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Tower Bridge

Architecture néo-gothique en AngleterreArticle de Wikipédia avec notice d'autoritéArticle géolocalisé au Royaume-UniArticle utilisant l'infobox Ouvrage d'artArticle utilisant une Infobox
Monument classé de Grade I dans le borough londonien de SouthwarkMonument classé de Grade I dans le borough londonien de Tower HamletsPage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecturePage pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistesPatrimoine du XIXe sièclePont achevé en 1894Pont basculantPont routier au Royaume-UniPont sur la TamisePont suspendu au Royaume-UniPont à LondresTour de LondresÉdifice représenté sur une pièce de monnaie
Tower Bridge at dawn 24 01 2015
Tower Bridge at dawn 24 01 2015

Le Tower Bridge (en français : « pont de la Tour ») est un pont basculant britannique situé à Londres et permettant notamment le passage de la Tamise aux véhicules motorisés. Il appartient à la classe des ponts suspendus et est composé de granite pour sa façade, d'acier pour sa structure et de béton pour ses fondations. Il est situé entre les arrondissements ("boroughs") de Southwark et de Tower Hamlets, près de la tour de Londres dont il tire son nom. Il est l'un des quatre ponts gérés par les services du lord-maire. Le Tower Bridge est situé dans la Pool of London, marquant la limite entre l'Upper Pool en amont et la Lower Pool en aval. Au moment de sa construction, le Tower Bridge est le plus grand (246 m de longueur et 65 m de hauteur) et le plus sophistiqué des ponts basculants jamais construits. Le pont est célèbre dans le monde entier grâce à son architecture très particulière, de style néogothique. Il est composé de deux grandes tours, d'une suspension rigide, d'un tablier s'ouvrant au passage des navires les plus hauts et, au sommet, de deux passerelles piétonnes parallèles. Les machineries du pont ouvrant sont accessibles au public depuis 1982 sous forme de musée présentant le fonctionnement du mécanisme hydraulique qui permet depuis 1894 (date de la construction du pont par Sir John Wolfe-Barry et Horace Jones) de mouvoir le pont à bascule.

Extrait de l'article de Wikipedia Tower Bridge (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Tower Bridge
Tower Bridge, Londres Wapping

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Tower Bridge
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Tower Bridge at dawn 24 01 2015
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Tour de Londres
Tour de Londres

La tour de Londres, en anglais Tower of London est une forteresse historique située sur la rive nord de la Tamise à Londres en Angleterre à côté du Tower Bridge. La tour se trouve dans le borough londonien de Tower Hamlets situé à l'est de la Cité de Londres dans un espace appelé Tower Hill. Sa construction commença vers la fin de l'année 1066 dans le cadre de la conquête normande de l’Angleterre. La tour Blanche (White Tower) qui donna son nom à l'ensemble du château, fut construite sur l'ordre de Guillaume le Conquérant en 1078 et fut considérée comme un symbole de l'oppression infligée à Londres par la classe dirigeante. Le château fut utilisé comme prison dès 1100. Il servait également de grand palais et de résidence royale. Dans son ensemble, la tour est un complexe composé de plusieurs bâtiments entourés de deux murailles défensives concentriques et d'une douve. Il y eut plusieurs phases d'expansion, principalement lors des règnes de Richard Ier, d'Henri III et d'Édouard Ier aux XIIe et XIIIe siècles. Le plan général établi à la fin du XIIIe siècle n'évolua pas malgré les activités ultérieures dans ces murs. La tour de Londres a joué un rôle essentiel dans l'histoire de l'Angleterre. Elle fut assiégée à plusieurs reprises et son contrôle était important dans la maîtrise du pays. La tour servit d'armurerie, de trésorerie et de ménagerie, elle accueillit la Royal Mint et les archives publiques et elle abrite les joyaux de la Couronne britannique. À partir du début du XIVe siècle et jusqu'au règne de Charles II, une procession était organisée jusqu'à l'abbaye de Westminster lors du couronnement du monarque britannique. En l'absence du roi, le connétable de la Tour, une position puissante à l'époque médiévale, avait la charge de la forteresse. Durant la période des Tudor, la tour perdit son rôle de résidence royale et, malgré quelques modifications, ses défenses ne furent pas adaptées aux progrès de l'artillerie. L'utilisation carcérale de la tour atteignit son apogée aux XVIe et XVIIe siècles lorsque de nombreuses personnes tombées en disgrâce, comme Élisabeth Ire avant qu'elle ne devienne reine, y furent enfermées. Cet usage est à l'origine de l'expression anglaise « sent to the Tower » (« envoyé à la tour ») qui veut dire « emprisonné », tout comme son équivalent français « embastillé ». Malgré sa réputation tenace de lieu de torture et de mort, popularisée par les propagandistes religieux du XVIe siècle et les écrivains du XIXe siècle, seules sept personnes furent exécutées dans la tour avant le XXe siècle. Les exécutions étaient généralement réalisées à la Tower Hill au nord de la tour où 112 personnes furent exécutées sur une période de 400 ans. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des institutions comme la Royal Mint quittèrent la tour pour d'autres emplacements laissant de nombreux bâtiments vacants. Les architectes Anthony Salvin et John Taylor (en) en profitèrent pour restaurer la tour et lui rendre son apparence médiévale en supprimant les structures construites après cette période. Lors des deux guerres mondiales, la tour fut à nouveau utilisée comme une prison et fut le lieu de douze exécutions pour espionnage. Après la Seconde Guerre mondiale, les dégâts causés par le Blitz furent réparés et la tour fut rouverte au public. Aujourd'hui la tour est classée au patrimoine mondial par l'UNESCO et accueille plusieurs millions de visiteurs par an.

Joyaux de la Couronne britannique
Joyaux de la Couronne britannique

Les joyaux de la Couronne britannique sont les attributs du pouvoir royal et les costumes de cérémonie portés par les souverains du Royaume-Uni lors du couronnement ou lors de cérémonies officielles. Les joyaux de la Couronne se composent de différents objets : couronnes, sceptres (sceptre avec croix ou avec colombe), globes, épées, bagues, éperons, aubes, dalmatiques, bracelets, mais aussi la robe de cérémonie du souverain (pallium) ainsi que d'autres objets en relation avec la cérémonie. La plupart des pièces sont un héritage direct de la période précédant la réforme anglicane et ont une connotation religieuse et sacrée. Par exemple, les vêtements portés par le souverain après l'onction ressemblent aux aubes et aux dalmatiques portés par les évêques. La plus vieille collection de joyaux datait de la période anglo-saxonne et a été perdue par Jean d'Angleterre dans l'Est-Anglie en 1216. Une collection de remplacement a été créée peu de temps après la perte. La couronne du prince gallois Llywelyn le Dernier a été ajoutée en 1284. Ces pièces ont été volées dans l'abbaye de Westminster en 1303 mais ont été presque entièrement retrouvées quelques jours plus tard dans la vitrine d'un bijoutier qui a connu un destin funeste. Elles sont entreposées à la tour de Londres depuis 1303. Oliver Cromwell a fait fondre la plupart des joyaux de son époque après l'instauration du Commonwealth en 1649. Presque toutes les pièces ont été remplacées après la restauration de Charles II d'Angleterre. De la période précédant la première révolution anglaise il ne reste que trois épées datant probablement du règne de Charles Ier et une cuillère utilisée pour l'onction du souverain pendant le couronnement. La collection des joyaux de la Couronne britannique est considérée comme une des plus grandes et des plus précieuses au monde. Elle comprend notamment le célèbre diamant Koh-i Nor (« montagne de lumière ») et le Cullinan I ou Great Star of Africa.