhémar[réf. nécessaire]. Fief des Adhémar dès le XIIe siècle. La seigneurie : Au point de vue féodal, la Garde-Adhémar était une baronnie premièrement possédée par les Adhémar, de laquelle relevaient les terres de la Bâtie-Rolland, Cléon-d'Andran, les Granges-Gontardes, le Pont-de-Barret, Portes et le Puy-Saint-Martin. 1290 : les Adhémar l'hommagent aux comtes de Valentinois. 1543 : elle est acquise par les Escalin des Aimars. 1646 : les Escalin des Aimars obtiennent l'érection de la Garde-Adhémar en marquisat. 1706 : le marquisat passe (par héritage) aux Castellane-Adhémar. 1771 : il est vendu aux Villeneuve-Vence. 1784 : vendu aux Hugues, derniers seigneurs. Le castrum de la Garde fut probablement implanté au XIe siècle sur l'éperon rocheux. Son nom souligne la fonction défensive et de surveillance de la vallée du Rhône et du vallon du Rieu. Fin XIe siècle (ou XIIe siècle) : un premier rempart protège les bâtiments essentiels (l'ensemble castral et l'église Saint-Michel) et quelques habitations. XIIIe siècle : les populations paysannes du Val des Nymphes, attirées par le renforcement du pouvoir seigneurial des Adhémar, s'installent à l'intérieur du castrum, ce qui nécessite son extension et la construction d'une seconde enceinte. L'habitat et les trois églises du Val des Nymphes (Saint-Martin, Saint-Pierre, Saint-Roman) disparaissent du paysage et de la mémoire collective. Dans le castrum, les réaménagements médiévaux soulignent la fonction résidentielle plutôt que défensive. Les observations archéologiques actuelles mettent en évidence des maisons-tours romanes, une aula (pièce résidentielle) seigneuriale au-dessus d'un vaste cellier, une maison aristocratique à fenêtres géminées. L'église Saint-Michel, originale par sa double abside, est un bel exemple de l'art roman provençal du XIIIe siècle[réf. nécessaire]. L'église Saint-Michel est mentionnée en 1119 : capella Sancti Michaelis de Gaba (Juénin, Histoire de Tournus, 145). Au XVIe siècle, un château Renaissance fut édifié par Antoine Escalin, baron de La Garde, ambassadeur et général des galères de France[réf. nécessaire]. Ce château, détruit pendant la Révolution française, fut la demeure de Pauline de Grignan, marquise de Simiane, fille de Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan, et petite-fille de Mme de Sévigné. Le château faisait partie de la succession du marquis de La Garde, mort en 1713, dont Mme de Simiane fut la légataire universelle. Une tour subsiste encore, on dit que Charles IX et Catherine de Médicis y auraient passé une nuit[réf. nécessaire]. Vers 1750 (démographie) : la communauté de la Garde-Adhémar (qui comprend alors le territoire des Granges-Gontardes) est composée de 250 maisons et d'environ 350 habitants. Avant 1790, la Garde-Adhémar était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar. Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église, dédiée à saint Michel, était celle d'un prieuré de bénédictins, dépendant du prieuré du Val-des-Nymphes (voir ce nom), qui fut uni en 1539 au chapitre de Grignan, lequel a été, de ce chef, collateur et décimateur dans la paroisse de la Garde-Adhémar jusqu'à la Révolution. En 1790, la Garde-Adhémar devient une municipalité du canton de Donzère, mais la réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Pierrelatte. Les élèves de La Garde-Adhémar commencent leurs études à l'école maternelle située dans le quartier des Montjars puis à l'école primaire de la commune, qui comporte deux classes pour 41 enfants. Fête : le 29 septembre. En 1992 : céréales, fruits, truffes, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins. La commune est dans la zone de production des vins AOC Grignan-les-adhémar, anciennement Coteaux du Tricastin, ainsi que dans celle de la truffe du Tricastin. Deux domaines viticoles, une ferme biologique et une fromagerie sont installés sur la commune. Une épicerie[réf. nécessaire]. Trois restaurants[réf. nécessaire]. Le café L'Absinthe, membre du réseau Bistrot de pays, adhère à une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ». Plusieurs artisans, notamment liés au secteur du bâtiment, sont présents sur la commune. La société GELPALM, affiliée au Groupe ARDO, est spécialisée dans le secteur des légumes, herbes aromatiques et fruits surgelés. Plusieurs gîtes et chambres d'hôtes. Village médiéval (site inscrit) : restes de remparts (XIIIe siècle[réf. nécessaire]), ruelles, voûtes, maisons du XIIe siècle au XVIIIe siècle, fontaine médiévale. Église Saint-Michel (MH) de style roman provençal (XIIe siècle) : nef à berceau brisé, deux absides opposées en cul-de-four, croisée couverte d'une coupole octogonale sur trompes, clocher octogonal (refait au XIXe siècle), Vierge romane (objet classé) et Vierge Renaissance (objet classé). D'abord chapelle castrale (XIe siècle ?), elle devient au début du XIIe siècle église paroissiale, dépendante de l'abbaye de Tournus jusqu'en 1540, époque où le pape Paul III l'attribue au chapitre de l'église collégiale de Grignan, qui en perçut les revenus jusqu'à la Révolution[réf. nécessaire]. Restes du château Renaissance des Escalin. L'hôtel de Simiane (propriété privée) fait face à l'église Saint-Michel. Bâti sur des ruines antiques, il date du XVIe siècle. Il doit son nom à sa propriétaire, Pauline de Simiane, petite fille de la Marquise de Sévigné qui évoque la propriété dans ses lettres[réf. nécessaire]. Chapelle de Pénitents (Pénitents Blancs[réf. nécessaire]) : fresques des XVIe et XVIIe siècles. Château de Chartroussas (XIXe siècle). Calvaires. Le Val des Nymphes est situé à l’est de la Garde-Adhémar, entre des collines calcaires et arides. C'est une vallée verdoyante composée de prairies, de vergers et de chênes centenaires. Son nom viendrait d'un culte gallo-romain aux nymphes près des sources qui l’arrosent. Un autel votif aux nymphes, retrouvé au début du XXe siècle près du site, est conservé dans l'entrée de l'église paroissiale Saint-Michel de la Garde-Adhémar. Ce site abrite un des joyaux de l'art roman provençal : le Prieuré du Val des Nymphes[réf. nécessaire]. Ruines de la chapelle du Val-des-Nymphes (MH), ancien prieuré bénédictin des XIe et XIIe siècles : façade d'inspiration romaine, abside en cul-de-four, double étage d'arcatures. Artisanat créateur. La Garde-Adhémar est passée dans l'émission Le Village préféré des Français diffusée sur France 2. Elle est mentionnée dans le livre de Stéphane Bern. Roche de Montaury, dite Pierre à sacrifice. Roches du quartier de Jaffagnares et roches de Magne (sites classés). Le jardin des Herbes, créé en 1990 par Danielle Arcucci, présente de nombreuses plantes médicinales[réf. nécessaire]. Hélie Denoix de Saint Marc y a vécu ses dernières années, il y est décédé le 26 août 2013 et y a été enterré le 30 août. Yves Esquieu, Françoise Hemandez, La Garde-Adhémar (Drôme) : un château médiéval redécouvert : in Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent n° 123 consacré aux châteaux et maisons fortes au Moyen Âge, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, 2014. Liste des communes de la Drôme Liste des localités adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France Liste des sites classés de la Drôme Prieuré du Val des Nymphes Site officiel Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz La Garde-Adhémar sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis février 2011. Notes Cartes Portail des communes de France Portail de la Drôme

Extrait de l'article de Wikipedia La Garde-Adhémar (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

La Garde-Adhémar
Allée Sainte-Anne, Nyons

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: La Garde-AdhémarContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 44.3938888889 ° E 4.75472222222 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Allée Sainte-Anne
26700 Nyons
Auvergne-Rhône-Alpes, France
mapOuvrir sur Google Maps

F11.St Michel de La Garde Adhémar.0068
F11.St Michel de La Garde Adhémar.0068
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux

La cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux est une ancienne cathédrale romane située dans le département français de la Drôme et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle constitue un des plus beaux exemples d’art roman provençal inspiré de l'antique, au même titre que le prieuré du Val des Nymphes, la chapelle Saint-Quenin de Vaison-la-Romaine, l'église de Saint-Restitut, la cathédrale Notre-Dame des Doms d'Avignon, la chapelle Notre-Dame d'Aubune à Beaumes-de-Venise, l'église Notre-Dame-du-Lac du Thor, la chapelle Saint-Gabriel de Tarascon et la cathédrale Saint-Trophime d'Arles. On suppose qu'un premier groupe épiscopal était situé sous l'église Saint-Jean. Le siège de l'évêque aurait été déplacé à son emplacement actuel à l'époque carolingienne, voire au XIe siècle. Cet imposant édifice, commencé au milieu du XIIe siècle à partir du chœur et achevé vers 1220, a été la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux jusqu'à la Révolution. Elle est depuis une des trois cathédrales du diocèse de Valence (avec celle de Die et de Valence). La fin de la courte union du diocèse de Saint-Paul à celui d'Orange pourrait expliquer la genèse de sa construction au XIIe siècle dans des dimensions particulièrement ambitieuses. Les premiers travaux d'envergure qui suivirent eurent lieu autour de 1325-1350. Le porche méridional a été rajouté au XVe siècle. La cathédrale fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques : elle fait partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1 034 monuments. La cathédrale appartient au style roman provençal avec un plan simple, une harmonie de volumes, un décor dépouillé, une taille et un appareillage des pierres soignés, la référence à l'Antiquité et l'absence d'ouverture au nord. Son architecture, très sobre, en impose par la pureté de ses lignes et la majesté de sa construction. Les pierres à l'intérieur comme à l'extérieur portent de nombreuses marques de tâcherons. La décoration inspirée de l'antique (frontons triangulaires, colonnes cannelées, pilastres cannelés, chapiteaux à feuilles d'acanthe, frises de grecques, frises d'oves, frises de feuilles d'acanthe) est omniprésente : on la retrouve au niveau de la façade occidentale, de la façade méridionale, du chevet et du chœur. La référence à l'Antiquité est très marquée au niveau de la façade occidentale de la cathédrale : fronton triangulaire orné d'une frise de grecques oculus orné d'une frise d'oves et d'une frise de feuilles d'acanthe portail occidental orné de plusieurs frises de feuilles d'acanthe et d'une frise d'oves colonnes engagées cannelées et pilastres cannelés ornant la base de la façade, de part et d'autre du portail Le portail encadre des vantaux de bois du XVIIe siècle. On retrouve la même référence à l'Antiquité au niveau de la façade méridionale et du portail sud, abrité sous le porche ajouté au XVe siècle : frise de grecques et frise de feuilles d'acanthe sous la corniche fenêtre haute ornée d'une frise d'oves et encadrée de pilastres cannelés surmontés de chapiteaux à feuilles d'acanthe portail méridional (sous le porche) : colonnes torsadées, chapiteaux à feuilles d'acanthe, frises de feuilles d'acanthe, frise d'oves La façade méridionale du transept est surmontée d'un fronton triangulaire inspiré de l'antique. Ses côtés sont surmontés d'un entablement à l'antique. De petites sculptures romanes (sagittaire, cavalier…) sont enchâssées dans les murs du transept qui montrent également de nombreuses marques de tâcheron. Le chevet, nettement plus sobre, présente une triple abside ainsi qu'une triple arcature aveugle (en haut à droite). Malgré la sobriété du chevet, on retrouve une décoration à l'antique au niveau de l'abside centrale : entablement à l'antique chapiteaux carrés ornés de feuilles d'acanthe frise d'oves frise de palmettes ou de feuilles d'acanthe modillons ornés de feuilles d'acanthe L'abside principale, voûtée en cul-de-four, présente un décor fait de cinq arcades aveugles avec colonnettes cannelées ou torsadées surmontées de chapiteaux à feuilles d'acanthe. Derrière l'autel se trouvent des mosaïques des XIIe et XIIIe siècles qui représentent « la ville de Jérusalem » : cette mosaïque est sans doute contemporaine des deux premières croisades soit trente ans environ après la construction de la cathédrale, ce qui nous apprend que l’église actuelle en a remplacé une autre dont le sol a été exhaussé. La nef, voûtée en berceau sur doubleaux, est d’une magnifique élévation de 24 mètres. Elle présente, elle aussi, une abondante décoration à l'antique : colonnes engagées chapiteaux à feuille d’acanthe entablement à l’antique frise d'oves frise de feuilles d'acanthe La travée précédant le transept présente, à l’étage, un faux triforium ; les niches, encadrées de pilastres et de colonnettes, surmontent une frise très fine. Il faut encore remarquer le curieux bas-relief du pilier de la chaire. L'orgue avait été Louis d'Aube de Roquemartine Enfin, la cathédrale renferme un orgue commandé par l'évêque Louis d'Aube de Roquemartine et installé en 1704 : sa tribune est située sur le côté gauche du chœur. L'instrument fut réalisé par le facteur Charles Boisselin d'Avignon et possède un beau buffet du début du XVIIIe siècle, 16 jeux répartis sur deux claviers manuels et un pédalier, avec traction mécanique des claviers et des jeux. Le buffet et la partie instrumentale sont tous deux inscrits aux Monuments Historiques. Composition de l'orgue Diocèse de Valence Liste des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux Liste des cathédrales catholiques romaines de France Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques Jean-Maurice Rouquette, Provence romane. La Provence rhodanienne, tome 1, p. 72-122, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°40), La Pierre-qui-Vire, 1980 (ISBN 978-2-7369-0138-7) Les Témoins du Passé - La cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-trois-Châteaux - Jean-Marie Borghino 1220-2020 - 800 ans de la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux – Diocèse de Valence Cathédrale Notre-Dame - St Paul-Trois-Chateaux (Drôme) - Orgues en France L'Ancienne cathédrale Notre-Dame et Saint-Paul et l'orgue, Saint-Paul-Trois-Châteaux, France - musiqueorguequebec.ca Église Notre-Dame-et-Saint-Paul (Saint-Paul-Trois-Châteaux) | Structurae Ressources relatives à la religion : Clochers de France GCatholic.org Observatoire du patrimoine religieux Ressources relatives à l'architecture : Mérimée Structurae Portail de l’architecture chrétienne Portail de la Provence Portail de la Drôme Portail des monuments historiques français Portail du catholicisme